Chapitre 2

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Au petit matin, Tony avait enfin son projet avec Bruce au laboratoire. Le génie alla dans sa chambre pendant que Tony partit se chercher une tasse de café. C'était son principal carburant.

Il sirota son café quand son esprit commença à se poser des questions. Il se souvenait pas de la dernière fois où il avait dormi une nuit complète.

Les pensées de Tony commencèrent à s'emballer, essayant désespérément de combler le silence. Remontant des souvenirs qu'ils aurait vraiment aimés oublier. Le souvenir du départ de Steve fut rapidement remplacé par des réflexions sur sa famille. Tony voyait bien que Steve passait de plus en plus de temps au travail. Il essayait d'être professionnel mais c'était dur surtout quand il repensait à ce que lui avait dit Steve ce soir-là.

- Ecoute, je me fiche bien qu'elle aime les filles. Tout ce que je demande, c'est qu'elle prenne ça plus au sérieux. dit Steve, d'un ton sévère et contrôlé.

Tony était son totale opposé.

- Jésus Christ. Elle n'en a pas envie, merde. Pourquoi tu ne la laisses pas tranquille ! cria Tony, espérant que Peggy soit dans sa chambre. Elle n'avait pas besoin d'entendre ça. Pourquoi tu n'arrives pas à le comprendre ?

- Elle a raté 6 fois son entraînement ! Tony. va faire ton concours stupide et laisse moitranquille.

- Elle n'est pas Carter.

- Si jusqu'à ce que tu ruines tout.

Tony savait bien que Steve regrettait ses paroles. Mais ça n'effacera pas ce qui s'était passé. Il n'avait pas cessé de pousser Peggy vers l'armée alors qu'elle était clairement passionnée par la science. Steve n'arrêtait pas de l'inscrire à des cours de gymnastiques. Alors que tout ce qu'elle voulait, c'était d'aller au club scientifique de son école. Donc Tony l'emmenait dans son laboratoire et lui apprenait deux-trois choses. Ces étincelles dans ses yeux, Tony ne l'oublierait jamais.

Il finit son café et jeta un coup d'œil à sa montre.

4:52.

Tony laissa échapper un soupir et décida d'aller voir Peggy, juste pour s'assurer qu'elle allait bien.

Il ouvrit doucement la porte de sa chambre et la vit profondément endormie. Un doux sourire apparut sur son visage alors qu'il fermait la porte et se dirigeait vers sa chambre à lui et à Stephen.

Tony essaya de se reposer un peu.

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Peter fut réveillé par son téléphone, lui indiquant qu'il était déjà 6h30. Il était émotionnellement épuisé par les événements de la veille qu'il en avait oublié ses cours. Il se leva, enfila l'un de ses sweats à capuche et sortit de sa chambre. Il sentit ses épaules se tendre quand il aperçut une silhouette dans l'un des miroirs du couloir.

Tony n'avait pas réussi à dormir. Il s'était donc levé pour retourner dans son labo jusqu'à ce qu'il finisse par aller dans la cuisine, pour se resservir du café. C'est à ce moment-là que Peter le trouva.

Quand il était dans cet état, les gens savaient qu'il valait mieux ne pas lui parler de ses habitudes de sommeil, mais l'adolescent était inquiet.

- Bonjour Papa. le salua-t-il alors qu'il attrapait le pain.

Dans son état à moitié endormi, il allait oublier que Tony n'était pas encore au courant pour lui.

- Hé, c'est quoi cette coupe de cheveux ? demanda Tony, trop épuisé pour même penser à tourner autour du pot.

Peter était maintenant bien réveillé. Son cœur battait de plus en plus vite et il avait de plus en plus de mal à respirer.

Tout le monde disait que c'était plus facile la deuxième fois. Que tu étais plus confiant. Mais c'était faux. Donc si Peter ne savait pas comment l'autre allait réagir, il avait de bonnes raisons de s'inquiéter. Il prit une grande inspiration et se lança :

- Qu'est-ce que tu sais... à propos des .... transgenres ?

Tony était trop fatigué pour répondre et hocha simplement de la tête, son cerveau ayant du mal à connecter ses neurones.

Peter lui lança un regard entendu, son pere n'était pas un idiot. Il savait bien que c'était le manque de sommeil qui le rendait si lent et qu'il suffisait de quelques minutes pour que la réflexion se fasse.

Apres quelques secondes, il s'approcha du gamin et lui fit un calin, ne trouvant pas l'énergie de parler.

Mais c'était suffisant pour Peter.

Il pleura un peu, s'accrochant à son père.

Peut-être que c'était dû au manque de sommeil, mais Tony s'en fichait. Son esprit ne pensait pas à la réaction des médias, des autres avengers, ou même de la société. Tout ce qui l'intéressait, c'était Peter. C' était tout son univers. Tony savait bien à quoi il s'était engagé en adoptan le gamin. Quoi qu'il arrive, il s'était promis d'être toujours là pour lui, comme il aurait voulu que son père le soit. C'était sûrement pour que cette nouvelle n'impacta pas Tony. Il savait qu'il était toujours son enfant et c'était tout ce qui comptait.

Peter marmonna quelque chose mais Tony ne comprit pas.

- Tu peux repeter ce que tu viens de dire, gamin. demanda Tony, alors que Peter s'écarta de lui.

- Peter. Est-ce que tu peux m'appeler Peter, Papa ? demanda-t-il.

Tony acquiesça et retourna à son café.

- Pete, est-ce que Stephen est au courant ?

L'adulte alla s'asseoir sur le canapé.

Peter continua à préparer son petit-déjeuner.

- Oui, je lui ai dit hier soir.

Peter prit une tranche de pain dans le grille-pain et alla se préparer des œufs.

- Je suis désolé mais pourquoi il l'a su avant moi ? dit Tony, d'un ton faussement offensé.

Peter rigola tout en continuant à cuisiner.

- Eh bien, une certaine personne à passer toute sa soirée au laboratoire.

Avec le recueil, Peter savait bien que sa famille était très ouverte d'esprit, alors tout son stress était un peu extrême.

- Alors, qui d'autre est au courant ? Ou nous étions les premiers ? demanda Tony en allumant paresseusement la télévision.

- Juste vous, Oncle Clint et quelques amis à l'école.

Peter s'approcha de son père et lui tendit un assiette avec des œufs au plat et des toasts.

- Attends Peter, tu n'as pas école aujourd'hui ? dit Tony en mangeant.

Ah oui, les cours. Peter devait y aller.

- Ouai, mais c'est pas top. Les autres se moquent de moi dès que je vais aux toilettes. Flash et ses amis m'empêchent d'aller dans les toilettes des hommes. Ils m'ont déjà poussés dans les vestiaires des filles ou dans un placard et parfois ils me frappent. Pas assez forts pour laisser des bleus, mais c'est quand même douloureux. Une fois... une fois, alors que je rangeais mes affaires et il s'est passé un truc. Maintenant il m'appelle "Penis Parker" et ... (Peter fit une petite pause) Papa, je déteste ça.

- Ok gamin, Stephen et moi, on s'en occupe demain et on reglera ça. Soit ce Flash est suspendu, soit tu changes d'école. Comme tu veux.

- Laisse-moi y réfléchir. Mais merci, Papa. 

I'm Just a Guy by  HarleyKeeners_Où les histoires vivent. Découvrez maintenant