𝟶𝟼. 𝚅𝚒𝚜𝚒𝚝𝚎 𝚒𝚗𝚊𝚝𝚝𝚎𝚗𝚍𝚞𝚎

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(𝚄𝚗 𝚛𝚎𝚜𝚞𝚖𝚎 𝚍𝚞 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻 𝚎𝚜𝚝 𝚍𝚒𝚜𝚙𝚘𝚗𝚒𝚋𝚕𝚎
𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚋𝚊𝚜.)





















Résumé :

Naastya découvre qu'Andreï est marié à une certaine Nyah, il souhaite lui faire passer un message par son biais. Plus tard, elle soigne Zakhar mais, alors qu'elle le repousse pour ne pas rougir devant lui suite à ses actes, un surveillant entre et prévient Zakhar qu'il a une visite.

Ayant terminé sa journée, Naastya descend dans le hall d'entrée mais un veilleur l'arrête et veut forcer la discussion. Heureusement pour elle, Vadim arrive et envoie valser l'homme. Elle quitte donc la prison mais voit une voiture au loin : c'est son oncle qui patiente devant. Ensemble, ils font la route mais une dispute éclate ! L'oncle délaisse Naastya au beau milieu d'une route dénuée de foule, perdue et glacée par le vent qui souffle avant d'à son tour, partir loin d'ici.





















₊✩ˎˊ˗

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟼.

₊✩ˎˊ˗

























𝚅𝚒𝚜𝚒𝚝𝚎 𝚒𝚗𝚊𝚝𝚝𝚎𝚗𝚍𝚞𝚎 ✉︎




















𝘒𝘩𝘢𝘳𝘱, 𝘠𝘢𝘮𝘢𝘭𝘰-𝘕𝘦𝘯𝘦𝘵𝘴 𝘈𝘶𝘵𝘰𝘯𝘰𝘮𝘰𝘶𝘴 𝘖𝘬𝘳𝘶𝘨, 𝘙𝘶𝘴𝘴𝘪𝘢.
𝘑𝘦𝘶𝘥𝘪 22 𝘥é𝘤𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦 2017, 𝘡.𝘐.
пять часов утр𝘢

𝐙𝐀𝐊𝐇𝐀𝐑.

— Une visite, hein ? se moque un surveillant en laissant percevoir, quelques secondes, un mince sourire au coin de ses lèvres.

Son trousseau tintinnabule contre certains barreaux et machinalement, mes mains s'ôtent elles-mêmes des poches de mon uniforme.

— Étonnant, continue-t-il en ouvrant ma cellule.

Un rire résonne et m'arrache une courte œillade vers mon co-détenu. Andreï s'esclaffe et donne intentionnellement raison au surveillant.

Un sourire foisonnant d'amertume se moule sur mes lèvres, formulant silencieusement mon ennui concernant son esclaffement

En me scrutant minutieusement, son rire s'éteint comme une flamme vacillante, évitant de m'irriter.

— Tes mains, ordonne-t-il.

Un « clic » résonne dans ma cellule.

Je suis, une nouvelle fois, enchaîné comme un monstre de foire. Ce surnom, telle une cuirasse, m'a collé dès mon incarcération, m'a tourmenté, m'a consumé et continue encore en ce moment même.

Huit années se sont écoulées, et le carrelage des douches est devenu brunâtre sous l'accumulation des crasses. L'air vicié de la prison gonfle mes poumons ; les murs, parfois maculés de sang, m'oppressent. Ma brosse à dents, devenue une arme, repose sous mon oreiller et témoigne d'un repos insuffisant, sans cesse sur le qui-vive. Les détenus qui m'entourent, silhouette silencieuse, me rappellent tous les jours, sans faute, d'où je viens. D'où j'ai tenté de fuir.

𝐓𝐇𝐄 𝐏𝐑𝐈𝐒𝐎𝐍 𝐎𝐅 𝐂𝐑𝐈𝐌𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant