Chapitre 13

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Le reste du trajet se passe en silence. Je suis dans mes pensées et Chloé à les yeux rivés sur la route. Mes doigts touche, comme par réflexe ma chaîne où, en pendentif se trouve une bague que je n'aurais jamais l'occasion de passer à son doigt. Cette bague est un héritage familial et ma mère me l'a confiée pour que je la passe au doigt de l'amour de ma vie. Cest une bague en or très fine avec à son centre un diaman très discret.

Une fois arrivé à l'appartement, je nous sert deux verres de skotch et nous nous dirigeons vers le toit. Seulement quelques marches me sépare de l'endroit où je me sens le plus en sécuritée sur cette terre depuis deux ans.

J'ai au moins besoin de ça ce soir ! Le skotch c'est dans la famille depuis des décennies. Mon père en buvait ainsi que mon grand père et c'est maintenant à mon tour de perpétuer cette "tradition". Certes ce n'est pas la meilleur des traditions mais ça en reste une quand même. J'ai toujours une petit pensée pour eux et je les revois encore assis sur ce vieux canapé à parler politique avec un cigare dans une main et le skotch dans l'autre.

Une fois installée sur les poufs, je jette ma tête en arrière et observe les étoiles. J'aime à penser qu'elle veille sur moi de la où elle est. Des images d'elle me reviennent en tête. Je revois ... je revis tous les fou rire qu'on a pu avoir lorsque je lui enfoncé mes doigts dans ses côtes poir la faire encore un peu plus éclaté de rire. Ce rire si communicatif et tellement doux à entendre.
Et plusieurs fois le visage de cette prof se confond avec son visage à elle. Je fronce les sourcils essayant de la faire sortir de ma tête pour revivre quelques secondes encore tous ces moments que nous avons passés mais rien à faire. Je vois son visage angélique, ses jolies yeux. Ses yeux qui m'ont tant de fois scruté, analysés et qui essaie encore aujourd'hui de me déchiffrer. Et ce sourire, se sourire qui m'a rappelle tellement Julia.

Prise de nostalgie, une larme coule le long de ma joue et je l'efface d'un revers de main. Je sens le regard de Chloé sur moi mais je ne bouge pas, je suis bien là. Vraiment bien. Le vent me fouette doucement le visage et s'engouffre sous mon tee-shirt me faisant frissonner, le silence de la nuit m'apaise malgré les centaines de voitures se trouvant trente mètres plus bas effectuant des vas et viens incessant que ce soit de jour comme de nuit. Sa main effleure la mienne et ses doigts se lient au mien. Je ne bouge pas, je susi bien la. Je lève alors le bras et la tire vers moi. Elle s'allonge alors sur moi et nous regardons toute les deux les étoile pensant chacune à des personne chère partis beaucoup trop tot. Je la sert dans mes bras et nous restons ainsi, dans cette position durant de longues minutes. Ça présence m'apaise et nous n'avons pas besoin de parler dans ces moments là. Je remarque qu'elle commence à avoir froid car de léger tremblement s'échappent de son corps mais elle n'ose pas briser ce moment.

- Aller, viens on rentre. Lui dis-je en me détachant d'elle tout en lui donnant une légère tape sur la cuisse. Je vais commander un truc à manger et après on se mate un film. Va prendre une douche chaude tu es transit de froid.

- Un jolie programme, pour une jolie soirée d'automne. Me dit-elle en rigolant en me tirant à l'intérieur.

Je jette un dernier coup d'œil dans le ciel avant de refermer la porte et essuie la dernière l'arme qui coulera de la soirée.

Une fois à l'intérieur nous partons nous changer et attendons que le repas soit livré. Je la laisse choisir comme à chaque fois le film et pars rapidement prendre une douche. Je ne cesse de penser à cette femme mais je ne comprend pas réellement encore pourquoi. J'ai quelques doute mais je décide de les laisser de côté encore quelques semaines. Je n'ai pas envie de penser à ça maintenant.

Un problème à la fois.

La soirée se passe tranquillement et nous partons nous coucher comme d'habitude dans mon lit et Chloé dans mes bras. Je remonte la couette sur nos deux corps et lâche un rale de bien-être, enfin prête à m'endormir. Mais ce n'étais sans compter l'intervention de Chloé.

- Tu ne veux pas en parler ?

J'aime Chloé pour ça. Nous n'avons pas besoin de parler pour savoir ce que l'autre pense. Ça marche beaucoup mieux pour elle que pour moi soit dis en passant. Elle a toujours su lire en moi très facilement et c'est quelque chose d'assez frustrant car il m'est difficile de lui cacher mes pensées ainsi que mes sentiments.

- Non, toujours pas. Lui dis-je en souriant malgré moi, lui faisant un bisous sur la joue.

- Bonne nuit Aladin.

- Mais arrête de m'appeller comme ca. Lui dis-je en la chatouillant ce qui lui provoque un éclat de rire assez aiguë.

- Arrête, arrête. Ok d'accord. Je t'appellerai plus comme ça.

- Tu as plutôt intérêt oui. Aller bonne nuit.

On rigole et elle revient se glisser dans mes bras d'où elle était partie lorsque je lui ai fait les chatouilles. Nous ne mettons pas longtemps à nous endormir. Je sais déjà que je vais passer une nuit agitée après avoir revu ce bar. Je plonge dans les bras de morphée et vie encore une fois cette soirée. Je me réveil en hurlant son prénom et remarque que Chloé à déjà mon visage et coupe et essaie de me faire revenir à la réalitée. Je mets quelques secondes à m'en remettre et je plonge alors dans ses yeux.

- Escuse moi de t'avoir réveillé Chloé.

- Il n'y a aucun soucis ma belle. Reviens te coucher le réveil sonne dans moins de trois heures. Me demande t'elle en me tirant vers elle.

Je me recouche le temps qu'elle s'endorme mais je sais déjà que je n'arriverais pas à me rendormir. Lorsque je suis sur que Chloé soit endormie profondément je me lève pour aller me passer un coup d'eau sur le visage. Je pars vers le toit, allume une cigarette et bois une gorgée du skotch que je me suis servi avant de sortir. Mes yeux sont obnubilé par cette fumée qui s'envole.

Tout fini par s'envoler de toute facon.

Une fois ma cigarette fini je l'écrase dans mon cendrier et retourne me coucher au côté de Chloé. J'observe son visage qui a l'air si paisible.

Elle vit seul dans un appartement pas très loin du mien mais elle passe la plupart des ses soirées avec moi. Je trouve qu'elle paie un loyer pour rien. En plus au prix de la vie actuellement on pourrait presque faire une collocation mais on s'est toujours dis qu'il nous fallait notre espace chacune pour arrivé à avoir nos moment de tranquillité loin l'une de l'autre, ce qui est de temps en temps vraiment pas plus mal. Je reste la à penser à tout et n'importe quoi tout en passant ma main dans ces cheveux et attendant surtout que le temps passe pour enfin pouvoir partir à la fac. Je n'aurais jamais penser dire ça un jour, mais lorsque mes nuits se passent comme ça je préfère de loin être en cour à me faire chier que d'être chez moi emprunt à tous mes démons du passé.

Le réveil sonne enfin et nous partons prendre un petit déjeuner rapide pour ma part, et je laisse Chloé se réveiller et se préparer dans son coin. Je n'est pas pu refermer l'œil de la nuit et je ressens la fatigue maintenant alors que la journée n'a pas encore commencée. Un grand café noir pour nous deux et on est partie.

Arrivé sur le parking avec un petit quart d'heure d'avance, nous nous dirigeons vers le coin fumeur comme tous les matins depuis la rentrée. Il faut vraiment que j'arrête cette merde avant que ça ne me tue moi aussi. Mes yeux sont rivés sur le parking et je vois descendre d'une jolie voiture blanche cette femme. Je suis tellement concentrée sur elle que je n'entends pas Adrien, le nouvel ami de Chloé arriver. Ce dernier lui fait la bise et me salut. Je lui répond rapidement et fixe une nouvelle fois cette femme qui se dirige vers nous avec un grand sourire. Ce sourire me rappelle beaucoup de bon souvenir mais me rappelle aussi que je ne le re verrais jamais plus sur ce visage que j'ai tant aimé.

Mon visage se ferme malgré moi et le sien devient inquiet. Je remarque dans ses yeux, le même regard qu'elle a eu hier quand je me suis rapprochée d'elle un peu trop rapidement. Elle continu sa route vers l'entrée du bâtiment tout en me jetant plusieurs regard.

- Je passe au toilette, on se rejoins en cour. Dis-je à Chloé et Adrien au passage tout en récupérant mon sac et me dirigeant moi aussi vers l'entrée du bâtiment.

Madame PARODOWSKIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant