PDV Julmis
Et je ne l’ai pas du tout déçu, enfin pour être clair, j’ai été tout sauf inefficace. Tellement, qu’elle avait du mal à ne pas trembler et je vous laisse deviner pourquoi. Bref, ce matin après avoir pris mon bain et être sorti de chez non sans l’avoir embrassé bien des fois, je me suis dirigé vers mon appartement. Quand j’y suis arrivé j’ai envoyé un message à Jenna pour qu’elle passe chez pour mettre au plan la finalité du plan. Enfin, quand je dis plan je parle plutôt de quoi faire pour rencontrer nos parents.
Même si ça ne doit pas être si difficile que ça, j’appréhende tout de même notre future rencontre. De plus je voudrais bien savoir pourquoi, après 27 années, ils se décident enfin à vouloir me rencontrer. C’est sûr qu’ils ont quelque chose derrière la tête et cela ne me dit rien qui vaille. Quoi qu’il puisse en être, je ne leur fais pas confiance et s’ils veulent rentrer dans ma vie ils peuvent toujours courir. Ils ont tout Beckham Street pour ça.
Pas plus qu’une demi-heure que Jenna frappait a la porte. C’est à se demander pourquoi il y a une sonnette dans cet immeuble, si a priori personne ne l’utilise. Bref, je la fais rentrer et sans crier gare elle s’étale sur le sofa puis commence déjà à déblatérer sur ma vie amoureuse. C’est qu’elle est déjà à l’aise avec moi, semble-t-il.
Moi : C’est que ma grande sœur prend déjà à cœur son devoir de protéger son petit frère des coups de cœur.
Jenna : oh ben tu sais j’ai déjà perdu trop de temps de ta vie pour ne pas m’attarder sur ta vie amoureuse. Mais entre nous, tu sais choisir toi. Je te jure, niveau choix tu sais y faire, Félicitations !
Moi : Ok la tu commences a être un peu envahissante. Bon oublions un peu ma vie amoureuse pour penser à nos géniteurs.
Jenna : Ça va. Pas besoin de te mettre en rogne. Calme-toi.
Moi : oh mais je suis très calme. Donc tu disais ne pas savoir que c’était ton père…
Jenna : notre père.
Moi : Peu importe, qui travaillait avec toi ?
Jenna : Techniquement, je travaillais avec lui mais j’avais plus l’étoffe de la secrétaire ou l’employée si tu préfères.
Moi : et je suis censé comprendre quelque chose de ce que tu viens de dire la ?
Jenna : bref, je veux dire qu’il était un peu comme un supérieur. Alors qu’en réalité on n’est pas beaucoup.
Moi : combien ?
Jenna : Juste nous deux.
Moi : génial, pendant une seconde, j’ai cru comprendre que c’était une sorte de réseaux des plus grands voleurs du monde.
Jenna : dis comme ça, ça y ressemble pas mal. On fait quoi ?
Moi : On va les appeler et donner un rendez-vous pour qu’on se rencontre tous les cinq. Je pense que nous devrions faire connaissance. Comment qu’ils s’appellent déjà ?
Jenna : Archer et Jada.
Moi : comme dans Jada Pinkett ?
Jenna : oui
Moi : super, ma mère est Jada Pinkett et c’est une voleuse professionnelle.Elle éclate de rire, ce qui a le don de me faire m’arrêter et voir ce que j’ai dit de drôle.
Jenna : non mais ce n’est pas vraiment Jada Pinkett. Non mais tu l’imagines être notre mère toi ? J’aime vraiment ta manière d’être intelligent et con à la fois. Finalement, je ne regrette pas que tu sois mon frère.
Moi : si tu le dis. Alors laisse-moi passer ce coup de fil, j’espère que Jamy sera disponible pour la rencontre.
Je pris le téléphone et je composai le numéro que je lisais sur le papier qui se trouve juste devant mes yeux. Le portable n’a pas le temps de sonner une fois que l’on décroche. Visiblement, quelqu’un devait attendre patiemment mon appel.
Moi : Allo, je peux parler à Jada et Archer ?
Archer : C’est moi Archer. Chérie, ton fils est à l’appareil.
Moi : Ah oui, bonjour.
Jada : Voyons, quelle manière de saluer ses parents !
Moi : Parce que tu aurais souhaité peut-être que je dise bonjour maman et papa je suis tellement content de vous entendre au téléphone alors que vous avez passé 27 foutues années loin de moi. Je suis maintenant prêt à vivre une vie de famille le plus vite possible !
Jada : Ce n’est pas ce que je voulais dire, excuse-moi.Je respirais un coup, histoire de me calmer avant que la colère ne m’emporte et ne me fasse dire quelque chose que je ne n’aurais pas vraiment souhaiter dire. Je repris mon appel et dis.
Moi : Bref, vous vous doutez que je n’appelle pas pour parler de la pluie et du beau temps. Je vous appelle pour organiser un rendez-vous avec vous, ma sœur, et mon grand frère. A moins bien sûr que je doive ajouter un couvert de plus, s’il y a d’autre membre de la famille dont je ne soupçonnerais pas l’existence.
Archer : On l’a mérité celui-là, on est d’accord. Quand sera le mieux pour vous ?
Moi : La semaine prochaine, si ça ne vous dérange pas. De préférence, mardi matin vers les 11hrs. Je réserve pour cinq. Ça vous va.
Archer : ça nous va. On se dit à Mardi alors.
Moi : Je vous enverrais l’adresse de notre lieu de rencontre plus tard.Je raccrochai et je vis Jenna en face de moi, bouche bée en train de me regarder comme si elle avait vu un fantôme, avant de sourire et de commencer à applaudir.
Jenna : Dis donc, tu n’y es pas allé de mains morte. C’est donc comme ça que tu négocies avec tes embaucheurs ? Avec des manières comme celles-ci, il n’y a pas de fortes chances qu’ils te derespectent une seule fois. J’aime ça avec toi. Je devrais t’embaucher comme mon négociateur personnel.
Moi : Tu peux toujours courir, tu ne me verras pas négocier pour toi.
Jenna : Ben quoi ? Tu m’aimes plus ?
Moi : Okay toi t’as besoin d’un bon coup de pied au cul pour que tu dégages de chez moi. Tu avertiras Jamy de ma part pour le rendez-vous.
Jenna : Ouais bien sur compte sur moi.
Elle s’éclipse et pendant ce temps-là. Je me mets en tête de me calmer pour ne pas m’énerver car je sens que mardi ne sera pas de tout repos.
VOUS LISEZ
De l'amour pour un voleur.
AcciónLynn Johansson, une femme vertueuse de 25 ans et professeur de littérature à l'université de Beckham Street. Elle vit en colocation avec sa meilleure amie d'enfance Christelle Jones. Sa vie était très paisible. Jusqu'à ce que Julmis Johnson débarque...