Il est la clé de mon cœur, et je suis l'amour de sa vie

L'Élite

Cela fait maintenant une semaine, une semaine que je n'ai plus de nouvelles, ni d'oncle Shi, ni de cette sélection. Oncle shi avait envoyé un message à tout le monde pour nous prévenir qu'il ne donnerait pas de cours avant un certain temps. 

Je me demandais qu'est-ce qu'il avait bien pu se passer, moi, comme tous les autres élèves, nous avions fini le test; après m'être battue dans ce tunnel, je m'étais retrouvée dans une pièce, où j'ai dû répondre à toutes sortes de questions, analyser des mannequins assis autour d'une table imitant une scène ou un crime avait eu lieu, j'ai dû aussi tirer avec toutes sortes d'armes à feux, j'ai du résoudre plusieurs énigme trouver des solutions a des problèmes, et pour pouvoir sortir j'ai dû trouver des indices à plusieurs endroits diffèrent j'avais fait en sorte de tout bien faire et pourtant, comme chaque matin, encore, je me lève, et vais travailler, à la boutique, sans aucune nouvelle avec en prime mon épaule, qui avait accueilli une balle en son intérieur; lors du test, j'avais réussi à arrêter les saignements à l'aide d'un garrot, mais la douleur étais restait présente dans chaque partie de mon corps. J'avais été chez un médecin qui était en contact avec ma mère, il a fait du mieux qu'il a pu pour la retirer, et bien évidemment, je lui ai demandé de garder le secret. Aujourd'hui encore, ma journée de travail se passa bien, rien de nouveau.

À la fin de ma journée, Maria et Evan m'invitèrent au restaurant, invitation que j'ai poliment refusais.

Après avoir saluer Maria, Evan, je sortis de la boutique, en commencent à me diriger vers ma voiture, quand une voiture s'arrêta devant moi, un jeune homme vêtu d'un costume sortis de la voiture et s'approche de moi.

- Vous êtes bien Aria Costa ?

- Oui c'est moi. Et vous qui êtes vous ?

- Si vous voulez bien me suivre. Votre maître vous attend.

- Mon Maître ? C'est mon maître qui vous a envoyé ?

-Oui, en quelques sorte.

- Alors appelez-le pour confirmer vos dires, au cas contraire je ne vous suivrais pas.

- S'il vous plaît mademoiselle, ne compliquez pas les choses et suivez-nous.

Nous ? Qui était le "nous" ? Je me penche légèrement sur le côté et je vois un autre homme en plus du chauffeur à l'arrière de la voiture une arme à la main, tout ça ne me disait rien de bon mais vraiment rien de bon.

-J'ai été claire, il me semble. Prouvez-moi que mon Maître vous a envoyé me chercher et je vous suivrais.

Il souffla de mécontentement mais finit par sortir un téléphone de sa poche et appela je ne sais qui.

- Oui Allo, non, nous sommes encore là-bas, oui, elle veut une preuve, oui très bien, nous arrivons. Il raccroche, et me toise du regard.

- Votre Maître vous demande de venir sans faire d'histoires. Les résultats des tests vont vous être donnés.

Et cette fois, c'est à mon tour de souffler de mécontentement. Malgré mes quelques doutes qui persistaient encore, je montai dans la voiture. Je mentirais si je disais que cette voiture n'était pas sublime. Un silence total régnait dans la voiture. Je priai pour que nous arrivions vite.

Finalement, après, je dirais, deux bonnes heures de routes insupportables on s'arrêta enfin, et celui qui m'avait quelques heures plus tôt demandé de monter dans la voiture m'aida à sortir. Impressionnée et choquée en voyant l'endroit où nous étions arrivés, je dus me pincer à plusieurs reprises avant d'y croire; devant moi, un énorme château se tenait, là, fier et majestueux, des centaines de lumières éclairaient un chemin entouré d'arbres, de fleurs, des fontaines majestueuses sculptées avec une précision hors norme: tout était si grandiose ! Si l'extérieur était aussi joli, je ne voulais qu'une chose, voir l'intérieur. Alors, c'est avec une petite excitation que je dissimulais bien sur, je suivis l'homme de la voiture, en gardant toutefois à l'esprit que cela pouvait être un piège. L'homme m'emmena dans une chambre, qui était tout simplement divine : un grand lit était au milieu un énorme dressing était à droite des tapis en velours étaient au sol, des tableaux magnifiques étaient accrochés dans toute la chambre, des lustres pendaient au plafond, c'était juste incroyablement magique ! Il y avait cette touche dorée or qui faisait adulte mais il y avait également cette touche de rose doux qui donnait un air enfantin et à la fois féminine à cette pièce, charmante et jolie mais pas à mon goût, je préfère les choses plus sombre qui font pensais à la solitude le monde ou je baigne depuis longtemps. Je me dirigeais vers une petite table qui était au milieu de la pièce, une petite enveloppe était posée dessus avec écrit "Pour Aria", je la pris l'ouvris, et la lus.