Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
♡ ˚.*ೃ B. KATSUKI • ₊°✧︡
LE CRÉPUSCULE ENVELOPPAIT YUEI DE SON MANTEAU sombre alors que Katsuki faisait son retour dans sa chambre après une longue journée d'entraînement. La lueur tamisée des lampes dans les couloirs projetait des ombres dansantes sur les murs, tandis que le murmure lointain des voix des autres pensionnaires créait une atmosphère feutrée. Katsuki marchait d'un pas fatigué, son esprit encore embrumé par les combats de la journée. Mais alors qu'il approchait de sa chambre, un sentiment de malaise s'insinua dans son ventre, comme une prémonition sinistre.
Poussant la porte de sa chambre avec hâte, Katsuki sentit son cœur s'arrêter lorsqu'il vit Aokay avec des figurines qu'il pourrait reconnaître parmis mille : les précieuses figurines collector d'All Might d'Izuku. Une vague de colère intense le submergea, ses muscles se raidissant. Il resta figé sur le pas de la porte, incapable de bouger ou de parler, tandis que son esprit tentait désespérément de comprendre ce qu'il voyait.
Aokay, ignorant l'agitation de son père, était absorbé par son jeu, manipulant les figurines avec une concentration intense. À côté de lui, Tuk, sa fille du futur, portait une nouvelle tenue faite à partir de ses propres vêtements, tandis qu'elle fouillait frénétiquement dans l'armoire de son père pour trouver quelque chose.
— MAIS PUTAIN, QU'EST-CE QUE VOUS FAITES ?! rugit Katsuki, tentant de contenir sa colère aussi bien qu'il le pouvait, mais celle-ci était trop intense pour être maîtrisée.
Refermant la porte derrière lui pour ne pas être entendu par les autres pensionnaires, il vit Aokay éclater en larmes à l'intonation en colère de son père, effrayé et pris au dépourvu. Tuk lança un regard noir à Katsuki, lâchant le caleçon qu'elle avait dans les mains pour prendre son petit frère dans ses bras.
— Chut, Aokay, calme-toi... murmura-t-elle doucement, tentant de réconforter son jeune frère.
— Il ferait mieux de se taire avant que quelqu'un ne remarque que j'ai deux gamins dans ma foutue chambre ! s'écria Katsuki, sa voix emplie de frustration.
— J'ai ton âge, Pa- Katsuki ! riposta Tuk, défiant son père.
— Ferme ta gueule, je suis ton père, répliqua-t-il, ses yeux lancinant une lueur menaçante.
Les deux se toisèrent, leurs regards aussi sombres qu'une nuit sans lune. Aokay se mit à pleurer davantage, perturbant les deux adolescents qui se tournèrent vers lui pour le calmer.
