Floue

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Le lendemain... pdv raconté d'un regard extérieur (on est dans un des cauchemars de Aria)

La cheminée est allumée, l'odeur du bois, le crépitement du feu, les aiguilles de l'horloge qui tournent, le bruit saccadé du stylo sur le papier, les respirations de l'homme assis en face de la jeune fille qui se tient debout la tête baissée, les mains derrière le dos, son regard dur, perdu, troublé, attendant que l'homme s'adresse à elle. L'homme pose son stylo, se lève, allume une cigarette, s'avance vers la jeune fille, la dépassant, ouvrant un tiroir du meuble derrière elle, et sortant une petite mallette grise. Il referme le tiroir, prend une chaise et la place à côté de la jeune fille, lui ordonnant de s'asseoir.


-Papa... Je suis désolée. Je ne voulais pas, je te le promets. Je n'ai rien souhaité de tout ça.


- Tu vois ma chérie, c'est là le problème avec toi. C'est que tu fais tout pour parvenir à tes fins, tu vas à l'encontre de mes ordres, et ensuite tu dis regretter. Tu n'assumes pas d'avoir fauté. Si tu avais au moins le cran d'assumer tes erreurs.


- Papa, pardonne-moi... pitié pour cette fois. Ne me punis pas. Je ne supporte plus ces injections, elles me rendent folle

- Chuuuut chuuut, un peu de silence ma fille, un peu de silence, ces injections ne te rendent pas folle, tu es déjà folle. Ces injections te permettent juste d'alimenter cette folie en toi.

- Mais elles me font du mal, j'ai mal papa, j'ai affreusement mal.

- Et alors ? En quoi c'est mon souci, mon seul plaisir, c'est de te voir souffrir, et en plus, tu mets utile dans cet état.

- Si tu continues, je vais finir par mourir et une fois morte, je te servirais à rien.

- Oui, mais tu oublies qu'il y a plein de personnes avec qui je peux m'amuser. Pourquoi est-ce que je devrais te garder vivante ?

- Parce que même si tu me hais, au fond de toi, tu ne voudrais pas faire souffrir quelqu'un d'autre que moi. Tu aimes me voir aux portes de la mort chaque soir parce que tu aimes le fait d'avoir du pouvoir sur moi, parce que à ma place, tu vois Maman !!!

- FERME-LA !!!

L'homme gifle la jeune fille qui tombe à terre, défait sa ceinture et commence à l'utiliser comme fouet sur sa fille. 

Il la frappe encore et encore jusqu'à ce que son dos se mette à saigner et que son pull soit taché par son sang. Il jette la ceinture sur le côté, prend la mallette, l'ouvre et prend une seringue. Il plante l'aiguille dans la nuque de sa fille et introduit le liquide contenu par la seringue. Une fois tout le liquide introduit dans le corps de la jeune fille, il se penche à son oreille et lui chuchote «ma petite chérie, ma Aria adorée, je suis et j'ai été et je serais ton pire cauchemar pour le reste de tes jours».

 Après ces quelques mots, il se lève et rigole fort, il rit à gorge déployée, Aria gisant au sol des larmes silencieuses coulent lentement le long de ses joue; ses mains tremblantes recouvrant ses oreilles tandis que son père rit encore et encore. Il rit jusqu'à en cracher du sang. Il rit jusqu'à ce que ses yeux deviennent rouges. Il rit jusqu'à ce que ses oreilles se mettent à saigner. Aria se met à crier et à hurler, elle se lève et commence à casser tout ce qui se trouve autour d'elle, criant qu'elle n'en pouvait plus...

pdv de Alec


 J'étais entrain de trier des papiers, en compagnie de Carl et Alec, quand on entendit des cris qui provenaient de la chambre de Aria. Carl et Alec prirent leurs armes, moi également et on fonça en direction de la chambre. Arrivés à l'intérieur on la vit en train de jeter les cousins au sol; elle avait tout déchiré et cassé. Elle était en êtats de choc, elle n'était même pas réveillée. Je me précipitai vers elle et lui prit les bras pour la calmer, chose impossible puisqu'elle se débattait comme un tigre.

Il est la clé de mon cœur, et je suis l'amour de sa vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant