Swapped Eyes [PREMIER JET]

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LIZE PDV:

Face à la nouvelle que le prof de technologie vient de nous annoncer les larmes me monte.

"Monsieur Suli Jake vous n'avez plus rien a faire là vos parents vont ont transféré"

Mais il n'y a pas qu'à moi à qui elles sont survenus. Pour Jake aussi. Il avait l'air sous le choc, déconcerté, mais aussi dans un rage immense. Ça ne sent rien qui vaille.

J'ai essayé de le rattraper quand il s'est levé pour quitter la salle. Son poignet était si proche, mais le prof, ce salop, m'a réprimandé pour mon acte. Mais, c'est avec les larmes qu'il essayait de contenir, qu'il se tourna vers moi. Il m'adressa un doux sourire et un "je t'aime" sans aucun son, mais juste les mouvements de ses lèvres.

Puis il est reparti. Comme un coup de vent. Je lui enverrai un message à la fin du cours. J'espère que ça va aller. En tout cas pour moi, de chaude goûte s'écoule sur mon visage. Mais quelqu'un les essuies. Pourtant je l'ai vu traverser la porte.

Mes espoirs étaient brisé, c'était juste Lukas.

JAKE PDV:

C'était donc ça leur idée pour me séparer de Lize.
Pourquoi ?
Pourquoi je dois vivre tout ça ?
Je n'en peux plus.
Je veux abandonné.

Non.
Je ne peux pas le faire.
Pour elle.
Pour Clara.
Pour leur prouver que je peux y arriver.

Mais est-ce que je peux réellement le faire ?
En ai-je réellement les capacités ?

Je sais pas.
Je ne sais plus.

Je remarque la main de Lize qui essaye de me rattraper. Mais je me retire. Les larmes me montent et je ne veux pas qu'elle le remarque. Mais les siennes aussi lui viennent. Je ne veux pas la voir comme ça pour autant. C'est seulement quand le prof se met à lui crier de se mettre à sa place que je décide de m'en aller.

Pris d'une rage incommensurable je m'empresse d'aller en direction d'un bureau de tabac, j'ai besoin de décompresser.

Ça fait plusieurs semaines que je n'ai pas fumé, et je sais que je ne devrais pas recommencer sinon je sombrerai à nouveau, mais là j'en ai besoin.

Après à peine une dizaine de minutes m'y voilà.

-Bonjour jeune homme, que puis-je faire pour voir ? Me dit le caissier.

-Bonjour. Deux parquets de cigarettes s'il vous plaît.

-Très bien je vous prépare ça.

-Merci.

Je vais dans ce bureau de tabac là puisque c'est le seul de la ville à accepter que des mineurs en achète.
Logique ils se sont placés à côté du lycée exprès.

-Au revoir, passez une bonne journée.

-Merci vous aussi jeune homme.

Je quitte l'établissement où je me trouvais et à peine la porte franchi que je sors un des paquets et mon briquet. Je l'ai toujours sur moi. Je ne devrais pas ça m'éviterai sûrement les rechutes. Ou pas.