Chapitre 1

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En plein galop, à vive allure, ils arrivèrent enfin au fort ornée d'étendards verdâtres, à l'effigie du seigneur à qui appartient ces terres. Les murs, faits en pierre de taille blanche, étaient perceptibles de loin.

Une longue route venait d'être effectuée.

Les chevaux haletants après leur course intensive ne s'arrêtèrent que devant les remparts de la forteresse. La tension était palpable, William le ressentait bien. Les murs qui paraissaient si pures et si blancs de loin, étaient en réalité délabrés de chaque côté. Ce n'était là, qu'une démonstration des attaques passées qui avaient eu lieu ici.

Ce fort était chargé d'histoire, comme tous les forts du Nord.

Le son d'un cor retentit, des bruits de métal s'écrasant vivement sur le sol, d'armure qui s'entrechoquent annonçait que les soldats s'activaient de l'autre côté des portes, indiquant l'ouverture imminente :

« Atlas, tient-toi prêt. »

La voix suave, essoufflé de William en raidit plus d'un. Le concerné reprit son souffle, il songeait au camp qu'il avait laissé entre les mains de son sous-capitaine. A l'homme qu'il allait rencontrer derrière ces murs épais. Le stresse était à son comble.

Les portes s'ouvrèrent lentement, le son des rouages résonnant dans la forêt tout autour. Certains oiseaux prirent la fuite.

Un homme se tenait derrière celle-ci, debout, il regardait fièrement devant lui. Son dos restait droit, jusqu'à croiser le regard du prince :

« Votre Altesse Royale. »

Une lueur de soulagement put se lire dans son regard, les murmures s'activaient dans la forteresse où les soldats semblaient heureux.

Une fois la porte entièrement ouverte, William fit signe à ses quelques hommes d'avancer. Ce qu'ils firent, avec leur montures impatientes, la boule au ventre.

La jument pommelée du prince s'arrêta face au seigneur, gardien de ce fort que William tarda à reconnaitre après tout ce temps :

« Vous vous êtes laissé pousser la barbe, seigneur Darson.

-Et vous, vous avez coupé vos cheveux soyeux. »

Ils se fixèrent de longues secondes, prenant le temps de s'admirer. Le temps avait passé, les deux hommes avaient changés, ils s'analysèrent sans retenue. Ce avant que son altesse ne décide de mettre pied à terre.

Il ramena les rênes de sa jument devant. Pour ensuite les tendre au palefrenier qui s'avançait :

« Prenez soin d'elle, et laissez-la se reposer dans votre meilleur box. »

Après tant d'heure à cheval, William se vit obligé  d'étirer ses membres. Discrètement, il secouait sa jambe sentant la circulation affluer dans chacun de ses muscles. Son corps reprenait peu à peu l'habitude de se tenir droit, deux pieds par terre et non assit sur une selle.

Atlas et les autres soldats firent de même derrière lui, tenant toujours un rang impeccable :

« Vous n'avez là que ces hommes ?

-Notre camp est à quelques kilomètres. Ils arriveront d'ici demain soir. Je suis venu pour que vous me fassiez part de la situation. »

Le vieux seigneur acquiesça, il invita son altesse à le suivre. Ils devaient traverser la cours, aucun détail n'échappa à William. Il remarquait les réserves au loin, qui étaient nettement insuffisantes, le nombre de soldats blessés, mais aussi les cadavres qui jonchaient encore le sol de pierre. Darson venait de subir des brimades ennemies, bien qu'il se doutait que celle-ci n'était pas dû à ceux pour qu'il était là :

Princes de Guerre - Tome 1 : Le début d'une guerre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant