𝐅𝐞𝐫𝐫𝐚𝐫𝐢 𝐠𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐲𝐨𝐮 𝐇𝐞𝐚𝐝𝐚𝐜𝐡𝐞 ⸢ 𝐅𝐨𝐫𝐦𝐮𝐥𝐚 𝐎𝐧𝐞 ⸥

Chapitre 10 : Les papillons sont de sortie

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Noëlle se regarda une dernière fois dans le miroir les mains moites. Elle examina son visage sous toutes les coutures. Elle avait déjà retravailler son eye-liner quatre fois en l'espace des cinq dernières minutes, mais il ne semblait jamais assez bien. Elle passa sa main droite dans ses mèches frisées et les remit une nouvelle fois en forme. Puis ce fût au tour de son rouge à lèvres d'être passé au crible. La brune avait du mal à retrouver son calme et sa confiance habituelle. Si elle devait être tout a fait honnête elle devait bien avouer avoir été dans le même état depuis son départ de Singapour pour le Japon ce qui avait déclencher les railleries de ses deux meilleurs amies durant leur vole de plus de sept heures. Et même après sept heures à anticiper les moindres détails de son rendez-vous avec le beau Oscar, Noëlle se sentait toujours comme une adolescente à son premier rencard. Son ventre était dévoré par les papillons tandis que l'appréhension et l'impatience se mêlaient au fond de sa gorge pour former une bouillasse informe. Avec un métier comme le sien, il était difficile pour la jeune fille de développer des relations durables. Elle avait bien eu un ou deux petits amis au cours de l'année, mais aucun n'avait duré très longtemps et les autres n'avaient même pas eu le temps de devenir des petits amis officiel avant que la jeune femme ne se lasse. Mais Oscar avait un effet différent sur elle, il savait capter son attention même à l'autre bout du paddock. Elle se sentais légère en sa présence et pouvait se souvenir à la perfection de toutes leur interactions. Lys se moquait souvent de ses regards baladeurs, au quel cas la jeune femme se faisait un plaisir de lui rappeler l'existence d'un certain pilote monégasque, tandis qu'Edith l'incitait à aller le voir. Et cela beaucoup plus couramment depuis le lundi précédent, ce qui commençait sincèrement à devenir plus que suspect.

Regardant sa montre qui affichait fièrement dix-neuf heure vingt cinq, Noelle se décida à rejoindre l'ascenseur pour retrouver Oscar dans le lobby de l'hôtel. Son cœur faillit rater un battement quand elle le vit assis sur l'un des canapé de l'accueil. Lui qui d'habitude vivait à l'intérieur de son t-shirt McLaren avait cette fois opté pour un t-shirt blanc uni, une veste bleu parsemée de nuage et un jean aux motifs similaire. Ses yeux s'agrandir en la voyant et un sourire éblouissant se dessina sur ses lèvres. Noelle aurait pu mourir a l'instant qu'elle ne s'en serait pas rendu compte tant l'homme face à elle lui évoquait le paradis.

Oscar lui offrit timidement son bras et les deux s'élancèrent dans les rues nippones. Ils optèrent dans un premier temps pour un restaurant populaire de Suzuka. Noëlle admira la décoration du lieu typique du pays. Il se dégageait du lieu une atmosphère paisible qui tacha de calmer son esprit anxieux. Oscar qui avait étudié le japonais à l'école réussi à demander une table pour deux et ils se retrouvèrent placé dans un petit coin reculer de la salle sous une lumière tamisée. Noelle profita de son incapacité à déchiffrer le japonais pour se serrer contre l'australien qui lui chuchota la description des plats comme si son incompréhension de la langue était un secret d'état ce qui lui provoqua plusieurs gloussements. Oscar avait presque terminé la traduction du menu lorsqu'il tomba sur un plat qui lui donna beaucoup de fil à retordre. Il arrivait à déterminer les condiments et les accompagnement du plat, mais était incapable de déchiffrer l'élément principal n'ayant jamais eu l'occasion d'apprendre ce mot.

Noëlle qui se sentait d'humeur curieuse et qui ne connaissait de toute manière aucun des plats sur la carte décida que le mystère devait être résolu et commanda le plat. Le serveur la dévisagea quelques secondes et fini par repartir en cuisine non sans jeter quelques regards dubitatif à la brune. 

- Je crois que tu as commandé un monstre, murmura Oscar a son oreille 

Ce n'était pas un monstre qui attendait Noëlle mais des tentacules de poulpes encore entière. Et bien que Noelle soit dotée d'un l'estomac solide, le poulpe et le calamar n'était pas son fort, au contraire. Mais captant les regards des serveurs s'attendant déjà a récupérer le plat et les rires difficilement cachés d'oscar Noëlle se sent empli d'une détermination nouvelle et se saisi de ses couverts. Hors de question de se défiler maintenant. Essayant de se convaincre mentalement qu'elle ne s'apprêtait pas à ingurgiter ce qu'elle s'apprêtait à ingurgiter, Noëlle pris sa première bouchée. 

La brune aurait très bien pu manger du caoutchouc qu'elle n'aurait vu aucune différence. Elle se souvenais avoir un jour vu un article sur une top modèle britannique qui affirmait que sa recette miracle pour garder une taille de guêpe était de mâcher sa bouchée 43 fois et avoir pensé qu'il était tout bonnement impossible de mastiquer autant de fois. La vie venait de lui prouver le contraire.

Au bout de cinquième bouchée, Noelle se dit que le restaurant fermerait probablement ses portes avant qu'elle ai eu le temps de finir la première tentacule. Dépitée elle leva les yeux vers oscar qui avait déjà terminé son plat et qui profitait maintenant du spectacle qu'offrait les débâcles culinaire de son acolyte. Son visage d'ordinaire passif arpentais un sourire rieur, un brin trop malicieux au goût de la brune qui lui tira la langue boudeuse.

- C'est facile de se moquer quand on ne goutte pas monsieur. 

- C'est un défi ? 

 À ces mots la brune lui tendit fièrement la derrière tentacule de son assiette, trop heureuse de pouvoir se débarrasser de son calvaire. Le jeune homme s'en saisit précautionneusement et des qu'il se lança dans son premier croc, Noelle éclata de rire. De tout évidence surpris par la texture de l'aliment, Oscar essaya de masquer son inconfort. 

 - C'est...délicieux, menti-t-il

- On fait moins le malin maintenant

- Au lieu de te foutre de moi ouvre ça.

Oscar fit glisser un petit paquet, soigneusement emballé, sur la table. Noël s'en saisit et commença à le déballer. Une vague d'émotion l'a gagna en découvrant une petite peluche grenouille. 

- Edith m'a dit que c'était ton animal préféré, le jeune homme passa une main gêné derrière sa nuque, je suis passé devant un magasin qui en vendait et, il se racla la gorge, j'ai pensé à toi.

Noëlle était dorénavant plus rouge qu'une écrevisse, s'il y avait bien une chose pour la faire fondre c'était bien ça. Décidément ce pilote australien commençait à bien lui plaire, vraiment bien lui plaire.  

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• Par Aphrodite

ᴏʟʏᴍᴘɪᴀ ᴄʀᴇᴀᴛɪᴏɴ