𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞 [ en réécriture]

7

~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~

{ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟕 }

⛓️‍💥

ZAYAN

— Qu'est-ce que tu avais à me dire ? Je demande .

— Je vais simplement t'expliquer quelques choses, répond Nadim.

— Dis-moi, je l'encourage.

— J'ai un frère, commence Nadim.

— Toi, tu as un frère ? Je m'étonne.

— Oui, mais ce n'est pas le sujet, précise Nadim.

— Allez, continue, dit-je, impatient.

— Il a été incarcéré dans une prison à Paris pour possession de drogue, explique Nadim.

— Oui, et donc ? Je m'interroge.

— Il a pris contact avec Wassim Saidi pour lui demander s'il peut nous faire évader, révèle Nadim.

— Oui, celui dont tu m'as parlé récemment, dit-je.

— Oui, c'est lui, confirme Nadim.

— Il est d'accord pour me faire évader ou pas ? demandai-je.

— Oui, ils vont nous aider à établir un plan pour nous faire sortir d'ici, répond Nadim.

— D'accord, je conclut.

NOUHAYLA

*Le lendemain, 9h34*

J'étais en train de ranger des médicaments dans une armoire. Zayan est assis sur un lit d'examen, le regard plein de défiance. Une tension palpable s'installe immédiatement entre nous.

— Encore toi. Tu dois vraiment aimer cet endroit, non ? dis-je sans même le regarder.

— Je préfère ça plutôt que de supporter ta présence ailleurs. Dommage que tu sois assignée ici, j'aurais préféré quelqu'un de plus... professionnel, rétorque Zayan avec un sourire insolent.

— Peut-être que si tu arrêtais de te jeter dans tous les ennuis possibles, on n'aurait pas à se croiser aussi souvent, dis-je en refermant brusquement l'armoire.

— Les ennuis, c'est ma spécialité. Et toi, t'es juste là pour soigner les dégâts. Pas de quoi te donner de grands airs, réplique Zayan en haussant les épaules.

— Le seul grand air ici, c'est ton arrogance. Elle me donne envie de te renvoyer directement dans ta cellule, dis-je sèchement le regard glacé

— Mais tu ne le feras pas. Parce que, malgré tout, tu sais que t'aurais personne d'aussi intéressant à soigner, dit Zayan, un sourire en coin en se levant du lit, s'approchant de moi

— Intéressant ? Non. Irritant ? Absolument. Et ne te fais pas d'illusions, je ne suis pas là pour toi, Zayan. Je suis là pour m'assurer que tu restes en vie, rien de plus, réponds-je d'un ton tranchant.

— Si c'est ta manière de montrer que tu te soucies de moi, Nouhayla, je suis touché. Vraiment, dit-il ironiquement.

— Ne te méprends pas. Si tu tombes, je serai la dernière à te tendre la main. Alors, cesse de te croire important, rétorque-je sèchement.