Cette nuit là, j'étais encore plongé dans le travail. Je n'arrivais pas à trouvé le sommeil, car encore sous le choc de ma dernière rupture. Je l'aimais tellement mais ce connard n'a pas trouvé mieux que de me tromper avec ma meilleure amie. Et elle que je considérait comme ma sœur, comment avait elle pu me faire ça ?
Au final, je me retrouvais seul et cela était mieux ainsi. J'étais sur mon portable quand j'entendis du bruit provenant du salon, au rez-de-chaussée. Vivant seul dans cette petite duplex, je compris très vite l'origine de ce bruit.
Instantanément je saisi mon téléphone et je composais le numéro de la police. Une fois ceux-ci alerté, je décidais de descendre pour aller voir. Munir d'une petite paire de ciseaux, je descendais les marches d'un pas de velours. Arrivée en bas, je vis cette silhouette fouiller dans les tiroirs du salon et sous les tapis. Pris de panique je décidais de remonter dans ma chambre et de m'enfermer jusqu'à l'arrivée des secours mais, au moment où je me retournais pour m'en aller, je sentais ses grandes mains me saisir le poignet. D'un geste violant, il me projetait par terre. Je me débattait de toute mes forces mais rien à faire, il était le plus fort !Il se mit à me mettre plusieurs gifles en me demandant de me tenir tranquille ou sinon je risquais de ne plus jamais voir la lumière du jour. J'obeissais les larmes aux yeux car mine de rien, ses mains faisaient horriblement mal. Malgré l'obscurité qui régnait, je le sentais m'observer, me mater avec attention. Cela ne m'étonnais guère car pour la nuit, j'avais pour seul tenue, un body et une mini culotte. Il approchait ses mains vers moi avant de glisser ses doigts aux milieux de mes seins. J'avais peur... Car je redoutais une seule chose à ce moment précis, le viol ! Mais ma chance, un jeu de lumière bleu et rouge, mit fin à la scène. Alerté par mes hurlements, les policiers défonçaient ma porte et le neutralisait, avant de l'embarquer pour le commissariat.
Le policier qui était venu prendre de mes nouvelles me demandait de le retrouver demain au commissariat afin de déposer ma plainte. Le lendemain, je me rendis au poste de police. J'étais un peu bouleversé mais ça allait. J'avais eu du mal à m'endormir. Le policier m'expliquait la situation, mais au moment où j'allais déposer ma plainte, je vis mon cambrioleur, menotte en main, passer au loin. À la vue de ce dernier, je décidais de retirer ma plainte, à la surprise de tous, avant de m'en aller sans dire un mot.
Le soir venu, je ne pouvais enlever cette image de ce criminelle. Comment était ce possible ? Comment était il concevable que mon cambrioleur soit beau comme un dieu ! Son visage rayonnant me fit perdre mes moyens devant le commissaire de police, empêchant la justice de faire son travail.
Il faut que je le revois ! Me disais-je tout en suant de désir.
Mais mon souhait allait très vite être exaucé. En effet cette même nuit, alors que je me trouvais au salon à regarder la télévision, j'entendis un bruit provenant de la cuisine. Poussé par la curiosité ou le désir, je me précipitais dans la pièce lorsque je le vis, essayant d'entrer par une fenêtre.
Tu ne peux pas passer par la porte d'entrée comme tout le monde ? Lui disais-je sur un ton ironique car en effet, c'était une drôle de manière de parler à quelqu'un qui essayait d'entrer par effraction dans ma maison.L'habitude. Désolé. Je voulais juste vous remercier de ne pas avoir déposé une plainte contre moi.
Pour un criminel, je le trouvais poli et courtois. J'avais dû mal à croire que c'était lui qui m'avait enflé les joues la veille.
Je ne saurais t'expliquer pourquoi je ne l'ai pas fait...lui disais je en détournant le regard.
En effet, il était à croqué. Maintenant que je le voyais de plus prêt, je pouvais parfaitement distinguer les traits fins de son visage, ses belles lèvres roses et attirante et son immense taille. Une fois entrée, il s'approcha de moi et me fit une caresse au niveau de la joue. Lorsque ses mains entrèrent en contact avec ma peau, un frisson parcourut tout mon corps.
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