Dream'st

~ 16 ~ J'ai peur Romain...

Romain

Je suis prêt à sortir de ma chambre quand j'entends quelqu'un donner de violents coups au mur.

Au début, cela ne me perturbe pas, mais là, il persiste et cela m'inquiète.

Je me pars d'un T-shirt blanc pour aller avec mon jogging noir. Je ne vais quand même pas sortir, torse-nu dans les couloirs de l'hôtel.

J'enfile ensuite rapidement une paire de chaussures et ouvre la porte de ma chambre.

Le couloir est plongé dans l'obscurité, je ne vois donc pas ce qu'il se passe, mais j'arrive tout de même à percevoir des voix.

Mais ce qui m'inquiète encore plus, c'est que les deux voix que j'entends, je les connais très bien.

À l'écoute de celle-ci, j'allume la lampe torche de mon téléphone et c'est là que je les vis toutes les deux. Elles sont là toutes les deux devant moi, Lya tenant fermement Athéna par le coup, la frappant violemment au visage.

C'était donc cela les coups au mur ?
À vrai dire, j'aurais préféré que ce soit autre chose.

Mon sang se fige, dans mes veines à la vue de cette scène, Athéna souffre, je le vois au plus profond de ses yeux. Elle souffre à tel point que son masque de marbre est tombé laissant place uniquement à la réalité.

Par chance, Lya ne me voit pas arrivé.

Je ne réfléchis même pas, et fonce sur Lya la colère, dirigeant totalement mon corps.

Et je perds le contrôle.

J'attrape les bras de Lya se trouvant autour du cou d'Athéna.

Celle-ci fut surprise et lâche donc le cou d'Athéna.

Immédiatement, celle-ci reprit son souffle et s'effondre au sol.

Mes yeux sont braqués sur une seule personne, celle, se trouvant à mes pieds.

Lya et rapidement traumatisé et a peur de ce que je pourrais bien lui faire alors celle-ci retirer ses bras de mes points et par en courant. Je ne cherche pas à retenir la rage qui me consume et à vrai dire si elle était restée plus longtemps, ce serait sûrement mal terminé. Elle a très bien compris qu'il ne faut absolument pas qu'elle recommence.

Mon cœur se brise, quand je vois Athéna, placer ses mains ainsi que ses bras devant son visage, prête à recevoir d'autres coups. Elle est là, immobile, attendant de souffrir attendant la fin.

Je ne peux la laisser comme cela. Il faut qu'elle sache qu'elle est en sécurité que je suis là que désormais tout va bien.

Alors je m'approche délicatement de celle-ci, et pose doucement mes mains sur ses épaules.

Je ne suis pas étonné qu'en celle-ci ne me reconnaît pas.

- Athéna... Lui chuchotais-je pour la calmer

Effrayer, elle ne me reconnaît pas tout de suite. Elle est toujours traumatisée et a peur énormément peur.

- Non, arrête-je t'en supplie, j'ai trop mal arrête... Cette phrase me déchire le cœur, elle la prononce avec désespoirs et souffrance.