𝙿𝚁𝙾𝙻𝙾𝙶𝚄𝙴

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𝙿 𝚁 𝙾 𝙻 𝙾 𝙶 𝚄 𝙴

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𝐙𝐀𝐊𝐇𝐀𝐑

La semelle de ma chaussure écrase le tapis qui bouge sous les secousses incessantes du fourgon. Des tintements métalliques résonnent dans une incommodante symphonie, créant une atroce migraine qui bouffe mon crâne.

— C'est une belle fille, intervient un surveillant.

Je tique en ajustant les menottes qui lacèrent mes poignets.

— C'est qui encore, celle-la ?

Mes oreilles bourdonnent en raison des fragments de phrases qui ricochent contre la cagoule recouvrant mon visage.

— ...nouvelle.

Le sang souillant mon épiderme exprime les couples que mon âme endure en raison de cette prison du crime. Cette injustice empoisonne mon cœur qui cesse de battre sous mon emprisonnement.

— ...'tain, Ivanova !

Ce nom est une malédiction.

— Ce mec est sourd, ou quoi ?

Je craque ma nuque en dévisageant les hommes qui sortent du fourgon, le doigt sur la gâchette.

— Tais-toi ! Juste une seule seconde, d'accord ? soufflé-je en quittant mon siège.

Je grimace en recevant un violent coup dans mon estomac, créant une brûlure qui remonte dans ma gorge puis retourne dans mon ventre. Ces surveillants sont incurables en termes de violence. Les hématomes qui colorent mon épiderme sont incalculables tandis que les coupures qui déchirent mon âme sont insoignables. Elles sont enracinées dans mon cœur.

— Tu oublies facilement ton rang, princesse. Ici, c'est mon terrain ! grogne un surveillant en replaçant son arme, essayant de me menacer.

— Ton terrain ? répété-je. Laisse-moi rigoler, tu sais rien faire sans tes parents friqués, n'ose même pas m'adresser la parole ! 

Ces impulsions maladives causent du torrent à mon corps qui hurle sous la foudre des coups. Les tintements métalliques des menottes vagabondent dans ma tête comme une chanson maléfique, répétant sans cesse les mêmes paroles : "Tu es pathétique. Tu ne mérites pas ton nom."

Je grimace sous la semelle qui piétine ma joue, enfonçant mon crâne dans la surface en béton. Un liquide brûlant coule de mon arcade, créant un rideau rouge qui entrave ma vision.

— Debout !

Je pousse sur mes mains en soupirant, retenant la rage qui circule dans mes veines trémulantes.

— Avance, maintenant !

Je traverse finalement le corridor de la prison en passant ma langue sur mes dents, dévisageant les prisonniers qui scannent mon visage – toujours recouvert de ma cagoule –  comme une poitrine provenant de Las Vegas.

— Ivanova ! Tu t'es occupé des jupons de ton père aujourd'hui ? ricane un prisonnier en tirant la langue de façon perverse.

— Retourne faire tomber volontairement ton savon dans les douches. Ses yeux sortent de ses orbites – Ouais, les rumeurs courent dans la prison, terminé-je en lui affichant une mine condescendante.

Les ovations retentissent dans la prison, énervant les surveillants qui poussent des ronchonnements audibles nonobstant le brouhaha dans la bâtisse.

— C'est elle.

— Elle ?

Je tique en raison des picotements qui martyrisent mes poignets.

— La nouvelle infirmière de la prison, mec.

Je braque mes pupilles dans les ténèbres qui bouillonnent dans ses yeux abysses. Un assombrissement tellement violent sur un visage angélique. Ses iris noirs fuient mes prunelles analysatrices.

La nouvelle infirmière ?

— Salut, beauté ! Tu as besoin de quelque chose ? demande le surveillant qui ouvre ma cellule.

— Euh... N-Non, pas véritablement.

Deux semaines.

Dans deux semaines, elle quitte cette prison du crime.

Elle et ses yeux ensorceleurs.












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Hello, mes étoiles ! How're you ? 🍨

Alors, ce Zakhar Ivanova... ? Tasty ?

Normalement (si je n'ai pas le syndrome communément appelé : "flemme") le chapitre 1 sort la semaine prochaine. Le samedi avant la reprise des cours.

Enfin bref, cessons le bavardage ! Laissons-nous plutôt nous faire immerger par la nouvelle era de The prison of crime...

♟️ ⚖️ 🌙

ig : lynwalo

𝐓𝐇𝐄 𝐏𝐑𝐈𝐒𝐎𝐍 𝐎𝐅 𝐂𝐑𝐈𝐌𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant