Hana

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*Lycée Do-yun en média*

•Mina•

Cheveux refaits, maquillage retouché, je range ma trousse de maquillage dans mon sac.

Je me mire une dernière fois puis prends le chemin de sorti. Je suis sur le point d'ouvrir la porte des vestiaires, quand quelque chose me pousse à m'arrêter.

Est-ce que vous l'entendez ?

Ce silence, vous l'entendez ?

J'arrête immédiatement la pression que j'exerçais sur la poignée de la porte.

Il n'y avait aucun bruit.

Y'a un truc qui ne va pas.

Oui je le sens. Une mauvaise blague.

Le lycée qui lui, est toujours bruyant à l'heure de pose s'avère être subitement silencieux.

Danger.

Est le mot qui me parvint à l'esprit.
Tout était si calme, beaucoup trop calme.

Devrais-je peut-être me méfier ?

Je décide finalement à appuyer sur la poignée de la porte. Je fais un pas dehors méfiante puis un deuxième.

Toujours rien.

Hmf ! Il faut peut-être que j'arrête d'être tout le temps aux ague-

SPLASH !

Je sens un liquide lourd et visqueux tomber sur ma tête puis après ma vue se brouille de ce liquide muqueux d'une couleur violacée.

– Mais qu'est-ce que...

Tout s'était passé tellement vite.

Le silence pesant qui était là, fit place à des rires, à des railleries, des moqueries sortis de nulle part.

J'essuie furieusement mes yeux à l'aide de mes mains pour voir qui oser se réjouir de cette situation.

Je vis tous les élèves du lycée autour de moi entrain de rire, de se moquer, de se foutre de ma gueule. Cette situation semblait vraiment les amuser.

Mais non.

Parce que si on regarde de plus près, on aurait dit un orchestre.

Oui un orchestre.

Et devinez qui était le maestro de ce putain d'orchestre ?

PARK MIN-JUN.

Ce salop. Mon pire ennemie, mon pire cauchemar je dirais.

Il était là au milieu des élèves, les encourageant à rire. Même si d'autres n'en avaient pas envie, craignant ce que je pourrais leur faire.

Mais ils avaient également peur de lui, alors ils se forçaient de rire juste pour éviter de perdre un membre de leur corps.

Mais contrairement à lui, moi je les arracherais la tête.

Il s'approche de moi.

– Alors Mina, tu t'es bien rafraichi ? Rigole-t-il.

La haine et le dégoût que je ressentais pour cette raclure ne pouvaient pas être décritent.

Sans qu'il n'ait le temps de comprendre quoi que ce soit, j'attrape sa chemise d'uniforme et le plaque contre le mur.

Owh s'qu'elle a de la force notre petite traînée !

– T'aurais pas dû faire ça Min-jun. Grinçais-je.

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