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TW ÂME SENSIBLE S'ABSTENIR

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Nda: préparer quelques mouchoirs je vous préviens. Et je m'excuse d'avance. Bonne lecture'
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Après les cours de l'après midi je suis rentré chez moi. Enfin là je suis juste sur le chemin pour y rentrer mais je me m'arrête, limite à chaque mètre que je fais. C'est cette boule au ventre qui me fait le faire, je l'ai remercie d'ailleurs. Malgré qu'elle me torde de douleur à chaque instant qui passe mais au moins elle retarde mon arrivé à la maison. Ma mort sûrement imminente quand je vais passer le seuil de la porte d'entrée. Ça me terrifie.

"On est parti pour la soirée, je ne sais pas si t'es déjà rentré mais si c'est pas le cas j'espère que ça calmera tes inquiétudes."

C'était Clara, je la remercie infiniment, elle vient sûrement d'empêcher une crise cardiaque, ou, une mort subite à cause de l'anxiété qui ne me rongeait plus, elle me dévoré par grande bouché. Même si elle est toujours présente, elle est moins puissante et elle est retournée à son état de grignotage.

Quand j'arrive devant la maison, je suis soulagée qu'elle ne m'aille pas menti ou qu'ils ne se soient pas décidé de rentrer plus tôt.

Alors, juste au cas où, je fais le tour de la maison pour accéder au jardin et je m'en allume une. Je suis en manque. Qui sait, avec un peu de chance ça va aussi fumer cette connasse d'anxiété, après tout si ça me détruit moi, pourquoi ça ne le ferai pas pour elle ? C'est vrai ça, alors j'en fume une deuxième, une troisième, jusqu'à en finir le paquet.

Merde, ça a pas marché, pourquoi putain ! Je plaçais tant d'espoir là dedans. A moins que ça ne soit pas suffisant ?
Je m'empresse donc dans mon sac pour y trouver un second paquet. Rapidement il était terminé, mais toujours aucun effet. À part sur moi. Je commence à me sentir mal, ma tête tourne et me fait extrêmement mal, j'ai l'impression de planer.
Que c'est agréable, j'hésite à en prendre un troisième pour voir les prochains effets. Si ils sont aussi cool et si cette fois ça fonctionne. Mais j'y renonce, même si l'envie est très tentante, trop même, je refuse. Peut se soir si je suis pas mort d'ici là.

Je décide donc de rentrer dans la maison, j'avais besoin d'une bonne douche. Je monte jusqu'à ma chambre pour récupérer des vêtements propre et je redescend à la salle de bain.

Ça fait tellement dû bien, l'odeur du tabac est en grande partie, disparu, tant mieux, moins ils ont la capacité de le sentir, plus j'aurais de chance de survivre.

Je me décide après avoir mangé, pas grand choses, en faisant attention à la moindre miette et goutte d'eau cette fois-ci puis je retourne dans m'a chambre pour aller me coucher. J'étais épuisé, j'avais qu'une envie, dormir. Et à peine coucher, se fut le cas.

C'était si paisible, si tranquille, j'avais l'impression d'être un nuage. C'est peut être la cigarette qui fait ça en fait mais ça n'est pas grave du temps que je m'y sens bien, je reste.

Vers je ne sais quelle heure, ils sont rentrés, quand j'ai entendu mon père hurler ça m'a réveillé en sursaut et je ne voyais à peine se qu'il se passait. Il montait les escaliers 4 par 4 et avec tant de violence que la maison en tremblait. Comme moi tout compte fait. Elle était de retour, cette boule qui me bouffait comme si elle avait besoin de nourriture. Comme si j'étais son repas.

Quand j'entrevois le visage de mon père, je comprends que c'était la fin et que sans petite étoile au dessus de ma tête, j'allais crevé. J'espère qu'elle est bien là et bien accroché surtout, qu'elle ne m'abandonnera pas en cours de route comme l'a fait ma porte la dernière fois. Faudrait peut être la faire réparer un jour d'ailleurs, quoi que si c'est pour qu'elle soit à nouveau détruite c'est inutile.

Swapped Eyes [PREMIER JET]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant