Lorsque Louis, phobique des relations amoureuses, décide de s'inventer un faux petit ami pour apaiser les inquiétudes de sa mamie, qui de mieux que Harry Styles, le célèbre mannequin de Gucci, pour faire l'affaire ?
Mais lorsque Louis rentre chez lu...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
🌟🎇🌟
Louis savait que la journée d'aujourd'hui serait mauvaise, ce qui n'est pas une surprise en soi. Ce à quoi il ne s'était pas préparé, en revanche, c'est à l'ampleur de l'idiotie dont feraient preuve ses collègues de travail, qui se bousculaient pour attirer son attention et qui, à l'inverse, essayaient de l'éviter comme la peste.
Avec les courriels qui lui parviennent comme des grenades, les dossiers et les rapports qui tombent sur son bureau dès qu'il a l'occasion de se rendre à la cantine ou aux toilettes, et tant de réunions impromptues, il était prêt à se jeter directement dans le soleil. Tout compte fait, ça a été un putain de cauchemar.
Il est tard, vraiment, stupidement, terriblement tard. Tahlia a depuis un certain temps utilisé toutes ses ressources et est rentré chez elle, et le flot ininterrompu de courriels qui inondent sa boîte de réception a heureusement ralenti, passant d'un torrent déchaîné à un filet d'eau ennuyeux.
Il se frotte les mains sur le visage et se lève, se déplaçant autour du module et s'étirant le dos pour essayer de faire circuler le sang pour un dernier sprint avant de mettre un terme à cette journée désastreuse.
Au moment où il s'apprête à reprendre le travail, Marty s'approche de son bureau et Louis a d'abord envie de lui lancer une tirade, mais cette idée s'évanouit dès qu'il voit l'apparence hagarde de Marty. Il serait facile de blâmer Marty pour cette situation et, au vu de son apparence, beaucoup d'autres l'ont fait, mais ce n'est pas vraiment de sa faute. Il n'aurait jamais pu anticiper cette directive du conseil d'administration, aucun d'entre eux n'aurait pu le faire, surtout pas dans un environnement aussi rapide où l'accumulation de congés est la norme.
« Hé, Louis. Comment ça se passe ? » Il demande timidement, la tension transparaissant clairement dans son langage corporel, s'attendant peut-être à ce que Louis se jette sur lui.
Au lieu de ça, Louis lui adresse un sourire doux et compréhensif en s'appuyant sur le bord de son bureau. « J'ai presque fini. Toi, comment vas-tu ? T'as une sale gueule, mon pote. »
Marty se détend visiblement, comme si Louis lui avait donné la permission de baisser sa garde protectrice et il laisse échapper un petit rire. « Ouais. Ça a été une sacrée journée. Je pense que nous avons réussi à régler la majorité des problèmes, cependant. Je peux t'aider pour quoi que ce soit ? »
Il a l'air si petit qu'une vague de culpabilité envahit Louis en pensant à la façon injuste dont il l'a traité dans le passé. Ce n'était pas de sa faute s'il avait décidé de commencer à travailler juste après leurs stages et que Louis avait pris une année sabbatique pour voyager. Marty a travaillé dur pour gravir les échelons et il mérite son poste. Louis n'est peut-être pas ravi de son sort, mais Marty n'y est pour rien. C'est un bon gars, un excellent patron et il est excellent dans son travail, et il est temps que Louis se sorte la tête du cul et le reconnaisse. Louis peut être beaucoup de choses, mais jalouser le succès d'un autre n'est pas quelque chose qu'il aimerait cimenter sur sa liste des mauvais traits de personnalité.
