𝟶𝟸. 𝙰𝚋𝚢𝚜𝚜𝚎

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𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸.

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𝙰𝚋𝚢𝚜𝚜𝚎 ❞
















































𝘒𝘩𝘢𝘳𝘱, 𝘠𝘢𝘮𝘢𝘭𝘰-𝘕𝘦𝘯𝘦𝘵𝘴 𝘈𝘶𝘵𝘰𝘯𝘰𝘮𝘰𝘶𝘴 𝘖𝘬𝘳𝘶𝘨, 𝘙𝘶𝘴𝘴𝘪𝘢.
𝘋𝘪𝘮𝘢𝘯𝘤𝘩𝘦 11 𝘥é𝘤𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦 2017, 𝘡.𝘐.
пять часов утр𝘢

𝐙𝐀𝐊𝐇𝐀𝐑

— E-Excusez-moi ?

Je soupire en secouant mes mains devant son visage, montrant le sang qui dégouline de mes phalanges. La blonde papillonne des cils en suivant le mouvement de mes menottes désagréablement tonnantes en raison du silence.

— Mes blessures. tranché-je en arquant un sourcil, Tu es réellement infirmière, gamine ?

Une atroce migraine bouffe mon crâne qui tourne autant que le bracelet ornant le poignet de cette femme, aux antipodes de son flegme. Ses doigts tremblants accrochent difficilement la chaînette.

— Relaxe. Je ne veux pas te tuer.

Ses pupilles esquivent volontairement mon visage pourtant recouvert de cette cagoule noire, désormais humectée de mon sang. Son buste gesticule saccadement en raison des courtes respirations qui passent dans ses poumons.

Cette blondinette est probablement facilement anxieuse. Les préoccupations qui traversent son âme ricochent imperceptiblement contre les barreaux métalliques de ma cellule, criant silencieusement les supplices que représente son rang au cœur de cette prison du crime.

— Dépêches, je ne suis pas patient. proféré-je en avançant, dépassant son mètre soixante-dix de deux têtes.

Le sang afflue en direction de mon crâne, méprisant la main qui paralyse soudainement mes mouvements. Le surveillant dépasse ma cellule en tapotant hypocritement sur mon épaule.

— Devrions-nous blablater du traitement de ce prisonnier ? demande le brun en entravant ma vision.

Mes mains tremblent légèrement, contrôlant difficilement la rage qui trémule dans mes veines intumescentes. Ce type est au summum de ma future liste de meurtre.

— Suivez-moi, ordonne-t-elle en tournant le dos, ignorant le gardien.

Un sourire espiègle crayonne mes lèvres charnues.

— Ouais.

Le surveillant grimace en retirant ma cagoule, lâchant ma chevelure noire qui retombe en cascade sur mon front, chatouillant vaguement mes sourcils. En replaçant correctement mes cheveux en pagaille, mes prunelles provoquent intentionnellement le garde.

— Un hurlement et tu bouges en isolement, Ivanova.

— Je ne suis pas schizophrène. Garde tes menaces dans ta gorge boursouflée, rétorqué-je.

Je craque ma nuque en retenant un gémissement de soulagement, détendant les tensions qui errent sur mes épaules. Brutalement, des doigts agrippent mes menottes, tiraillant mon épiderme qui flambe sous le frottement métallique. Les battements incessants de mon muscle cardiaque envolent mon buste.

𝐓𝐇𝐄 𝐏𝐑𝐈𝐒𝐎𝐍 𝐎𝐅 𝐂𝐑𝐈𝐌𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant