Chapitre 19

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POV Christelle

Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Plus je m'éloigne de cette fille et plus j'ai envie de la voir, mais lorsque je suis proche d'elle j'ai qu'une envie : m'en éloigner. Je monte dans ma voiture et rejoins moi aussi l'aéroport pour rentrer en France et fêter Noël avec Laura et sa famille comme depuis des années maintenant. Ensuite elle prendra le même avion que moi pour venir fêter le nouvel ans sur New-York. Je me gare et tire ma grosse valise jusqu'au borne d'enregistrement. Je me rend alors compte en levant les yeux vers les écrans que je suis hyper en retard et que les hôtesse m'appellent au micro ainsi que quatre autres personnes. J'arrive en courant tout en tirant ma valise cabine qui est quasi vide juste avant la fermeture des portes et remercie les hôtesse avant de rentrer dans l'avion toute essoufflée. Je salut le personnel et une hôtesse m'indique ma rangée ainsi que mon siège en me tendant mon billet tout en me souhaitant un agréable vol.

Je me dirige vers le fond de l'avion et ... merde quoi. Le sors s'acharne ou quoi ? Je pourrais reconnaître ce visage entre mille. Quel était la probabilitée que nous prenions le même avion, à la même heure, le même jour, pour nous rendre au même endroit.

Elle ne m'a pas encore vue car elle est plongée dans un bouquin avec des écouteurs dans les oreilles. Et devinez quoi ???

Oui exactement ! Mon siège se trouve à côté du sien. Sinon c'est pas drôle.

Je mets ma valise dans le compartiment prévue à cet effet qui se trouve juste au dessus du siège et sens un regard sur moi. Avant même de baisser les yeux, je sais déjà que c'est elle qui me fixe et lorsque je baisse le regard je remarque le sien rivé sur un bout de mon ventre qui c'était découvert lorsque je m'étais ma valise au dessus de nos têtes. Elle fixe mon tatouage et des lors qu'elle remarque que je la regarde, elle détourne son regard et se replonge dans son bouquin.

Après dix minutes, l'avion affiche complet. Moi qui espérais pourvoir changer de place après le décollage c'est mort. L'équipage annonce les mesures de sécuritée et l'avion prend de la vitesse avant de décoller. C'est parti pour six heures de vol jusqu'à Paris. Je met en route un film et aggrippe l'accoudoir à chaque secousse. Le vol va être long, vraiment très long.

Je regarde un premier film et pique du nez au début du second. Lorsque je me réveille, donc après trente minutes ( courte sieste ), mon film n'a même pas fini, je sens un poids sur mon bras. Je baisse les yeux sur mon bras qui paraît complètement mort et me rend compte que Lana est allongé sur ce dernier tout en le broyant de sa main. Je bouge légèrement pour essayer de sauver mon bras mais cette dernière s'allonge encore un peu plus sur moi. Je ne bouge plus, ne sachant que faire. Et avec mon courage à toute épreuve je décide ne rien faire et de me rendormir pour laisser passer les trois heures restantes tout en espérant qu'elle se réveillera avant moi. Je ne met pas longtemps avant de replonger dans les bras de morphée lorsque je suis réveillée par l'hôtesse nous annonçant le petit-déjeuner. J'essaie alors de réveiller Lana, qui n'a rien trouvé de mieux que de glisser sa tête dans mon cou et de poser sa main sur la mienne.

L'hôtesse me fait alors un grand sourire et me demande si ma compagne souhaite aussi un petit-déjeuner. J'écarquille les yeux à l'entente du mot "compagne" et lui dit oui d'un signe de tête.

Compagne compagne compagne. Mon cerveau repasse en boucle ce mot. Mais ils sont fou !! Ma compagne ! et puis quoi d'autre encore. On arrive même pas à voir une discussion sans que l'une de nous d'eux ne s'énerve ou parte sans rien dire alors compagne...

Bon maintenant comment vais-je m'y prendre pour réveiller Lana. Je pousse doucement son épaule et cette dernière bascule un peu plus sur moi glissant sa main sous mon tee-shirt et la pose sur mon ventre. Je ne bouge plus, ne respire, ne pense plus et regarde la dame qui se trouve a côté de moi et qui me regarde avec un grand sourire.

C'est faible de ma part, mais j'explique rapidement la situation à ma voisine de siège en omettant le fait que se soit mon élève. Une fois mon spitch fini, je ferme les yeux en relâchant la pression de mon corps et je me surprends à apprécier le contact de sa main sur mon ventre. 

Il faut que je fasse une thérapie en rentrant ça ne va pas la dans ma tête. Qu'est ce qu'il me prend d'apprécierun tel contact.

Je fais donc semblant de dormir le temps que ma voisine réveil mon élève. Mon dieu que la situation est comique. Cette dernière bouge doucement et marmonne quelques mots.

- Hum, je suis bien là. Dit-elle en bougeant légèrement se replaçant encore au plus proche de moi.

- Le petit-déjeuner est servi mademoiselle.

Elle se réveil immédiatement et prend conscience de ou elle se trouve lorsqu'elle voit la position dans laquelle elle se trouve. Elle à alors un léger mouvement de recul mais quand même petit pour ne pas me reveiller. Elle retire ensuite sa main de mon ventre tout en replaçant mon pull. Je sens son regard sur mon visage mais je ne bouge pas.

- Vous devriez réveiller votre amie pour le petit-déjeuner. J'ai essayé mais sans succès. Vous faites par ailleurs un très jolie couple. Dis ma voisine à Lana.

WHAT WHAT WHAT, un couple ! !! La traître. Je ne peux pas bouger car je suis sensée dormir et Lana ne répond répond à ça. Pourquoi elle ne répond pas ?

- Euh, non pas ... non, non, nous ne sommes pas ensemble. Vous vous trompez.

A ben enfin elle décide de dire un truc.

- Tatatata. J'ai bien vue comment vous la regardait. Vous savez mon mari me regarde de la même façon. Il y a parfois des regard qui ne trompe pas. Et en plus de ça elle vous a laissé lui dormir dessus si je puis dire.

- Vous vous trompez je vous assure, nous ne sommes pas en couple.

- Alors pourquoi lui tenez vous encore la main ? Lui demande-t-elle en lui montrant nos doigts enlacés.

Je ne m'étais même pas rendue compte que nos doigts étaient liés. Elle détache doucement ses doigts des miens et comme un grand froid prend procession de mon corps. Plus aucune des deux femme ne parlent et je décide que c'est le bon moment pour me réveiller. Après quelques minutes, Lana s'excuse et pars au toilette, ou loin de moi je ne sais pas. Je regarde la femme à mes côtés et la remercie d'avoir réveillé Lana à ma place.

- Ne la laissait pas partir, elle tient à vous !

- Je vous ai entendue parler tout à l'heure et je tiens à vous dire que comme la dit la demoiselle, nous ne sommes pas ensemble et nous ne le serons jamais car je ne suis pas de ce bord là et que surtout nous ne connaissons pas beaucoup et que le question ne se pose même pas pas fait.

Pourquoi je m'énerve moi ?

Je ne sais pas qui j'essaie de convaincre lorsque je dit ça. Je n'ai jamais réagis comme ça avec quiconque. Même mon ex fiancé n'avait jamais posé ses mains sur moi avec autant de délicatesse et de douceur. Il fait vraiment que je discute de ça av Laura des mon arrivée chez elle.

- Si vous le dites. Me répond-elle en riant.

Je vois bien le sourire de la veille dame qui décide de ne plus rien dire et de retourner à son bouquin. Je voulais répliquer lorsque Lana s'excuse une nouvelle fois pour reprendre sa place. Elle passe si proche de moi que je peux sentir son odeur. Elle sent extrêmement bon. Je n'ose pas engager la discussion avec elle pour les deux dernières heures de vol. Après bien une heure à cogiter la phrase parfaite, je me tourne vers elle pour lui demander où elle passe Noël en France, mais cette dernière est plongée dans un film, écouteur enfoncé au fond des oreilles. Je décide donc de faire pareil pour la dernière heure.

Une fois l'avion au sol, nous descendons et nous nous dirigeons chacune de notre côté à l'endroit pour récupérer nos valises. Nous nous retrouvons face à face avec comme seul séparation le tapis ou déjà de nombreuses valise s'y trouve, nos regard plongé l'un dans l'autre. Une fois ma valise récupéré, je me dirige vers la sortie pour attendre Laura. Cette dernière m'annonce par message qu'elle est dans les bouchons et qu'elle aura malheureusement une petit demi heure de retard. Je m'assois donc sur un banc profitant de l'air froid de décembre et prends mon mal en patience.

Madame PARODOWSKIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant