Chapitre 8

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Je laisse ma voiture sur le parking du campus et nous nous dirigeons en direction du bar pour bien commencer le week-end. J'ai au moins besoin de ça pour mettre fin à cette journée de merde. Je ne suis pas une alcoolique à aller toujours au bar mais j'aime la sensation que l'alcool me procure et me fait oublier tout mes problèmes. Du moins le temps d'une soirée ou des fois d'un week-end entier.

Il faut pas avoir la foie, mais il faut avoir le foie.

Mes anciennes études m'ont prouvées qu'avec un peu d'entraînement on peut boire plus de deux verres sans être saoul.

Ellipse du week-end.

Durant ces deux jours, j'ai beaucoup bu mais je n'ai pratiquement rien mangé. Ce n'est pas le cas de Chloé qui est entrain de dévorer un énorme hamburger devant moi.
Ça me dégoûte.

Lana : Je pense que je vais vomir ... Dis-je en partant rapidement vers les toilettes.

J'entends Chloé arriver, me tenir les cheveux et me frotter le dos. Je la remercie intérieurement et finis de vider l'intégralité de mon estomac. Je reste quelques minutes au sol, la tête au dessus des toilettes le temps de reprendre un peu mes esprits.

Chloé : Tu ferais mieux de ne pas venir en cour demain.

Lana : On verra, mais je pense que ça ira mieux demian matin. J'en suis même sûr.

Je me relève avec l'aide de Chloé  et me rince la bouche. Je m'asperge un peu le visage avec de l'eau fraîche et me regarde dans le miroir se trouvant juste au dessus de l'évier. J'ai vraiment une sale tête. Je me brosse les dents et me retourne vers Chloé qui c'était assise sur le rebord de la baignoire en attendant que je finisse ce que j'avais à faire. Elle me fixe en souriant légèrement, sourire que je lui rends.

J'ai beaucoup trop bu ce week-end.

Lana : Tu veux pas dormir avec moi ce soir ? On regardera un film avant de dormir si tu veux. Mais me laisse pas toute seul s'il te plaît.

Chloé : J'ai bien cru que tu n'allais jamais me le demander. Envoie moi un tee-shirt et un short s'te plaît. Me dit-elle en partant dans la chambre s'asseoir sur mon lit.

Je pars vers mon dressing pour aller lui chercher ça. Elle fait pratiquement comme chez elle. Elle à tellement de fois dormi ici que c'est comme ça deuxième maison.

Chloé : Et une brosse à dent aussi !

Une fois prête toute les deux, nous nous couchons et j'allume mon vidéo projecteur pour regarder le film. Chloé le choisit et il me semble que c'est une comédie française. "Chouchou" qu'il s'appelle. Je ne suis pas très adepte de ce style de film mais je suis tellement fatiguée que je ne pense pas en voir la moitié. Le film démarre et mes yeux commence déjà à se fermer. Je plonge alors dans les bras de morphée au bout de dix minutes je dirais. Voir peut être un quart d'heure mais grand max.

Mon téléphone sonne, mon dieu il faut vraiment que je change cette musique. J'ai été malade toute la nuit ce qui a empêché Chloé de dormir. Nous voilà donc à nous fixer et on sourit de nos tête horrible. Ses cheveux partent dans tous les sens et ont l'air vraiment emmêlés. Nous nous préparons rapidement et je donne des habits propre à Chloé, on fait la même taille ça aide. Par chance nous arrivons à la fac en avance. On se dirige donc vers le coin fumeur qui se trouve juste à côté de l'entrée.

Lana : Chloé ? Dis, tu veux pas qu'on fasse une coloc ? Lui demandais-je en lui tendant une clope.

Chloé : Tu es très drôle toi de bon matin dis donc. Me répond-elle de façon très ironique.

Lana : Non mais je disais ça sérieusement !!

Elle tourne rapidement la tête vers moi les yeux grand ouverts.

Lana : Quand tu dors à la maison j'arrive à l'heure à la fac. C'est fou ce pouvoir que tu as sur moi. Lui dis-je en éclatant de rire.

Bon j'avoue j'ai un peu les nerfs à fleur de peau. Je n'est rien dormi et la fatigue du week-end se fait ressentir. Je peux rire comme m'énerver rapidement aujourd'hui.

Chloé : Ça fait du bien de ré entendre ce rire. Il m'avait manqué. Dit-elle sans se rendre compte de ce qu'elle disait.

Mon sourire s'efface automatiquement lorsque j'entends ça phrase et je jette ma clope par terre. Je tourne la tête vers Chloé et me rend compte que cette prof, Mme PARODOWSKI me fixe avec un léger sourire qui disparaît au moment même où son regard croise le mien.

C'est bon s'en ai trop pour moi. Les nerfs me monte directement. Conséquence du manque de sommeil et du fait que cette prof me fixe méchamment à chaque fois qu'elle me croise. Je dépasse Chloé et me dirige vers cette prof. Chloé me poursuit et se met devant moi pour me stopper à quelques mètres de cette femme qui n'eut qu'un léger mouvement de recul.

Chloé : S'il te plaît, ne fais pas ça. Regarde moi. Me demande t'elle d'une voix suppliante.

Lana : Chloé, lâche moi. Laisse moi passer.

Chloé : Non non non tu n'ira nul pars, regarde moi Lana.

Lana : LAISSE MOI PASSER !!! Hurlais je toujours sans la regarder. Mon regard est fixé dans celui de cette femme qui a désormais les sourcils froncés.

Tous les étudiants autour de nous s'arrêtent de parler et nous regardent sans comprendre ce qu'il se passe. Chloe me retient comme elle peut et cette femme ne fait pas un geste, les bras croisés sur sa poitrine et les sourcils froncés me fixant, elle ne doit pas comprendre ce qu'il se passe. Je n'arrive pas à comprendre moi même pourquoi je me suis énervé si vite.

Voyant que je ne peux pas avancer, je décide de lui parler de loin. Du moins de lui crier dessus.

Lana : C'est quoi votre problème ?

Mme PARODOWSKI : Pardon !! Me demande t'elle choquée.

Chloé : Non non rien. Elle a rien dit. Répond Chloé plus rapide que moi en se retournantvers la prof, mais je ne compte pas en rester là. De toute façon elle peux déjà pas me voir, au moins aujourd'hui elle aura une véritable raison de me détester

Lana : Vous avez très bien entendu.

La situation m'énerve et je sens mon cœur tembouriner dans ma poitrine. Il cogne tellement fort qu'il commence à me faire mal. Il faut que je me calme.

Mme PARODOWSKI : Y a t'il un problème mademoiselle SULLY ? Me demande-t-elle sans bouger d'un centimètre, plantée sur sur ses immenses talon.

Lana : Pourquoi vous ne faite que me fixer depuis la rentrer. Je ne suis pas une chose à déchiffrer alors ....

Chloe pose sa main sur ma bouche pour ne pas que je finisse ma phrase. C'est peut être mieux pour moi car j'allais commencer à l'insulter.

Chloé : Lana, calme toi s'il te plaît. Regarde moi. Me dit-elle en me prenant le visage entre ses deux mains.

Aucun des étudiants n'ont encore bougé et surtout personne n'osent parler. Certain on mêmes sorties leur téléphone pour enregistrer la scène.

Je sens d'un coup deux bras me ceinturer et me tirer en arrière. Même Chloé semble étonné mais suit le mouvement. Arrivé vers le portail, je n'arrive plus à voir cette prof et la personne me lâche. Je me retourne vivement pour voir qui a fais ça !

Lana : Mais t'es qui toi ?



Madame PARODOWSKIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant