🟠Chapitre 16🟠

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Je suis tranquillement dans mon bus, les gens sont heureux, car là moitié de l'Anne est passé.
Je me branle royalement.
Quand on passera au lycée, là ça m'intéressera.
Rien n'a vraiment changé depuis la 6e.

Ah si...J'ai tué mon grand-père.

Bordel ne pense plus à ça.
Ma grand-mère vient tout les week-ends, au plus grand bonheur de mes parents.
Je ne l'avouerais pas, mais la forme retrouver la forme est plutôt plaisant.
Ma mère a l'air plus sympa ou peut-être que c'est moi qui la vois différemment et c'est toujours une connasse.
Mon père il n'y a rien à dire, comme d'habitude.

Bordel, j'allais oublier ça.

Bakugo : Oh, tu vas encore louper ton arrêt du con !
Kirishima : Mince !

Je suis devenu Baby-sitter.
En même temps, dès qu'il loupe son arrêt, ma mère le ramène et j'en ai marre de l'avoir dans ma bagnole.
Selon Hirose, plus personne ne l'emmerde.
Ça veut dire que le message est passé.
Je lui ai aussi redonné sa veste donc on est quitte.
Je hais avoir des dettes.
Surtout des dettes envers des cons pareils.

Je soupire, sortant de mes pensées et descend du bus.

Je rejoins mes potes et on va en cours.

-Cette année, nous allons organiser une rencontre sportive entre notre collège et le collège de Musutafu.

Tiens, c'est pas le collège de Hirose ça ?

Je tourne la tête et vois l'autre tapette.
Il a l'air désespéré.
Pourtant, il y aura son mec.
Pff, quel est l'intérêt de se foutre avec quelqu'un, de perdre son énergie là-dedans, si on ne fait pas en sorte que ça marche ?
Bref, je ne comprendrais jamais ce con et je n'ai pas envie.

A côté de lui, je vois le nerd.
Je sais pas s'il tremble de peur ou d'excitation.
Sûrement d'excitation vue comment il regarde son cahier.

Ce foutu cahier, je jure de le détruire.
Il faut vraiment être glauque pour dessiner des gens et marquer des infos sur eux sans leur dire.
Putain de taré.
En plus à quoi ça lui sert à lui ?
Il n'a rien.
Ces informations ne lui serviront à rien.
Je n'ai qu'un moins-que-rien.

Bon, autant me déconcentrer sur le cours plutôt que penser à ce con.

La journée passa.

Je monte dans mon bus et...
Tiens donc.

Enomoto : Tu ne viens pas ?
Kirishima : Je n'ai pas vraiment envie.

Wow, il se rebelle enfin lui ?

Enomoto : Pourquoi ça ?
Kirishima : Je-

Bakugo : Il a pas envie, fous lui la paix.

Ça c'est juste parce que je peux pas me blairer sa gueule de victime.
Il se tut directement et tourna le dos à l'autre.

Kirishima : Euh merci.
Bakugo : Je l'ai pas fait pour toi.
Kirishima : J'imagine, mais ça m'a quand même aider.
Bakugo : Pff.

Un frison me parcourus.
Putain depuis quand il fait aussi froid.

Kirishima : Tu as froid ?

Mais pourquoi il me parle encore lui ?

Bakugo : Non, enculé, je meurs de chaud.
Kirishima : Pourtant tu as la chair de poule.

Comment c'est possible d'être aussi con ?

Kirishima : Tu veux une veste ?
Bakugo : Plutôt crever.
Kirishima : Tu sais tu peux juste me la rendre demain et voilà.
Bakugo : Non.
Kirishima : Si tiens, pour te remercier de me ramener quand j'oublie et pour maintenant.

Putain ça caille.
Et puis merde, au pire, ça emmerdera son mec.

Bakugo : Ok, file.
Kirishima : Tiens.

Il enleva sa veste et me la posa à côté.
Je la pris et l'enfile.

Kirishima : C'est mieux j'imagine.
Bakugo : Oui, oui.

Comment c'est possible ? Il a un corps bouillant ou la veste a des chauffages intégrés.
Tiens, c'est la même veste que la dernière fois.

On entend son mec l'appelait.
Je remarque vite qu'il n'a pas envie de répondre, mais qu'il n'a pas l'air d'aimer les embrouilles cette victime.

Bakugo : Descends maintenant.
Kirishima : Mais ce n'est pas mon arrêt.
Bakugo : Fais bordel.
Kirishima : Euh ok.

Il descend et je le suis.
Je prends mon téléphone et appelle ma mère.

Bakugo : Ouais ouais, je me suis trompé...Ouais l'autre con aussi...Dépêche il caille.

Je raccroche.

Kirishima : Tu as encore froid ?
Bakugo : J'aime pas attendre.
Kirishima : Ah ok...Hum merci.
Bakugo : C'est juste pour la veste.

Ça remplace le merci, hors de question que je lui dise.

Kirishima : Euh...C'est ton collège Orudera ?
Bakugo : Oui et ?
Kirishima : Non pour savoir.

Je ne réponds même pas.
Je pense que si c'est sportif, on pourra utiliser son alter.
Apparemment il n'arrive pas à utiliser le sien.
Tiens, j'ai envie de me marrer.

Bakugo : Montre ton alter.
Kirishima : Euh pourquoi ?
Bakugo : Pour savoir à l'avance.
Kirishima : Euh, j'aime pas trop l'utiliser, il fait peur aux gens et je peux blesser les autres sans faire exprès.
Bakugo : Je m'en fou.
Kirishima : Bon ok.

Il tape ses poings entre eux.
Je vois sa peau devenue comme...Rocheuse, je dirai.

Bakugo : Un alter de durcissement ?

Merde, j'ai pensé à voix haute.
Il va croire que je m'intéresse à lui maintenant.
Fais chier.

Kirishima : Oui ! Mais je n'arrive pas encore à l'utiliser sur ton mon corps, pourtant, j'ai une amie qui arrive à faire sortir de l'acide de partout.

De l'acide ?
Un alter de brute ?
Putain c'est quoi ce collège.
Nous on se tape un sans alter, génial.

Mitsuki : Salut les garçons !
Kirishima : Bonjour Mitsuki.
Bakugo : Pas trop tôt.

À suivre...
Petite discussion et une vraie rencontre entre leur collège pour bientôt  !

Souviens toi  // KiribakuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant