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Sous l'épais brouillard Noëlle pouvait à peine apercevoir l'aéroport du Qatar douze mille mètres plus bas. La brune lança un regard triste à sa gauche, peut importe le nombre de fois ou elle le regardait il restait immanquablement vide. Ces deux meilleurs amies et collègues étaient arrivée en début de semaine comme à leur habitude. Tandis que Noëlle était rentrée du Japon direction l'Italie pendant la semaine séparant les deux gp et n'avait pu quitté la mère patrie de Ferrari que très tôt dans la matinée. Avec les deux heures de décalage horaire Noelle le savait quand elle arriverait sur le paddock la course sprint serait déjà presque terminée.
Lorsque le commandant de bord annonça la descente de l'avion la brune s'était déjà presque jetée sur ses valises. Elle sorti la première de l'avion est traversa les portiques de sécurité en un temps record. Reconnaissant les voitures de service affiliée à l'écurie rouge elle ouvrit la porte arrière en quatrième vitesse y lança s'en vergogne sa valise et s'attacha sur le champ. La voiture s'élança dans les rues animés et la brune se sentit perdre un peu d'espérance de vie à chaque feu rouge. Noëlle n'avait peut-être pas été là pour le début du week-end, mais elle les avait regarder depuis son téléphone avec assiduité. Officiellement pour voir comment ses pilotes se débrouillaient sur ce nouveau circuit et officieusement pour regarder les prouesses d'oscar qui semblait réussir a appréhender le circuit comme s'il y avait roulé toute sa vie.
Enfin garée à l'extérieur du paddock, Noëlle se précipita en dehors du véhicule et couru aussi vite que ses talons le lui permettais vers l'hospitalité rouge. Passant les épaisses portes en verres elle trouva ses deux amies concentrée sur l'un des écran géant rediffusant la course à quelques mètres d'elles. Elle s'élança vers elles et s'empressa de leur posé la question qui lui brulait les lèvres.
- Le classement ?!
Edith lui lança un regard amusée et Lys pesta qu'il n'y avait plus aucune notion de politesse de nos jours ce qui lui valut un coup d'épaule de la brune et un "pauvre petite vielle" de la blonde qui se décida enfin à répondre à la question posée.
- Il est premier
- Merci, mais je me doutais que Max allait être premier, je veux savoir où est Oscar !
- Je ne parlais pas de Max, lui annonce avec malice la blonde.
Noelle sentit son cœur s'emballer doutant de ses capacité auditives, mais le regard confiant lancé par Lys lui confirma qu'elle avait bien compris. Elle se laissa abruptement tombé sur la première chaise qui lui passa sous la mains. Les yeux rivés sur l'écran elle pouvait voir la McLaren flanquée du numéro 81 s'élancer vers le drapeau à damier. Quelques secondes plus tard Noëlle pouvait sentir les bras de ses amis l'entouré et leurs hurlements de bonheur. Il lui fallut encore quelques instant de plus pour réaliser ce qu'il se passait. Une sensation encore inconnue grimpa en elle, jamais auparavant elle n'avait ressenti autant d'excitation. Elle se releva les jambes tremblante et se dirigea tel un automate vers le garage orange. Elle tomba d'abord sur le pilote britannique qui lui lança un clin d'œil entendu avant de s'éclipser vers la cool down room. Le cœur au bout des lèvres elle s'approcha de l'australien. Il la regarda comme si elle venait de lui apporter les plus beaux joyaux de la couronne et se précipita devant elle. Leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre Oscar se stoppa.
- Je peux ?
Pour toute réponse, le brune combla l'espace qui les séparait. Noëlle avait connu beaucoup d'émotions dans sa vie, mais aucune n'arrivait à la cheville de la sensation des lèvres d'Oscar contre les siennes. Monter l'Everest, survivre à une éruption volcanique ou bien encore mettre fin à une apocalypse zombie sembleraient fade en comparaison. Noëlle se sentait enivrer, elle aurait voulu se perdre dans la chaleur de l'australien et ne plus jamais être retrouvée, ne faire qu'un avec lui. Elle passa sa langue sur les lèvres du châtain qui lui offrit l'accès à sa bouche. Elle entremêla leurs langues et le sentit pousser un gémissement de contentement comme s'il n'avait vécu que dans l'espoir de vivre ce moment. Noëlle du user de tout son self contrôle pour ne pas arracher la combinaison d'Oscar et le dévorer sur le champ. A court de souffle elle s'éloigna de lui et manqua de chavirer devant la vision qui lui était offerte. Les cheveux en bataille, les yeux sombre de désire et les lèvres gonflées Oscar la dévorait du regard. Avec satisfaction elle se rappela qu'elle était l'autrice de l'œuvre d'art en face d'elle.
- C'était... commença Oscar.
- Parfait, conclu Noëlle.
L'australien lui lança un sourire étincelant et la brune se sentit transportée au paradis. Elle se jura que ce ne serait pas la dernière fois que le châtain lui offrirait. Un raclement de gorge derrière eux les interrompis. Mark Webber venu féliciter son poulain se balançait d'un pied sur l'autre gêné.
- Les autres t'attendent, les informa le plus âgé, mais je peux toujours dire que tu te sens malade.
- Non non, s'insurgea Noëlle revenant brutalement à ses sens, je vais y aller. ON aura l'occasion d'en reparlé, lança t-elle à Oscar suivit d'un sourire carnassier.
Quittant les locaux McLaren pour retrouver ses amies Noëlle se mis à sautiller toute seule. Si on lui avait dit que tout ce qu'il fallait pour qu'elle ait enfin l'australien dans ses filets était une victoire elle aurait empoisonné le champion autrichien depuis belle lurette. Pas grand chose, juste une petite intoxication alimentaire de quoi le clouer au lit pour tout un week-end. Max comprendrait, après tout il avait du lui aussi user de ruses pour réussir à séduire ça bien aimé et puis, avec tous ses gp qui n'aurait pas besoin d'une petite pause. Noëlle en était certaine son prochain jour de congé coïnciderait par le plus grand des hasards à celui d'un belle australien aux couleurs de la papaye.
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• Par Aphrodite
ᴏʟʏᴍᴘɪᴀ ᴄʀᴇᴀᴛɪᴏɴ
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𝐅𝐞𝐫𝐫𝐚𝐫𝐢 𝐠𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐲𝐨𝐮 𝐇𝐞𝐚𝐝𝐚𝐜𝐡𝐞 ⸢ 𝐅𝐨𝐫𝐦𝐮𝐥𝐚 𝐎𝐧𝐞 ⸥
أدب الهواةLuxe, prestige et histoire voilà de quoi décrire l'écurie Ferrari. Pourtant tout n'est pas aussi rose quand on travail dans l'équipe de leurs relations publiques car quand vos pilotes décident de faire des siennes les heures supplémentaires débarque...