(Sans retard, je ne suis pas lynwalo.)Bonne lecture. ღ
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𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻.
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𝚁𝚊𝚒𝚗 𝚘𝚛 𝚙𝚊𝚒𝚗 ? ⛆
𝘒𝘩𝘢𝘳𝘱, 𝘠𝘢𝘮𝘢𝘭𝘰-𝘕𝘦𝘯𝘦𝘵𝘴 𝘈𝘶𝘵𝘰𝘯𝘰𝘮𝘰𝘶𝘴 𝘖𝘬𝘳𝘶𝘨, 𝘙𝘶𝘴𝘴𝘪𝘢
.𝘑𝘦𝘶𝘥𝘪 22 𝘥é𝘤𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦 2017, 𝘕.𝘞.
пять часов утр𝘢𝐍𝐀𝐀𝐒𝐓𝐘𝐀.
Une semaine plus tard.
— Je n'ai rien ? Comment c'est... possible ? Je saigne pourtant !
Cette question, pourtant anodine, semble ardue lorsque mon cœur tressaute contre ma poitrine.
Son ahurissement résonne tumultueusement dans la salle malgré la sérénade de l'aquilon qui heurte violemment les fondations de la bâtisse.
Cette maladie est suffocante. Elle est comme une toxine qui tue pianissimo nos veines en consommant monstrueusement notre organisme ainsi que notre cerveau : elle est monomane et obnubilante.
Un trouble quelconque qui remanie certaines personnes en nuance vive et excessivement lumineuse contre une toile morne et terne. Un trouble mentalement atroce qui échelonne chaque personne sur la scène de l'Odéon en faisant en sorte que toutes émotions, toutes prestations soient exagérées et ce, en recherchant un besoin constant d'attention et d'acquiescement envers l'auditoire.
La maladie ou le trouble de la personnalité histrionique : voici le nom de cette toxine mentale qui touche sa victime au même titre que le professionnel s'occupant de sa cure.
Puisqu'en effet, elle n'est pas incoercible.
— Rien hormis cette fine entaille, évidemment, souris-je.
Mon coton, imbibé de cicatrisant, caresse sa plaie. Je me demande si cette coupure est faite de manière intentionnelle...
Je coince ma lèvre inférieure entre mes dents quand mes prunelles voguent vers la cicatrice qui enroule son annulaire.
Le stigmate est adroitement tracé, telle une fissure contre un verre qui renferme une voix aiguë, celle-ci même qui essaie de rechercher un semblant d'équilibre en hurlant à pleins poumons.
— Je me suis volontairement tailladé la peau pour remplacer ma bague de mariage, explique-t-il soudainement.
Mon cœur loupe un ou peut-être deux battements.
— O-Oh, je vois, bafouillé-je en restant coi, nonobstant ma mine sciée.
Cet aveux me semble surréaliste, surtout venant d'un homme incarcéré en raison de ses nombreux meurtres.
— Actuellement, c'est ma femme qui porte ma bague en attendant ma sortie, déclare-t-il.
Sa sortie est lointaine, presque inaccessible. La zone dans laquelle cet homme purge sa peine est la pire de toute, elle est celle qui détruit à néant chaque espoir de liberté. La zone Z est redoutable et cruelle.
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𝐓𝐇𝐄 𝐏𝐑𝐈𝐒𝐎𝐍 𝐎𝐅 𝐂𝐑𝐈𝐌𝐄
RomanceNaastya, jeune infirmière en hôpital psychiatrique, mène une vie marquée par la solitude et un quotidien morne. Souvent triste, elle cherche à fuir sa routine en acceptant un nouveau poste : soigner des prisonniers dans l'aile la plus redoutée d'une...