Visage de poupée.
"Il ne pensait pas trouver une femme aussi aimante un soir où il faisait son travail d'exorciste. Satoru Gojo fait une rencontre qui bouscule ses sentiments mais qui est contraire à son travail.
Mais l'amour n'est jamais assez po...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
« Je vous en supplie mon ange épargnez-moi »
Quel drôle de façon d'appeler l'homme qui l'harcelait mentalement nuit et jour. Un ange venu tout droit de l'enfer pour lui pourrir sa jeunesse mais aussi une très grande partie de sa vie d'adulte.Elle était enchaînée à lui.Elle n'allait jamais pouvoir se libérer de ses griffes. Un oiseau enfermé dans une cage. Cet homme était tout sauf un ange.
Ivan et Irina étaient deux adolescents russes qui se sont rencontrés à un cours de ballet au tout début du lycée. Ils se plaisaient tous les deux et ils ont fini par s'aimer et être ensemble des leurs 16 ans. Tout est parfait ils ressemblaient aux couples qu'on pouvait envier sur Instagram. Un adolescent beau intelligent talentueux avec un grand avenir devant lui et une jolie jeune fille qui se présenterait sûrement comme un trophée pour les hommes riches plus tard.
« Tu en as de la chance d'être jolie ! Plus tard tu seras bien entretenue » On lui répétait ces mots depuis son plus jeune âge.
C'était frustrant pour elle.C'était une femme qui voulait être indépendante le genre de femme qui se met elle même sur un piédestal. Elle voulait créer une entreprise et être connue dans le monde entier mais cela pour son petit-ami c'était un manque de respect. Ils n'avaient que 17 ans et demi quand tout cela avait commencé. Une énième dispute car la blonde ne voulait pas se marier avoir des enfants très tôt et finir au foyer en attendant son mari.
« Mais putain Irina ! Réveil-toi tu n'es pas la business woman comme le disent les occidentaux que tu penses être
Je ne vois pas le rapport avec les occidentaux d'abord. On peut tout de même vouloir un autre train de vie que celui de la culture. Et puis je veux pas entendre mon prénom suivis d'un gr.. »
Sa main avait glissé sur la joue de sa petit-amie comme il lui avait si bien mentis pour pouvoir la garder au près de lui.Un sentiment égoïste l'empêchait de la laisser partir. Il lui avait promis de plus jamais le refaire. Mais une décennie à se prendre des coups c'étaient bien trop pour elle.
L'année de leurs 21 ans ils s'envolèrent pour le Japon ensemble à Tokyo. Le jeune homme préparait ce voyage depuis trop longtemps c'était l'occasion de sa vie. Mais voilà qu'il portait trop de bagage. Surtout un en particulier un bagage si lourd qu'il voulait qu'on l'oublie en soute ou bien qu'il fasse demi-tour. Mais voilà que le bagage regardait dans le hublot avec un énorme sourire qu'il détestait tant sur le visage. Elle lui parlait de tant de chose mais il ne voulait pas l'entendre.
Sa joie le dégoûtait il voulait la voir le supplier sur le sol.
Maintenant qu'ils étaient trop loin du monde. Elle n'avait aucune échappatoire aucune amie pour lui changer les idées après avoir reçu des coups ou encore les bras de sa mère qui la réchauffait tout en lui disant qu'elle devait encaisser pour avoir un excellent avenir. La nuit où l'avion a atterrit à Tokyo c'était le signe d'un arrêt de mort pour Irina.
« PUTAIN QU'EST CE QUE JE DÉTESTE QUAND TU FAIS L'IDIOTE »
La jeune femme sentit son corps heurtait le recoin d'un meuble en bois. Ce soir là il Ivan aspiré son âme et écrase son cœur. Les insultes fusaient dans la pièce ainsi que les reprochent qui étaient basés sur un rien. Les larmes coulaient le long de ses joues. Elle devait pleurer silencieusement. Tout en étant élégante.
Ivan n'aimait pas les pleurnicheuses. Ivan aimait la féminité et l'élégance.Ivan détestait l'émancipation des femmes. Ivan adorait les jolies soumises. Ivan trouvait répugnant le féminisme. Ivan haïssait simplement les femmes finalement.
« Pardonne moi je n'aurais pas dû casser ce verre ! »
Elle était genoux le front sur le sol. Elle aurait voulu que cette position soit dédié à Dieu mais pendant à ce moment là ce n'était que son misérable futur mari. Malheureusement.
L'année de leurs 23 ans. Ils se mariaient.Sa bague au doigt était comme des menottes elle aurait voulu s'échapper courir loin. Mais même après 3 ans la seule chose qu'elle avait réussi à faire au Japon c'était d'apprendre la langue. Une longue robe de mariée blanche qu'elle détestait avec un mari qu'elle détestait ainsi que des bagues qu'elle détestait. Elle aurait voulu dire non et s'enfuir loin mais elle n'était pas dans une histoire bien foutue alors avec un grand sourire elle répliqua :
« Oui je le veux ! »
Le cauchemar continuait mais Irina a pu obtenir l'autorisation de son mari-dictateur de créer une entreprise et de commencer le mannequina si 70% de l'argent lui revenait. Elle acquiesçait même si elle n'allait presque rien recevoir elle était heureuse pouvoir enfin avoir une activité à elle. Une activité qu'elle adorait. La blonde se sentait libre et heureuse quand elle se tenait loin de l'appartement.
Et sa confiance revenait tous les compliments que son Ivan ne lui adressait pas toutes les remarques sur son poids s'évaporait quand elle marchait dans les rues de Tokyo et que tous les regards étaient braqués sur elle. Quand les agences de mannequins voulait se l'arracher. Une femme grande de taille avec un visage aussi angélique et ferme qui faisait femme mature était assez rare au Japon là ou les standards étaient l'opposé. Une femme petite qui avait des airs et un comportement enfantin.
Bref elle revivait et sa marque et sa beauté était de plus en plus remarqué.
26 années. Dont 10 ans gâchées. Dix-ans de sa vie. Dix ans de malheur. 26 c'était l'année du renouveau. L'année où tout allait changer. Et cela devait commencer par plaquer son mari qu'elle détestait tant. Il la répugnait que ce soit au lit ou dans la vie de tous les jours ils étaient mauvais. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle n'avait pas du plaisir ou bien juste un compliment.
Alors 26 ans c'était l'année de trop.Elle était simplement armée d'un psychologue et d'un avocat mais c'était le début du changement.
