chapitre 16

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Lynn.

Ca y est, c’est ce soir que nous allons a cette sortie entre 6. A savoir mon père, sa compagne, Christelle et Jeremiah puis bien sur Julmis et moi. Je ne saurais dire ce qui se passe exactement dans mon cœur en ce moment mais pour ce qui est de mon ventre je n’ai plus aucune question à me poser car la tout de suite c’est le grand 8 dans mon abdomen. C’est passer du plus haut au plus bas et bien sûr je ne contrôle rien. Pourtant ce n’est même pas encore le mariage, ce n’est qu’un diner entre mon copain et moi avec mon père ainsi que ma meilleure amie.
Quoi qu’il en soit, Christelle a l’air de bien supporter le stress enfin si elle est stressée.
Christelle : Relax Lynnoue, ce n’est qu’un diner pas besoin de stresser.
Moi : Qui ca moi je ne stresse pas le moins du monde. (elle me regarde) Bon d’accord un tantinet peu.( elle me regarde encore plus) Ok je stresse à en crever la dalle. C’est la première fois que je présente quelqu’un a mon père, je ne sais même pas s’il va l’apprécier et j’appréhende sa réaction et puis…
Elle me passe une claque derrière la tête qui a eu pour effet de me stopper dans toute ma panique.
Moi : Aie ! Pourquoi t’as fait ça ?
Christelle : A ton avis ? Pour te calmer. Déjà que nous partons dans une petite heure que tu n’as même pas encore pris ton bain, ne parlons même pas des petits préparatifs. Alors tu vas me faire le plaisir de juste lever ton joli petit cul de ce sofa pour te rendre dans la salle d’eau et prendre un bon bain chaud et moussant, puis tu me rejoins 15 minutes plus tard pour enfiler ta robe après que je t’aies un tant soit peu maquillée même quand pour toi ce n’est pas trop nécessaire. Allez dépêche, ouste.

J’obtempère néanmoins, puis je file sous la douche. Je prends le temps de bien de baigner. Un quart d’heure plus tard, j’étais en face de ma copine qui me maquillait légèrement car selon je suis déjà trop canon pour me mettre toute une couche de peinture inutile au visage. L’instant d’après j’avais déjà enfilé ma robe verte satin que j’accompagnais d’un talon pas trop haut et qui comme le dirait Joe Dwet File dans sa chanson fait ressortir mon dos, enfin plus mes fesses qu’autre chose mais je me garderais de le dire a qui que ce soit et je compte sur vous pour ne piper mot a Julmis même quand je sais que sa bouche va tomber de son visage quand il me verra.
Effectivement, quand il me vit, il resta tellement à me contempler que je commençais a me demander si j’avais bien fait de porter cet accoutrement finalement.
Moi : Attention tu baves.
Julmis : Encore heureux que je ne fasse que ça. Si tu vois ce que je veux dire.
Moi : Je ne vois nullement ce que vous voulez dire monsieur Julmis.( Mais bien évidemment je savais très bien de quoi monsieur parlait. Il est capable de me faire grimper au rideau rien qu’avec sa langue je vous laisse imaginer la suite)
Julmis : Tu veux tester ?
J’allais répliquer alors que mes joues viraient déjà au cramoisi quand ma copine vient nous interrompre.
Christelle : Vous aurez tout la nuit pour faire vos petites affaires mais la maintenant nous sommes attendus alors je vous prierais bien de sortir en direction de la voiture avant que je ne vous y oblige.
Nous obéîmes sans tarder car nous savons tous les deux de quoi elle est capable, nous en avons déjà payé les frais. Elle se dirigea vers son copain qu’elle prit le soin d’embrasser langoureusement avant de monter dans la voiture de Jeremiah. Et Julmis et moi nous fîmes pareils pour monter dans la sienne. Moins d’une dizaine de minutes plus tard, nous arrivions devant le restaurant que réserva mon père.
Quand nous rentrâmes ce fut, l’effervescence et l’euphorie que je lisais tant dans mes yeux que dans ceux de Christelle. Faut croire que mon père n’a pas fait les choses qu’a moitiés. Nous marchions vers une table que nous désigna une serveuse qui lorgnait trop Julmis à mon gout. Et je ne tardais pas à devenir jalouse, alors que je ne me connaissais pas si jalouse. Quoique je ne sois jamais vraiment tomber amoureuse avant.
Et ça ne me dérange pas trop de savoir que ce mec la soit à moi et uniquement mien. Il me convient bien sûr d’être taquine par ma meilleure amie qui ne manqua pas du tout mes agissements car sans trop le vouloir, je me suis un peu trop colle a Julmis enfin sur son torse et il ne se fit pas prier pour raffermir sa prise sur mon épaule.  Puis mon père arriva aux bras d’une charmante jeune femme qui n’a rien à envier à personne à mon avis. Elle doit être dans les 40 ans, pourtant c’est à peine si une ride ne vient passer sur son visage.

Isaac : Puisque tout le monde est là, je pense que nous pouvons nous asseoir, pour commencer à faire connaissances. J’espère que vous aimez le bœuf car c’est bien une côtelette de bœuf que j’ai commande pour ce soir.
A la seule évocation du plat du jour que le ventre de ma copine et le mien grondèrent d’un commun accord. Et ce fut l’hilarité générale car d’un coup tout le monde éclata de rire. Nous fumes servis et nous n’eûmes pas à attendre dix ans pour entamer joyeusement notre dégustation. Au bout d’un moment, mon père pris la parole et demanda.
Isaac : J’imagine que je n’ai pas à demander pour savoir que ce doit être Julmis. (J’acquiesçai) Vous vous êtes rencontrés comment ?
Julmis : Disons qu’une certaine personne me soit rentrée dedans alors que je marchais dans le couloir. Et que la fut le déclic d’un beau début d’histoire amoureuse.
Isaac : Dites donc, vous savez y faire avec les mots vous, seriez-vous écrivain par hasard ?
Je crus que j’allais m’étouffer en entendant cette question. Si tu savais, si seulement tu savais, tu ne poserais même pas la question. Mais à ma grande surprise, Julmis répondit dans un calme apparent.
Julmis : Non, en ce moment je travaille dans un entrepôt, mais j’ai à ma charge un centre d’accueil pour enfant orphelins ou autres. Vous vous doutez bien que parlez avec des enfants pareils, il faut savoir y faire avec les mots.
Isaac : Eh bien ma fille je crois que tu as décroché le gros lot.

Je lui retournai la question qu’il s’empressa de répondre, car leurs rencontres est tellement hilarante que   j’eus du mal à retenir mon rire. Ils se sont rencontres dans une piscine car semble-t-il que les deux se soient rentre dedans avant de tomber dans la piscine qui se trouvait juste derrière alors qu’ils étaient dans un hôtel. Le reste du diner fut très agréable, Christelle et Jeremiah intervenait de temps à autre ainsi que Allison, Julmis et moi.

Puis ce fut l’heure de rentrer, et nous nous séparons sans oublier de promettre une nouvelle rencontre. Et a peine arrivée en bas de l’immeuble que Julmis me porta à ma chambre car Jeremiah et Christelle étant sortis pour ne rentrer que demain matin, et que mon appartement plus proche, il commença à me couvrir de baisers auxquels je répondais avec fougue. Puis il me murmura ces mots qui eurent pour effet de me chauffer instantanément.
Julmis : Tu vas passer la plus torride nuit de ta vie. 

De l'amour pour un voleur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant