🟠Chapitre 42🟠

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  Je n'aime pas aimer le voir chialer cette nuit.
Mais bon, il avait l'air mieux après.
Mais ça fait quand même chier.

Et puis ce cours m'ennuie.

J'ai fini tous mes exercices, je n'ai plus rien à faire.
En plus, ce foutu prof dort par terre comme un clochard avec son sac de couchage.

Quand j'y pense.
J'ai fait vivre la même chose au nerd.
Et puis j'ai dit à ma mère que j'allais m'excuser.
... Je le ferai un jour.
Mais pour l'instant, j'ai d'autres choses en tête.

Mon regard se pose sur Kirishima.
Il rit avec Mina.

Comment il fait pour sourire comme ça alors qu'il pleurait il y a quelques heures ?

Ce type m'intrigue...Je n'arrive pas à comprendre comme il fonctionne.

...

Mitsuki : Tiens, tu es là toi.
Masaru : Bonsoir Katsuki.
Bakugo : Ouais salut.

Je pose ma valise dans ma chambre et retourne dans le salon.

Masaru : Alors ta semaine ?
Bakugo : Basique.
Mitsuki : Ok.
Bakugo : Et vous ?

Les deux me regardèrent, étonnés.

Bakugo : Quoi ?
Mitsuki : Tu deviens gentil toi !
Bakugo : Je vous emmerde !
Masaru : On a passé une très bonne semaine, on était encore en train de déjeuner dans un restaurant ce midi.
Bakugo : Ok.

Le week-end reste cool, car je suis tranquille chez moi, mais bon.
Je n'arrive jamais à dormir ou sinon je dors deux heures pour faire un cauchemar.
Je me suis trop habitué à dormir avec Kirishima.
Fais chier.

Masaru : Quelque chose te tracasse Katsuki ?
Bakugo : Non.

Je sens que ma mère va me faire chier si je leur dis.

Mitsuki : Et en vrai ?
Bakugo : ...
Mitsuki : Tu peux nous le dire hein.
Bakugo : Non, c'est bon.

Flemme de devoir expliquer.
Je pars dans ma chambre.

Masaru : Katsuki ?
Bakugo : Quoi ?
Masaru : Nous voyons bien que quelque chose te tracasse...Je n'ai pas envie d'insister mais-
Bakugo : Quoi encore.
Masaru : Tu as besoin de quelque chose ?
Bakugo : ...

Je n'ai pas envie de mal dormir bordel.
Et puis...J'ai envie de le voir.

Putain, je l'ai vu, il n'y a même pas deux heures.

Bakugo : De quelqu'un plutôt.
Masaru : Tu veux inviter un ou une amie ?
Bakugo : Ouais.
Masaru : Eh bien, fais-le !
Bakugo : ...Ok.

Il sort de la pièce et j'envoie un message à l'autre con.

"Je fais juste le ménage pour que ma mère n'est rien à faire en rentrant du travail et j'arrive !"

Ma mère adorait que je fasse ça.
Elle peut toujours rêver.

Bon.

Une heure plus tard, je reçois un message.

"C'est bon, j'ai fini, je viens chez toi"


Pas trop tôt.

Mitsuki : C'est quoi ce sourire ?
Bakugo : Hein ?
Mitsuki : Tu souriais devant ton téléphone.
Bakugo : Non.

Eh merde.
Elle va m'en parler pendant des mois.
Je savais que j'aurais dû rester dans ma chambre.

Masaru : Suki', laisse le tranquille.
Mitsuki : Roh, ça va.
Bakugo : Non, fous-moi la paix.
Mitsuki : Quoi ? Tu es timide maintenant ?
Bakugo : La ferme.
Mitsuki : Rabat joie.
Bakugo : Vieille morue.
Mitsuki : PARDON ?!
Masaru : Oula, calme-toi Suki'.

La sonnerie résonne.

Je vais donc ouvrir.

Kirishima : Salut !
Bakugo : Mh.

Mitsuki : Oh Eijiro ! Bon sang, comme tu as changé !
Kirishima : Bonsoir Mitsuki et merci !
Masaru : Bonsoir, Masaru.
Kirishima : Kirishima Eijiro, enchanté !

Ils se serrent la main.

Mitsuki : On vous appellera quand le repas sera prêt.
Bakugo : Ok.

Bon, on retourne dans ma piaule.

Kirishima : C'est ultra-grand chez toi.
Bakugo : Bof.
Kirishima : Bof ?! Enfant de riche.
Bakugo : Je t'emmerde !

Il rit.

Kirishima : Un lit double oui !
Bakugo : Hein ?
Kirishima : Non mais dans ton dortoir, c'est un lit simple donc c'est petit pour nous deux, là, on aura de la place !
Bakugo : On dort collé du con.
Kirishima : Oui, mais laisse-moi être heureux.

Je lève les yeux au ciel.
Je m'assois en tailleur sur mon lit.

Kirishima attrape un coussin, le met entre mes jambes et s'allonge en posant sa tête dessus.

Bakugo : Je te gêne pas connard ?
Kirishima : Tu te réveilles tous les matins dans mes pecs et là, tu râles juste parce que je m'allonge un peu sur toi ?
Bakugo : Va crever.
Kirishima : Héhé.

Quel con.
Mais bon, sa logique n'est pas totalement dénouée de sens.

Bakugo : Tu ne veux pas enlever ton gel ?
Kirishima : Pourquoi ?
Bakugo : Va l'enlever.
Kirishima : Ok, ok.

Je lui indique la salle de bain et il revient.
Il se remet exactement dans la même position.
Je commence à lui caresser les cheveux.

Kirishima : Ahhh, c'était pour ça.
Bakugo : Ouais.
Kirishima : Mais il fallait le dire directement !
Bakugo : La ferme Kirishima.
Kirishima : Mec.
Bakugo : Quoi ?
Kirishima : Tu trouves pas ça trop froid ?
Bakugo : De quoi ?
Kirishima : Qu'on s'appelle par nos noms de famille.
Bakugo : Ah bon ?
Kirishima : Ouais !
Bakugo : ...Ok.
Kirishima : Donc je peux t'appeler Katsuki ?

...Ça fait bizarre.

Bakugo : Ouais, tu peux.
Kirishima : Génial !

Il me fait un grand sourire.

...

J'ai envie de l'embr-

Non.

Oula non.

Kirishima : Bah, ça va ?
Bakugo : Oui, allez tais-toi.
Kirishima : Tu avais l'air ailleurs.
Bakugo : Pas du tout.
Kirishima : Si tu le dis.
Bakugo : Toi aussi, tu me fixes et je ne te pose pas vingt mille questions.
Kirishima : Tu peux !
Bakugo : Pourquoi tu me fixes comme ça ?
Kirishima : Je viens juste de remarquer que tu fronçais de moins en moins tes sourcils.
Bakugo : Et ?
Kirishima : Tu es mignon quand tu n'as pas une expression énervée !
Bakugo : Mignon ?
Kirishima : Ouais ! Quand tu es énervé, tu es beau et sinon tu es beau et mignon !
Bakugo : Mais ta gueule.

Il se marra et posa sa main sur ma joue.
Je ressens une sensation bizarre dans mon ventre à ce contact.

Kirishima : Tu rougis.
Bakugo : La ferme, non.

Je dégage sa main.

Mitsuki : Le repas est prêt !

Bakugo : Allez, bouge.
Kirishima : Oui, oui.

Putain.
Je suis dans la merde.  


À suivre...

Bakugo paumé le pauvre !




Souviens toi  // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant