Mme P : Merci mademoiselle. Maintenant écoutez moi bien tous. Dis je en m'adressant à l'ensemble des étudiants. Je vais aller dans le couloir passer ce coup de téléphone. Si j'entends le moindre bruit, je dis bien le moindre bruit, je fais compter pour l'examen final, la note du contrôle de vendredi dernier. Il est dans votre intérêt à tous que ce dernier ne compte pas. La note maximale est de six.
Je me dirige donc vers l'extérieur avec mon téléphone. Je referme la porte derrière moi et fais quelques pas dans ce couloir totalement vide. Je m'arrête à quelques mètres de la et tends l'oreille mais je n'entend aucun bruit venant de l'amphi. Je pense qu'ils ont compris le message.
Ouai je sais c'est pas bien le chantage mais c'est des jeunes adultes ils ne sont pas encore tous vraiment responsable.
Je compose le numéro et tombe une première fois sur la messagerie. J'essaie une seconde fois et toujours pareil, j'espère que la troisième fois sera la bonne... et oui cette fois ci ça répond.
- Allo ?
- Mademoiselle SULLIVAN, c'est Madame PARODOWSKI, est ce que Mademoiselle SULLY est avec vous ?
- Euhh oui elle est là ...
- Êtes-vous encore sur le campus ?
- Oui !
- Comment va Mademoiselle SULLY ? Me choquais je en lui posant cette question qui est sortit sans le vouloir.
- Ça va ...
- Je veux que vous veniez en classe toute de sui...
- Elle ne veux pas venir.
Je pense que le téléphone doit être sur haut parleur ou qu'elle ne doit pas être bien loin pour entendre la conversation.
- Dites lui que nous l'attendons ainsi que vous, pour commencer le cours.
- Elle ne viendra pas Madame. Me dit-elle d'une voie désolée.
- D'accord, ou êtes-vous actuellement ?
- Au coin fumeur côté portail Madame.
- D'accord, laissez moi réfléchir une petite seconde.
Je réfléchis rapidement lorsque j'entends dans le combiné un " Je me casse" et un " attend une petite minute tu n'est pas pressé laisse moi finir ma clope". Je relève la tête et je vois arriver le jeune homme de tout à l'heure. Celui qui a tenu Mademoiselle SULLY. Il se dirige vers moi en s'excusant de son retard. Je fais rapidement le lien comme étant un de mes étudiants. Il faut vraiment que je fasse un effort pour au moins retenir le visage de mes étudiants.
- Ne quittez pas Mademoiselle SULLIVAN et empêchez la de partir s'il vous plaît.
J'attrape le jeune homme qui s'apprêtait à entrer dans ma salle et lui demande de prévenir le reste de la classe que je m'absente pendant une dizaine de minutes et que les consignes que je leur ai données plus tôt sont toujours d'actualitées.
- J'arrive, ne bougez pas et surtout ne lui dite pas. Dis-je en raccrochant sans lui laisser le temps de répondre.
Jespere quelles seront toujoirs la. Je m'avance doucement vers le coin fumeur et fais un signe de tête pour Mademoiselle SULLIVAN, lui montrant que je m'en occupe. Elle recule de quelques pas, saisit son sac et se dirige vers l'entrée du bâtiment en silence non sans me jeter un regard de " Bon courage".
Je la remercie par un signe de tête et m'avance vers le banc où est installé Mademoiselle SULLY qui n'a pas bougé d'un centimètre et qui n'a pas du remarqué le départ de Chloé car elle a la tête entre les mains.
Je m'assois à côté d'elle toujours sans un bruit et lorsqu'elle remarque mes talons elle relève la tête et souffle d'exaspération. Elle ne dit toujours rien et sort une cigarette de son paquet qu'elle bloque entre des dents le temps de chercher son briquet dans les poches de son manteau. Je lui prend alors sa cigarette et elle me fusille du regard sans rien dire. Elle venait tout juste de trouver son briquet.
- Avez-vous du feu ? Lui demandais-je sans réellement la regarder.
- Vous vous payez ma tête la ? Dit elle en se levant du banc me faisant dorénavant face.
- Pas du tout. Lui dis-je le plus sérieusement possible. J'ai oublié mon briquet dans ma veste qui est dans la salle..
- Si si, vous vous foutez de ma gueule ? Que faites ici ? Et pourquoi êtes-vous là ?
- Ben nous n'étions pas au complet pour faire cours donc je suis venue vous chercher. Lui dis-je d'une façon très détachée comme si c'étais une chose normal. Avez-vous du feu s'il vous plaît ?
Elle me tend son briquet que je prends doucement tout en la fixant. J'allume la cigarette et m'étouffe directement après que la fumée est pénétrée mes poumons. Je lui rend son briquet en toussait fortement.
- Vous n'avez jamais fumé en fait !!
- Non et je déteste ça en plus. Lui dis-je en tirant une autre taff en essayant tant bien que mal de ne pas mourir asphyxié.
Elle esquisse un leger sourire mais il disparaît presque aussi vite qu'il est arrivé lorsqu'elle remarque que je l'ai vue.
- Pourquoi êtes-vous là ? Me demande-t-elle une nouvelle fois en fronçant les sourcils.
Moi même je ne sais pas vraiment pourquoi je suis sorti en laissant une centaine d'étudiant seul, dans une salle, sans aucun travail à faire, pour aller rejoindre une étudiante rebelle, qui voulait me casser la gueule une demi heure avant sans aucune raison. Je décide alors de répondre de la façon la plus simple.
- Je vous l'ai dit, il me manquait une étudiante pour pouvoir commencer mon cours.
Je peux sentir d'ici son regard sur moi et je peux voir le dilemme qui se propose à elle. Je décide d'en remettre une couche avant qu'elle ne décide de partir réellement.
- Nous ne commencerons pas ce cours tant que nous ne serons pas au complet alors dites le moi tout de suite si vous ne voulez pas venir, que je ne retienne pas tous les étudiants pour rien.
Elle me regarde avec des gros yeux.
Je suis complètement malade de dire ça. Bien sûr que je ne le ferait jamais. Je ne peux pas renvoyer cent élèves chez eux car l'une d'entre elle ne veux pas participer à mon cours. N'importe quoi ma pauvre fille tu as pétée une durite..
- Vous ne ferez jamais ça ! Me dit-elle sur d'elle.
- Ne me testez pas Mademoiselle SULLY. Ne me testez pas. Dis-je en tirant une nouvelle fois sur cette cigarette qui m'aura faut perdre un peu mon et ma trachée au passage.
Je me lève du banc, écrase la cigarette qui s'était éteinte entre mes doigts à défaut de ce consumer seul et la jette dans le cendrier se trouvant sur ma droite. Je me retourne et me retrouve dans face à elle tout en la regardant droit dans les yeux.
- Vous ne pouvez pas renvoyer tous le monde !! Me dit-elle en me défiant défiant regard.
- J'ai tout les droits je suis prof. Aller venez il commence à faire froid. Lui dis-je en sentant un frissons me traverser de pars en pars.
En même temps avec ma petite chemise en sois beige. Je ne peux pas rivaliser avec ce vent d'automne qui me glace le sang en s'engouffrant sous cette dernière. Je la voit sourire lorsqu'elle remarque que j'ai la chair de poule.
- Ça vous va beaucoup mieux de sourire.
Lorsque je dis cette phrase son visage se ferme immédiatement. Je me retourne pour la quitter des yeux et me dirige vers l'entrée du bâtiment. Arrivé devant les portes je sais déjà qu'elle ne m'a pas suivit. Je me retourne pour la chercher du regard et lorsque je la trouve je lui montre donc mon poignet et lui montre ma montre imagineraire en faisant référence au premier jour.
Elle saisit son sac et je me dirige vers la porte de l'amphi en l'attendant devant celle-ci. Je la regarde venir vers moi de sa démarche non chalente avec son léger boîtement et m'aperçois que je n'aurais peut-être pas fais ça pour un ou une autre étudiante. Il va falloir que japelle ma meilleur amie pour lui en parler. Une fois devant moi je lui glisse quelques mots avant d'ouvrir la porte.
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Madame PARODOWSKI
RomansaChristelle PARODOWSKI, tout droit arrivée de Fance, et dorénavant enseignante à l'université de Columbia. Lana, quant à elle américaine de naissance se voit intégrer cette université. Deux femme que tout oppose mais qui ne sont pas si différente au...