Entrainement

34 7 24
                                    

 Arrivée à la maison, je vis de la lumière. Je compris alors que ma mère était rentrée. C'est tout sourire que je l'appelle tout en ayant hâte de lui apprendre que j'ai pu décroché ce poste, il faut dire que la plus part des jobs que ma mère me faisait essayer était bien pourris ou alors c'est moi qui l'étais, j'ai du mal à me sentir à l'aise avec les gens que je ne connais pas, dans le sens ou je ne suis pas très démonstratif niveau sentiment je sais très bien m'exprimé et les gens aimaient ma façon de parler je sais mettre les gens à l'aise mais quand ils devenaient trop tactile ou trop chaleureux ça en devenait insupportable. J'entrai et l'appelais une fois puis deux. Aucune réponse. Étrange. J'allais à la cuisine, posai la pizza et retournai au salon. Je ne la vis toujours pas. Je l'appelai encore plusieurs fois, aucune réponse. Je suis prise d'un étrange pressentiment, je ne laisse pas la panique me submergé je prend le temps de souffler. Je décidais d'aller dans la cuisine et de me dirigeai vers un petit tableau accroché au mur; c'était une ancienne peinture que ma mère chérissait beaucoup, une jeune danseuse italienne vêtue d'une robe rouge sur la pointe des pieds les bras levai vers le haut de façon élégante dansait sur un parterre polie qui reflétais parfaitement sa silhouette , les cheveux noirs remonter en chignon, le visage incliné vers le bas les yeux fermé ces même yeux qui parlaient pour elle en affichant toute la mélancolie de cette peinture, une vraie merveille. Je décrochais le tableau  laissant apparaître un petit coffre gris. Je composai le code et sortis un 9mm*. Je le chargeai et je fis jouer le cran de sécurité. Je refermai le coffre et remis le tableau. J'avançai lentement l'arme en main pointée vers l'avant et décidai de refaire un tour dans le salon frôlant chaque mur en visant chaque coin, comme ils me l'avaient appris. 

Je continuais d'avançai comme ça jusqu'à la porte du bureau de ma mère; il y a de la lumière, je me mis dos à la porte, j'ouvris doucement, je regardai le bureau de ma mère derrière la porte et puis à droite... et elle était là allongée sur le canapé le PC allumé près d'elle, les écouteurs dans ses oreilles ! Je soufflai de soulagement et remis le cran de sécurité à mon arme et la mis à l'arrière de mon pantalon. Je retournai au salon chercher un plaid et je le dépliai pour recouvrir ma mère avec. Pour une fois qu'elle dormait, j'allai la laisser se reposer. Je fermai son PC, rangeai tous ses papiers, lui retirai ses écouteurs. Elle marmonna quelques mots indescriptibles. Je souris. J'éteignis la lumière et sortis à pas de loup. 

Vous devez sûrement  pensez que j'ai réagi de façon extrême en sortant cette arme, mais c'est une triste réalité, ma triste réalité j'ai beau vivre comme une personne "normale" il n'y a rien de normal chez moi j'ai grandis dans un milieu peu commun ou les slogans "bat toi pour survivre sinon abandonne et meure en lâche"  "même quand tu pense avoir tout donner n'y crois pas ne laisse pas ton corp suivre ceux des faibles" et j'aurais beau me cacher ou avancer à tâtons dans le dénis absolue le fait est que je ne peux fuir tout ça tout ça. Peut-être que j'avais un peu exagéré. certes, mais en réalité, c'est que j'ai agis par automatisme, d'anciennes habitudes qui reviennent...
Je ne fais pas partie des personnes qui vivent généralement le jour mais plutôt la nuit. La nuit, c'est une autre histoire. Je suis une autre personne, une personne différente et je ne pourrais jamais changer.

Après avoir mangé une part de la pizza, je la mis au frigo, jetai un dernier coup d'œil au bureau de ma mère pour m'assurer qu'elle dort. Je montai ensuite dans ma chambre, rangeai mes affaires, allai à la salle de bains et pris une douche qui me détendit.

Une fois fini, je séchai mes cheveux et comme à leur habitude ils restèrent lisses à la racine et arrivés à la moitié ils bouclèrent. Mais cette fois, je décidai de les lisser et de les attacher en une haute queue de cheval je pouvais alors constater qu'ils avaient encore poussé, même attacher ils descendaient jusqu'au bas de mes fesses  . Ensuite je les réunis en une grande queue de cheval. Je mis du mascara, un trait d'eyeliner un rose à lèvre léger et re mis le même collier qui ne me quittais presque jamais deux cœurs qui se lie à leurs bout. Comme tenue, je mis un cargo noir accompagné d'un crop top blanc le tout avec une petite veste noire assez légère et enfin des talons noirs; dernière chose, le parfum et hop, j'étais fin prête.

Il est la clé de mon cœur, et je suis l'amour de sa vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant