Chapitre 17

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Point de vue de Cheick

* Quelques heure plus Tôt *

Je rentre dans son bureau sans toquer et me dirige directement vers sa machine à café pour m'en préparer un.

: je t'en prie fais comme chez toi

Moi: ne t'en fais pas pour ça

Mon café prêt je viens m'asseoir en face de lui.

Ismaël: tu n'es pas venu tôt aujourd'hui

Moi: oui j'ai cogiter toute la nuit c'est qu'après la prière de fajr que j'ai pu dormir

Ismaël: t'inquiète ça va aller

Moi: j'espère bien bref, tu as pu finir les papiers pour le transfert ?

Ismaël: oui oui tout est prêt votre départ est dans deux jours, maman va y aller ?

Moi: j'aurais bien aimé qu'elle reste ici  mais tu sais bien qu'elle ne va pas accepter

Ismaël: oui je sais

Ont a décidé de la transférer en Chine, ils ont des appareils en matières médicales qui ne sont même pas encore sur le marché, peut-être qu'eux arriveront à comprendre ce qui lui arrive.

Moi: et la fille d'hier comment elle va ?

Ismaël: elle s'est réveillé et ses constantes sont bonnes, cependant elle refuse de parler on a tout essayé pour qu'elle nous dise au moins son prénom mais rien

Moi: je vais aller la voir et essayer de voir si elle acceptera de me parler

Ismaël: oui fait ça

Moi: bon je vais aller voir Raouada

Ismaël: d'accord

Je me lève et pars en direction de sa chambre. Je retrouve maman assise sur une chaise à côté de Raouada entrain d'égrener un chapelet.

Moi: As salam Aleykoum

Elle: Wa Aleykoum Wa salam

Je m'avance vers elle et lui fait un bisou sur le front

Moi: vous allez bien ?

Elle: je rends grâce à Dieu et toi ?

Moi: Alhamdoulillah, Ismaël vient de me dire que tout est prêt pour le voyage

Elle: c'est pour quand ?

Moi: dans deux jours

Elle: * soupire * j'espère qu'ils arriveront à savoir ce qui arrive à ma fille

Moi: Insha Allah

Je m'approche du lit où était couchée ma sœur, je lui prends la main et l'observe: elle était comme endormie avec le visage sans aucune expression, son corps inerte était habillé d'une blouse pour les patients, ses cheveux étaient couverts d'un voile sûrement attaché par ma mère.

J'aimerais tellement qu'elle se réveille même si c'est pour m'embêter encore, j'étais le frère avec qui elle était le plus proche sûrement dû au grand écart d'âge entre Ismaël et elle, elle disait que c'était son petit papa.

C'est moi qui lui ai appris à faire du vélo et c'est moi qui la consolait et la soignait lorsqu'elle tombait, c'est moi qui l'ai fait monter pour la première sur une moto ont en faisaient en cachette tout les deux, c'était tout le temps moi qui était présent à son école que ce soit pour les remise de bulletins, de prix, signé des autorisations de sorties ou même lorsqu'elle avait des problèmes c'était moi.

Nous deux Où les histoires vivent. Découvrez maintenant