De l'amour pour un voleur.

Chapitre 21

PDV JULMIS

Ce n’est juste tout simplement pas possible, hier  soir encore je m’amusais comme un fou avec pour seul souci la fin de la soirée, voilà que maintenant ces deux personnes la viennent me faire chier. Décidément, je ne suis pas faire pour avoir la paix. Je tends la main pour reprendre mon téléphone pour lancer un appel d’urgence familiale si on peut appeler cela comme ça. Dès la première sonnerie elle me répond, à croire qu’elle attendait mon appel.

Moi : Jenna, c’est moi je crois que j’ai un petit problème là.
Jenna : et moi qui croyais que tu m’appelais pour prendre de mes nouvelles et aller prendre un verre, je suis déçue.
Moi : calme toi, si tu veux on peut aller le prendre ce verre, mais préviens les darons on aura besoin d’eux. J’appelle mon frère.
Jenna : ouh la, calme toi. Il se passe quoi ?
Moi : Il se passe que l’un de mes employeurs a besoin de mes services et que comme j’ai refusée, il veut s’en prendre a Lynn pour me faire chanter.
Jenna : comme si tu avais le vocal pour ça. Bref, on se voit dans une heure. Il faudra lui dire à ta jolie.
Moi : Ouais je m’en occupe.

Je raccroche et je vais prendre un bain. Une fois tout propre et prêts, je prends ma voiture que je démarre pour aller récupérer ma douce et tendre Lynn. Le trajet se fait dans un silence morbide. Avec une boule dans l’estomac, le quart d’heure que je mets pour arriver à destination se transforme en une éternité. Faudrait que je touche deux mots au maitre du temps sur quand il veut prolonger le temps car, quand je suis nerveux et en colère, ce n’est pas particulièrement le meilleur moment pour faire joujou avec sa manette. J’arrive pile au moment où je vois Christelle et Lynn sortir.

Elle ne me voit pas à la seconde, ce qui n’est pas le cas de sa meilleure amie qui lui fait signe. Elles s’embrassent et sa pote pars avec sa voiture tandis que ma copine se dirige vers moi. De mieux en mieux, comme ça au moins je n’aurais pas à expliquer à sa copine ce qui se passe, du moins pas sur le coup. Elle arrive et dépose ses lèvres sur les miennes et m’arrache un de ces voluptueux baiser qui ont pour pouvoir de me faire oublier mes problèmes le temps d’un instant.

Moi : Que me vaux l’honneur d’un si bel accueil ?!
Lynn : rien qui doive t’inquiéter, sinon le fait que je sois heureuse de te voir.
Moi : Moi aussi tu m’as manquée.
Lynn : ce n’est pas comme si on n’avait pas dormi ensemble.
Moi : Mouais, ce n’est pas faux…. En fait, tu ne rentres pas de suite.
Lynn : pourquoi ?
Moi : j’ai à te parler.
Jenna : on a à te parler.
Lynn : Jenna, c’est toi. Ça va ?
Jenna : ça pourrait être pire.
Lynn : ouh là vous me faites flipper.
Moi : calmes toi, aller suis moi. Je t’expliquerai.

Elle monte dans ma voiture et moins d’une demi-heure plus tard on est 6 assis dans notre QG si je peux dire ça. En train d’entendre ce qui se passe dans son dos, et comment elle peut s’en sortir indemne de tout ça.
Lynn : Donc vous m’expliquez que parce Julmis a refusé de bosser pour eux sous ma demande indirecte, je suis en danger.
Jamy : Tu as tout compris.
Jenna : ça va, ça pourrait être pire.

Mon cœur rate un battement. Alors j’ouvre la bouche pour la seconde fois depuis le début de la réunion.

Moi : Ah oui, tu pourrais m’expliquer comment ça pourrait être pire ?
Jenna : Calme toi, tu as un avantage considérable, car ces gars ne prévienne généralement pas quand ils comptent agir. Pour l’heure, ils te mettent la pression. Et puis, je sais pas pourquoi les héros dans les films ne le remarquent jamais, mais quand ils ont quelqu’un en otage pour forcer un autre à faire quelque chose, ils ne tuent pas leurs otages car ils savent qu’ils perdraient leurs atouts pour te forcer la main.
Mon père : Il est vrai que ce que tu  dis n’est pas dénué de bon sens, mais ce que tu ignores, c’est que quand on aime on est prêts à tout pour protéger ceux qu’on aime et ça ils le savent. Ils ne la tueront pas mais ça ne les empêcheras pas de la faire du mal.
Jamy : Je sais pas si vous l’avez oublier ou pas mais la principale concernée est juste en face de nous et elle attend que nous lui proposons une solution qui exclut le fait que mon frère ne  fasse ce boulot pour eux.
Mon père : Bon benh dans ce cas, il ne nous reste qu’une solution.
Lynn : Qui est… ?
Tous : RAMSES !
Lynn : C’est censé me rassurer ça ? Je le connais pas votre type avec son nom digne d’un pharaon. Je doute que pharaon nous sauve quand son pouvoir est révolu.
Jenna : Hein ?!
Moi : le sarcasme, c’est sa façon de gérer le stress.
Jenna : Ahh je vois. Donc attends quoi ?
Jamy : L’autorisation du chef.

Je prends quelques secondes pour comprendre que l’on parle de moi. Génial me voilà, chef d’une bande de voleur désormais. Sans jeux de mots.

Moi : Et puis merde ! Je crois qu’il est temps de faire appel à ce connard