𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐞́𝐞 [ en réécriture]

2.

~ 𝐋𝐢𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐦𝐧𝐞́𝐞 ~

{ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐 }

⛓️‍💥

— Fais le guet, je vais l'appeler, dis je à Nadim pour que je me fasse pas attraper avec mon téléphone.

— Vasy, me répondit-il.

Je me retourne et récupère mon téléphone que j'avais dissimulé en prévision des fouilles.

Appel:

— Allô ? Dis-je.

— Ouais, ça va ? me demanda mon meilleur ami.

— C'est la prison, hein, je rétorque. Sinon, ça se passe comment à l'extérieur ?, demandé-je.

— Ça va, ne t'en fais pas, le réseau fonctionne bien également, me rassura t-il.

— C'est parfait, donc vous êtes prêt à m'aider à m'évader de cette prison ? Je demanda.

— Qu'est-ce que c'est que cette question ? Bien sûr que oui, tu es mon frère, me dis- je.

— Merci Merwan. Tout dois être parfait.

— T'inquiète pas pour ça , fait-moi confiance, me dit-il pour me rassurer.

— C'est pour ça que j'ai demander à toi et pas à quelqu'un d'autre. Maximum dans un an, il faut que je sorte d'ici, lui dis- je

— Pas de souci, tout sera prêt à l'heure. Moi je vais préparer une villa, les papiers et tout ce qui va avec, me répondit-il.

— Merci Merwan, lui dis je avec plein de gratitude.

— Ta pas besoin de me remercier, c'est tout à fait normal.

— À bientôt.

— Oui vas-y, me répondant avant que je raccroche.

Je raccroche et remets le téléphone là où je l'ai récupéré.

— C'est bon, il est dans le coup, dis-je à mon co détenu.

— Mes contactes aussi, me dit-il.

NOUHAYLA

Je rentre chez moi et aperçois soudain mon père qui s'effondre au sol. Un cri de panique m'échappe alors que je me précipite vers lui. Je tente désespérément de le réveiller, mais rien n'y fait. Tremblante, je fouille dans mon sac pour attraper mon téléphone et appeler les secours.

On me répond qu'une équipe est en route, qu'ils arriveront au plus vite.

Quelques minutes plus tard, les ambulanciers arrivent. Ils installent mon père sur un brancard avant de le transférer dans leur véhicule. Je monte avec eux.

J'appelle mon frère en urgence. Il m'assure qu'il part immédiatement pour nous rejoindre.

Je tremble sous l'effet du stress. Après avoir déjà perdu ma mère, je ne peux pas supporter l'idée de perdre aussi mon père.

Nous arrivons à l'hôpital. Un médecin accourt vers nous.

— Il s'est passer quoi ? Me demanda le médecin.

— Je sais pas du tout, je rentrais du travaille puis je l'es vue s'écrouler d'un coup, lui répondais-je.

— Ok, restez la on va voir ce qu'il a bien pu se produire, me dit il.