𝐓𝐇𝐄 𝐏𝐑𝐈𝐒𝐎𝐍 𝐎𝐅 𝐂𝐑𝐈𝐌𝐄

𝟶𝟺. 𝙳𝚎𝚊𝚕 𝚠𝚒𝚝𝚑 𝚝𝚑𝚎 𝚖𝚘𝚗𝚜𝚝𝚎𝚛

NDA : Sorry, I'm late. 🧘🏻‍♀️
(P.S : Les chapitres sortiront le dimanche, maintenant !)

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𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺.

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𝙳𝚎𝚊𝚕 𝚠𝚒𝚝𝚑 𝚝𝚑𝚎 𝚖𝚘𝚗𝚜𝚝𝚎𝚛 ☠︎

𝘒𝘩𝘢𝘳𝘱, 𝘠𝘢𝘮𝘢𝘭𝘰-𝘕𝘦𝘯𝘦𝘵𝘴 𝘈𝘶𝘵𝘰𝘯𝘰𝘮𝘰𝘶𝘴 𝘖𝘬𝘳𝘶𝘨, 𝘙𝘶𝘴𝘴𝘪𝘢.
𝘓𝘶𝘯𝘥𝘪 12 𝘥é𝘤𝘦𝘮𝘣𝘳𝘦 2017, 𝘕.𝘞.
пять часов утр𝘢

𝐍𝐀𝐀𝐒𝐓𝐘𝐀.

Debout dans cette tente telle une cariatide, mes épaules tremblent sous la masse de cette corniche imaginaire représentant mon scepticisme. Les flammes des bougies gesticulent en raison du vent qui heurte les fondations de notre refuge contre la neige, créant des ombres qui animent mélancoliquement les meubles.

Mes mains agrippent maladroitement des compresses, déchirant quelques emballages qui retombent contre la surface en bois du bureau pliable. Mon cœur pompe follement contre ma cage thoracique. La brûlure qui calcine mon dos est insupportable. Ses pupilles sont insupportables.

Mes dents croquent ma lèvre inférieure ; toutes ces questions qui trottent dans ma tête... Pourquoi les surveillants ne sont pas intervenus ? Ce dangereux prisonnier apostrophait pourtant si puissamment...

Même cette prison et ces personnes promulguent les paroles de mon oncle : ma vie n'est pas importante. Peut-être que sans cet homme... – mes prunelles rencontrent les siennes – ma personne serait actuellement auprès des pierres qui retrouvent la chaussée.

Pathétique.

Mon âme est perdue sous les décombres des souffrances qui forment une arme contre mon propre cœur. Cette vie est éphémère mais cette détresse perdure.

— Eh, gamine.

Je papillonne des cils en revenant sur terre. Je remonte mes prunelles en croisant le sourire narquois qui dessine ses lèvres charnues, animant honteusement des frissons qui picotent ma colonne vertébrale. Ses iris céruléens scannent ma posture, nous nous fixons quelques secondes en chiens de faïence.

— Attention.

— A-Attention ? répété-je en fronçant mes sourcils.

— Attention, ne tombe pas sous mon charme. continue-t-il en penchant doucement sa tête, arborant toujours son sourire malicieux.

Une claque fervente percute mon visage, enveloppant mon épiderme de pourpre. Des frissons survolent ma nuque qui envoie une décharge électrique dans mon organisme. Qu'est-ce que... Une soudaine envie de retirer cette mine arrogante avec une gifle bouillonne dans mes veines !

— Attention – le désinfectant accède inopinément son entaille – ça risque de brûler, soufflé-je en appliquant fièrement ma vengeance.

Contre toute attente, son sourire décuple tellement que ses lèvres dévoilent des dents blanches. Mon cœur loupe instantanément un ou deux battements.