₊✩ˎˊ˗𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟷𝟷
₊✩ˎˊ˗
𝙿𝚘𝚞𝚛𝚚𝚞𝚘𝚒 𝚝𝚘𝚒 ? ☘︎
𝙺𝚑𝚊𝚛𝚙, 𝚌𝚊𝚋𝚒𝚗𝚎𝚝 𝟻, 𝟷𝟶𝚑𝟻𝟼.
𝚂𝚊𝚖𝚎𝚍𝚒 𝟸𝟻 𝚍é𝚌𝚎𝚖𝚋𝚛𝚎 𝟸𝟶𝟷𝟽.
почему ты ?𝐙𝐀𝐊𝐇𝐀𝐑
Je ne peux expliquer ce qui m'a amené à me dévoiler un peu, mais les remords me transpercent, et la vérité est acérée.
Cette situation m'échappe, et l'accepter est une réalité particulièrement pénible. Je réalise que mes mots et mes faiblesses résonnent en elle, et cette prise de conscience me terrifie autant qu'elle me trouble.
En me réveillant sur ce matelas, entouré par la présence de ces infirmières, je n'ai ressenti qu'une angoisse profonde.
Je ne saisis pas l'origine de ce bouleversement, car les raisons peuvent être multiples. Ma maladie a peut-être engendré ce stress, tout comme ma relation tumultueuse avec mes cicatrices.
Ce qui me ronge intérieurement, c'est que ma langue a trahi mes pensées en murmurant le nom de cette fichue blondinette, dans un moment de détresse et de confusion. Comme si elle pouvait constituer un phare dans mon obscurité, comme si sa présence pouvait m'apporter une forme de... soutien.
C'est une sensation nouvelle, et je me déteste pour ressentir autre chose que de la lassitude, comme c'est souvent le cas.
— Pouvez-vous... reculer, murmure-t-elle, me tirant de mes pensées.
Je baisse lentement les yeux vers ses mains tremblantes.
À travers le tissu de ma tenue, je ressens la froideur de ses extrémités, comme si un mur de glace m'interdisait ou m'ordonnait de ne pas m'ouvrir à elle. Ma situation demeure inchangée, figée telle une statue de glace au milieu d'une avenue, une œuvre que chacun reconnaît mais à laquelle personne n'accorde plus d'attention.
Je m'écarte alors doucement d'elle, desserrant ma prise autour du pied à perfusion.
Quant à elle, elle reste un instant immobile, me scrutant de ses grands yeux noirs, qui n'expriment rien d'autre qu'une froideur inexorable.
Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'elle décide de contourner son bureau et de s'asseoir sur sa chaise, dont les roues crissent contre le linoléum.
Une traînée de vanille l'accompagne, et je me surprends à apprécier cette senteur.
Lorsqu'elle me fait signe de prendre place sur le lit, j'obtempère. Un moment de silence s'installe, puis le bruit de son tiroir de bureau résonne dans l'air.
Un léger rire m'échappe en voyant ce qu'elle agrippe, discret mais qui n'échappe pas à ses yeux de biche.
— Tenez, prenez ça, dit-elle en me tendant un bonbon marron, que j'imagine être au caramel.
— Mmh ? Qu'est-ce que c'est ? Un truc pour me remonter le moral ?
À l'entente de mon ton ironique, elle pince ses lèvres et resserre doucement l'emballage entre ses doigts.
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𝐓𝐇𝐄 𝐏𝐑𝐈𝐒𝐎𝐍 𝐎𝐅 𝐂𝐑𝐈𝐌𝐄
RomantizmNaastya, jeune infirmière en hôpital psychiatrique, mène une vie marquée par la solitude et un quotidien morne. Souvent triste, elle cherche à fuir sa routine en acceptant un nouveau poste : soigner des prisonniers dans l'aile la plus redoutée d'une...