Chapitre 5

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Arrivé à la fac avec cinq petite minutes d'avance, je retrouve facilement Chloé qui m'attend devant le portail avec une clope à la main. Je lui fait un léger sourire et me rapproche d'elle mais pas trop vite car je remarque un petit regard espiègle.

Chloé : Plus jamais tu me laisse toute seule. Me dit-elle en faisant semblant de me gifler.

Je fini de m'avancer vers elle, lui fait un bisous sur la joue en m'excusant et la délaisse de sa cigarette que je bloque entre mes lèvres. Je tire plusieurs fois sur cette dernière et regarde Chloé qui s'en sort une nouvelle qu'elle allume rapidement. En détournant la tête pour observer les gens qui se trouvent autour de nous, je tombe sur ces yeux marron clair qui m'avait fusillé ce matin même. Je la fixe à mon tour et elle me fait un signe de tête en me montrant la montre imaginaire qu'elle n'a pas au poignet. Je comprend alors qu'il est temps pour nous de rejoindre l'amphithéâtre.

Je jette donc la cigarette et l'écrase du bout du pied en prenant Chloé par le bras pour nous diriger vers l'intérieur. Elle jete aussi la sienne mais pratiquement devant l'entrée pour ne pas l'avoir allumé pour rien. Je m'attendais a voir encore se regard sur nous mais lorsque je relève la tête je ne trouve plus ces yeux marron. Tant pis elle à du déjà rentrer. Et d'ailleurs je ne sais même pas pourquoi je voulais revoir ce regard posé sur moi, alors que ça commence à doucement m'énerver.

Lana : Aller viens, on va finir par être être retard.

Chloé : L'hôpital qui se fout de la charité je te jure. Me répond elle en riant.

Lana : Ça va je ne suis pas si souvent que ça en retard.

Chloé : Non jamais ! Me répond-elle ironiquement. Je commence plus à compter le nombre de fois où tu es en retard que ce que tu es à l'heure. Parce que en avance je t'en parle même pas. C'est aussi rare que les éclipse solaire.

Nous riont et nous nous dirigeons donc vers l'amphi. Beaucoup d'élèves sont déjà à l'intérieur et j'espère seulement qu'il y aura encore des places dans le fond car je n'aime pas me retrouver devant. Par chance encore une dizaine de place ci trouve. On se dirige donc vers ces dernières et nous nous plaçons carrément sur un côté proche des seuls fenêtre qu'il y a.

Je sors quelques feuilles blanche et relève la tête pour écouter le cours. La psyco n'est pas un cour que je déteste mais ce n'est pas celui que je préfère non plus. Lors de mes diffèrentes études je n'est jamais trouvé une matière qui me passionnait et celle ci ne fait pas exception à la règle. Je tombe alors sur deux pupilles marron me fixant sourcil froncé. Je ne comprend pas et Chloé la remarqué car elle me dit :

Chloé : Elle à quoi la prof là. Tu t'es fait repérée ma pauvre. Tu va passer une sale année toi. Fais toi discrète ... et arrête de la fixer comme ça! Me dit elle en me balançant un petit coup de coupe dans les côtes.

Je détourne le regard vers Chloé et lui lance un regard rieur.

Lana : Même pas en rêve !

Je relève la tête et la fixe quelques secondes mais je décide ensuite de baisser la tête pour prendre des notes.
Les minutes passent et je sens que quelqu'un me regarde. Je relève la tête et balaie la salle du regard essayant de trouver d'où viens se regard.

Cette femme ... encore.

Elle continu de déblatérer son cour tout en me fixant sourcil froncé, je maintient donc son regard. Je pense vraiment que j'ai loupé un épisode là.

Seul sa voix résonne dans cette immense pièce et j'en viens même à fermer les yeux pour apprécier la tonalité assez grave de cette dernière. Un coup de coude assez fort cette fois si me fait ouvrir les yeux et tousser relativement fort et plusieurs fois, ce qui fait que de nombreuse tête se tournent vers moi et les sourcils de la profs sont encore plus froncés que ce qui ne l'étaient.

Chloé : Hey Aladin, reviens sur terre, la prof te fixe méchant là. A quoi tu pense ?

Lana : A rien, à rien. Je commence à avoir mal à la tête. Cette excuse passe partout car étant migraineuse je la sort quand je veux.

Chloé : Tu veux un cachet ?

Lana : Non non c'est bon merci ça devrait passer.

Je regarde vers le tableau et me rends compte que en effet Mme PARODOWSKI me fixe. J'ai un truc sur la gueule ou quoi ?

POV Christelle.

Chaque année, j'ai toujours un étudiant qui se fait remarquer à chaque fois de manière de plus en plus originale, mais celle là on ne me l'avait jamais fait. Je me souviens d'un étudiant en France qui était arrivé en retard et en pyjamas. Il m'avait alors dit qu'il était somnambule et que lorsqu'il s'était réveillé il était déjà en route pour la fac et n'avait donc pas envie de faire demi tour pour s'habiller. Je n'ai jamais vraiment cru à cette excuse car il venait souvent habillé un peu dans ce style. Un vrai touriste. Mais alors elle, rentrer en rampant par la porte arrière pour ne pas se faire remarquer. Ça aurait pu marcher si tous les étudiants du dernier rang ne s'étaient pas retourné près à éclater de rire pour certain je ne l'aurais sûrement même pas remarqué. En montant les escalier et la voyant, j'avais moi aussi une énorme envie de rire mais je ne pouvait pas me le permettre. J'ai donc esquisser un petit sourire rapide pour ensuite reprendre mon visage dur et fermé.

Son explication m'a plus que surprise et je décide de ne pas la garder dans mon cours car de un, je ne supporte pas quand les personnes ne sont pas ponctuel et de deux, si je laisse passer ça c'est la porte ouverte à tout après.

Je fus même étonné de la voir au portail en début d'après-midi  car je n'aurais pas pensé qu'elle revienne au vue du comportement qu'elle a eu en tournant les talons et en claquant la porte ce matin.

Son attitude m'intrigue.

Son amie jette sur elle un regard plus que protecteur alors que mademoiselle SULLY a l'air d'avoir le monde à ses pieds. Elle est grande, un corps assez musclé, elle s'habille bien et dégage quelues chose d'assez sympathique. Les étudiants ne se connaissent pas tous encore mais elle m'a pas l'air d'avoir besoin d'être protégée. Après les apparences peuvent être trompeuse mais je me trompe rarement. Ou sinon elle cache vraiment bien son jeux, ce qui est possible également. Elle à l'air aussi plus âgée que les autres étudiants de la promo.

Je me rend compte que je la fixe un peu trop lorsque son amie lui lâche un coup de coude dans les côtes et que celle-ci relève la tête vers moi et me fixe à son tour.

Je fini mon cours sans lui jeter un seul regard mais je sens par contre le sien sur moi.

Madame PARODOWSKIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant