Chapitre 8 : Souvenirs et promesse

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Jules

*Des hurlements, des insultes, des bruits d'objets qui se fracassent sur le sol. Je n'entend plus rien. Je vais voir. Du sang. Un petit corps. Lucas.*

Je me réveille en sursaut. J'ai mal au crâne, je rêve d'une nuit paisible.

Quelqu'un toque à ma porte mais se permet de l'ouvrir avant que je n'ai pu dire quoi que ce soit.

Mais putain qu'est-ce que Camilia fou là ?

- « Salut... j'avais envie de te voir. »

Elle se glisse dans mon lit et me caresse le bras. Elle porte seulement un de mes tee-shirt.

- « Putain mais qui t'as dit que je voulais que tu sois là ? Et qui t'as permis de me voler mon tee-shirt hein ? Tout le monde pense que c'est le libre-service mes fringues ou quoi ? »

J'ai envie d'être seul et elle me tape sur le système à me coller comme ça. Elle ne me répond pas et continue de se coller à moi en se dandinant. Elle fait pitié. Il y a quelques jours je l'aurai baisé pour qu'elle me foute la paix. Là je sais pas j'en ai aucune envie.

- « Ecoute Camilia, déjà hier je t'ai viré de ma chambre, ne me force pas à faire pareil ce matin, ai un peu d'amour propre et casse-toi de toi-même. »

Elle me lance un regard noir et sort. J'ai pas été très sympa mais s'il le faut pour qu'elle comprenne alors je n'hésite pas.

En allant à la douche, je repense à hier soir. Dès que j'ai fini, je vais voir Thomas.

Je me dirige vers la bibliothèque en espérant le trouver. Les cours reprenne bientôt et monsieur parfait doit certainement avoir comme objectif de rester le premier en tout.

Et voilà, j'avais raison. Il est assis à une table seul. J'ai de la chance.

- « Laisse moi deviner... 100 façon d'être le plus parfait et chiant possible ? C'est ça ? »

Je lui montre du doigt le livre qu'il est en train de lire et il lève les yeux au ciel.

- « Qu'est-ce que tu le veux Jules ? »

- « Rien, je voulais discuter avec mon pote. »

Je hausse les épaule avec un air innocent.

- « Toi tu me prends pour un con. » dit Thomas sur le ton de la rigolade.

- « J'ai appris pour ton rendez-vous au monde des bisounours d'hier »

- « Oui et ? »

Il a l'air un peu agacé mais je m'en tape royal.

- « Bah t'as enfin conclu ça y est ? ça devait te démanger vu le temps depuis lequel t'avais ne serait-ce que parlé à une fille. »

- « AHAHAH je suis mort de rire. Je suis pas toi je te rappelle, je pense qu'à ça. Et puis... je crois qu'elle me plait alors je veux bien faire les choses, sans les précipiter. »

L'information a du mal à passer, j'aurais préféré qu'il se soit passé quelque chose en fait.

- « Ah ouais carrément l'amour fou quoi. »

Je lui dis ça en lui faisant croire que je me fou de sa gueule mais il doit avoir raison.

Je me tire et sors me poser dehors. Là je vois Marina et Lisa discuter sur un banc. Leur conversation a l'air plus qu'intéressante vu l'attention et l'enthousiasme qu'y met Lisa.

Il fait super bon dehors, c'est agréable. Il n'y a presque personne à l'endroit où je me trouve et donc aucun bruit. Je décide alors de fermer les yeux en espérant me reposer un peu.

MirabiliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant