Dream'st

~5~ Seule, perdue dans le noir.

Athena

Je suis seule perdu dans le noir...

Je sentis tout à coup une chaleur près de moi, une chaleur réconfortante. Je rapproche donc ma tête de celle-ci, et me sentit en sécurité.

Je sentis tout à coup une chaleur près de moi, une chaleur réconfortante.

***

Je repris peu à peu mes esprits quand je sentis quelqu'un me portait. Mais je ne sais pas où je ne sais pas quand ni, pourquoi.

Il me posa et je perçus ça voix, ainsi que d'autres, mais elle disparurent rapidement.

Dans mon esprit, tout est de nouveau noir tout noir.

***

J'ai comme l'impression de revenir dans le monde réel. La douleur, les souvenirs, tout revient.

J'ouvre tout doucement les yeux. D'abord un, puis l'autre, quand j'entends les voix de mes amies.

Je tourne ensuite délicatement la tête vers Noah qui est assise à côté de moi dans ce que je perçois être une voiture. Le trou noir disparaît petit à petit, laissant place à la triste réalité.

Elle me regarda d'un regard rempli de tendresse - Noah quoi - et me sourit avant de me demander :

- Comment te sens-tu ?

Mais alors que j'étais sur le point de répondre, Gabrielle se retourna l'air à la fois inquiète et toute exister :

- Athéna t'es réveillé ! Putain, si tu savais comme tu nous as fait peur !!

Je ne fis pas attention à sa remarque et répondis à la question de Noah d'une voix faible :

- J'ai mal à la tête.

- oui, je sais ma belle. Écoute ce soir, tu dors chez moi et quand on arrive, je te donnerais un truc pour le mal de tête. Ok ?

- Merci Noah.

- De rien. Me répondit-elle

Alors que je commençais à fermer les yeux pour sombrer dans le soleil, la voix d'Alexandre se fit entendre.

Punaise, mais fouté moi la paix...

- Les filles, on est arrivé.

- Merci beaucoup Alex. Répondit Noah.

Je réouvris donc les yeux avec difficulté.

Gabrielle et Noah sortirent de la voiture et Gabi m'ouvra la portière tout en me demandant :

- Tu peux marcher ?

- Mais oui bien sûr qu'est ce que tu crois ?!

- Comme tu voudras ! Lança-elle suite à mes paroles. Et j'entendis Noah rigoler derrière elle.

Pour leur prouver que j'avais raison, je sortis de la voiture et me mit debout.

- Vous voyez. Leur lançais-je de manière ironique.

Mais alors que je commence à faire quelques pas, je m'effondre au sol. Gabrielle a juste le temps de me rattraper.

- J'arrive. Dit Alexandre en tentant de cacher son fou rire intérieur.

Je le fixe et lui envoie, alors qu'il était en train de se baisser pour me porter :

- Ce n'est pas drôle ! Puis-je fini par lui lancer un regard noir.