- Amélia -
Jeudi 21 mars 2024 (Melbourne, Australie)
Désormais remise de mes émotions après mon arrivée plus que chaotique en Australie, j'ai retrouvé mon sourire trop heureuse d'être dans ce pays qui n'a dans le fond pas que des défauts et surtout je déborde d'énergie. Trop selon Toto qui m'a même virée du garage pour aller faire le track-walk avec les garçons afin d'essayer de me calmer. Sauf que même cinq kilomètres de marche plus tard, je suis toujours une pile électrique. Difficile de savoir qui de George, de Mick ou de leurs ingénieurs en a désormais le plus marre de moi.
« Tu as pris de la drogue ? S'amuse Mick alors que je sautille deux mètres devant eux.
- C'est sûr que c'est pour ça qu'ils l'ont gardée à la douane l'autre jour, commente George.
- Ah. Ah. Ah. Non je suis juste de bonne humeur. Vous aussi vous deviez être heureux. »
Je profite qu'ils m'aient rejointe pour passer un bras autour de leurs épaules respectives tout en continuant de marcher entre eux. Position peu confortable car ils sont bien plus grand que moi, et en plus ils n'ont pas eu la bonne idée de faire la même taille. Enfin ce déséquilibre est rapidement résolu lorsque je tente de prendre appui sur eux comme une enfant pour ne plus avoir à marcher et que Mick s'écarte, hilare et fier de sa connerie alors que je manque de finir les fesses parterre.
Ce qui aurait d'ailleurs sûrement était le cas si George n'avait pas anticipé ma chute en déplaçant son bras de façon à venir entourer ma taille et me ramener vers lui avant que je ne finisse de trébucher. Par réflexe, je laisse mon bras glisser dans son dos également afin de garder de l'équilibre, et c'est sans me détacher de lui que je relève un regard noir vers ce traitre de Mick qui s'amuse bien trop de la situation.
« Findest du dich lustig? Ich hasse dich, Schumacher !
[Tu te trouves drôle ? Je te déteste, Schumacher !]- Ja Ja natürlich. Ich weiß. »
[Oui, oui bien sûr. Je sais. ]Cet insolent ose prendre un air innocent et me faire un clin d'oeil avant de rejoindre son équipe comme s'il ne venait pas d'essayer de me tuer. Il sait que je ne peut pas rester fâchée contre lui, et il en profite. Virement, il mériterait que j'oublie complètement son anniversaire demain pour la peine.
« Désolé de te le dire, commente George tout aussi amusé de mes déboires, mais l'allemand est vraiment très inélégant comme langue. »
Mais c'est qu'ils ont tous décidé de se liguer contre moi ma parole. Pas fâchée pour deux sous, je fais tout de même mine de l'être parce qu'il faut calmer ces deux énergumènes qui semblent avoir pris un peu trop de confiance depuis que nous sommes ici. À croire que tout ce qu'on dit sur le fait que le pays est à l'envers à du vrai. Gentiment je le pousse donc pour m'éloigner de lui mais ma réaction n'a comme conséquence que de le faire rire alors qu'il repasse un bras autour de mes épaules pour me garder près de lui ce que j'accepte sans lutter - pour la conviction on repassera.
« Je n'ai rien dit je n'ai rien dit, s'exclame-t-il en riant. L'allemand est une langue magnifique et mélodieuse, surtout quand c'est toi qui la parle.
- N'en fais pas trop Russell.
- Je croyais qu'on était d'accord pour que tu ne m'appelles plus par mon nom de famille ? soupire-t-il. J'ai l'impression que tu es fâchée après moi ou que tu m'engueules après.
- Mais je t'engueule Russell, j'argue faussement convaincue.
- Permets-moi d'émettre quelques doutes princesse.»
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War of hearts { EN PAUSE}
FanfictionDe l'amitié à l'amour il n'y a qu'un pas. De l'harmonie à la jalousie aussi. Surtout lorsque deux coéquipiers tombent tous les deux amoureux de la filleule de leur patron... Et si des sentiments s'invitaient et venaient mettre la pagaille entre ce t...