Dans la maison, tous se regardaient avec des regards accusateurs. Ils formaient un cercle, et juste au milieu de ce cercle se trouvait le corps sans vie de Frédéric, un riche homme d'affaires qui avait trois enfants, deux filles, et un garçon. Il venait tout juste de rendre l'âme juste sous les yeux de sa famille, suite à une lente agonie. Ils essayaient de le réanimer, mais en vain. Peu de temps après, les policiers vinrent sur les lieux.
Une semaine passait, et le corps de monsieur Frédéric était toujours entre les mains du médecin légiste. Pourtant, les ambulanciers leurs avait affirmé qu'il était mort d'une crise cardiaque dû à son âge très avancé. Alors pourquoi une autopsie ?
Dans la maison familiale, la sonnerie d'un téléphone portable brisa le silence du deuil. C'était celui de Mika, l'épouse de monsieur Frédéric. Lorsqu'elle vit le numéro s'afficher, elle s'empressa de décrocher avant de marquer un temps de pause puis d'une voix douce, elle disait :
- Allô, qui est ce ?
- Bonjour madame, je suis l'officier Jean Gnamien. Nous avons besoin de rencontrer tous ceux qui étaient présents lors du décès de monsieur Frédéric, sans exception. Demain soir, cela vous convient-il ?
- Ou... Oui... Mais pourquoi ? Avez-vous découvert quelque chose ?
- Nous en discuterons. À demain madame. Disait l'officier avant de raccrocher.
Le lendemain soir, comme convenu tous ceux qui étaient présent le jour du décès étaient rassemblés. Ils étaient tous tendus et nerveux. Puis, l'on sonna à la porte. C'était l'officier Jean Gnamien. À peine entré, il se mit à fusiller tout le monde du regard avant de s'asseoir sans dire un mot. Exacerbée par son silence, l'une des filles du défunt, Ella, s'adressa à l'officier.
- Pourquoi ce silence !? Parlez ! Dites quelque chose !
L'officier se leva et prit la parole.
- Vous tous ici, je dis bien vous tous, vous êtes considérés comme suspects dans l'assassinat de monsieur Frédéric. Nous avons trouvé des traces de venins de cobra dans son sang. L'absence de marque de morsure de serpent suggère qu'il a été empoisonné. Le coupable lui a fait ingéré d'une façon ou d'une autre la substance. Ce venin contient des neurotoxines qui affectent le système nerveux, paralyse le corps, puis plonge la victime dans une lente agonie.
À la suite de cette révélation, Mika tomba dans les pommes. Tous s'empressèrent autour d'elle pour voir son état, tous sauf l'ainée Juliane qui semblait être troublé par l'annonce faite par l'officier sur l'empoisonnement de sieur Frédéric. L'officier était lui aussi très paniqué et inquiet pour elle. Peu de temps après, Mika retrouva ses esprits sous les soupirs de soulagement de toute la bande qui restaient tout de même choquer suite à la nouvelle. L'officier qui s'apprêtait à partir, s'adressa une dernière fois à la famille.
- Je ferai tout mon possible pour résoudre cette histoire. Le criminel pourrira derrière les barreaux.
Accompagnés de son collègue, l'officier Jack, Gnamien entrepris une enquête plus approfondie. Plus l'enquête avançait et plus elle s'avérait être plus difficile que prévue.
- Gnamien, si nous avions eu des échantillons de ce qu'il avait mangé, ça aurait été plus simple. Confia Jack.
- L'autopsie nous a déjà révélé qu'il n'y avait aucune trace du poison dans la nourriture.
- Peut-être qu'on le lui a injecté via une seringue ?
- C'est possible, mais qui pourrait avoir le mobile pour faire cela ? Questionna Gnamien.
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Les Écrits du JEA
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