Ariadne Steel, vainqueur des 66e Hunger Games.
On lui avait dit que si elle gagnait les Hunger Games, elle pourrait vivre le reste de sa vie en paix, mais ils ont tous menti. Le président Snow a menti.
Elle en avait marre d'être l'un des jouets de S...
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Alors que la lumière du matin s'infiltrait à travers les fenêtres, Ariadne Steel était déjà assise sur son lit, murmurant une prière silencieuse.
Ses yeux étaient fermés, espérant qu'un dieu là-haut l'entendrait et répondrait à sa petite prière. Elle ne priait pas pour beaucoup, simplement pour que son petit frère, Aaron, ne soit pas choisi aujourd'hui, qu'il soit épargné des horreurs et des tortures de l'arène, et qu'il rentre sain et sauf aujourd'hui. Mais quand même, Ariadne avait un pressentiment, comme c'était le cas chaque année le jour de la moisson.
Les jeux de l'année dernière avaient été tous changés, car Finnick Odair, quatorze ans, avait gagné, le plus jeune Vainqueur de l'histoire des Hunger Games. Ariadne ne savait pas pourquoi, mais ça lui avait donné une petite pointe d'espoir que peut-être, juste peut-être, si elle devait être jetée dans l'arène, elle serait en mesure de se battre avant de mourir.
Poussant un soupir alors qu'elle regardait son frère qui dormait encore, un petit sourire aux lèvres. Ariadne se leva lentement, marchant vers son lit.
« Aaron, il est temps de se réveiller » dit-elle doucement, frottant doucement le bras de son frère.
Il ouvrit les yeux lentement, lui souriant.
« D'accord » murmura-t-il somnolent.
Ariadne quitta le côté de son frère, allant vers leur commode commune, ouvrant l'un des tiroirs, révélant une robe rose pâle et poussiéreuse qui lui avait été offerte l'année dernière.
Elle pouvait entendre son frère sortir de son lit, alors qu'Ariadne passait derrière un paravent, enlevant rapidement sa chemise de nuit et passant la robe au-dessus de sa tête. Elle la brossa tout en sortant de derrière le paravent, avant d'attraper une brosse à cheveux et de commencer à brosser ses longs cheveux roux.
Ariadne posa rapidement la brosse à cheveux et sortit de leur chambre, s'avançant lentement vers la cuisine. Deux bols de flocons d'avoine étaient posés sur la table. Elle attrapa son bol et commença à manger alors que ses parents se glissaient dans la cuisine, des sourires tristes peints sur leur visage. Toute la maison était laissée dans un silence angoissant.
