Le serment de feu

2-Prologue

Les flèches fusent de toutes part, plongeant le ciel dans un nuages de sifflements et d'éclat de métal.

La terre, jonchée de cadavres, et loin d'être mieux. Le sang s'infiltre dans la terre, marécageuse, tandis que mes bottines s'y enfonce sans peine.

Se même liquide poisseux colle à mes cils, mon visage, mon armure.

Le froid, la faim, le sang. La guerre.

Je repousse mes mèches rebelles sous mon casque, la gorge serrée, les larmes aux yeux.

Je contemples le désastre sous mes yeux, toutes ses terres arides, cette vie qui s'en va... des millions d'elfes meurent chaque jours. A cause de nous, a cause de moi.

Comment a on pus en arriver là ? C'est ma faute. C'est moi.

Ils sont tous morts, pour moi. Pour nous. Chacune d'eux a payer de sa vie pour nous. Ils croient en nous, et ils on tords.

Mes amis, ma famille... ils ont crus en nous, ils sont partis.

Je me laisse tomber brutalement face au soleil couchant, et ramène mes genoux sous mon menton, rentrant ma tête dans mes bras.

Des larmes inondent mes joues tandis que je grelotte de froid. J'ai tout gâché.

Pourquoi...pourquoi ce fameux jour, j'ai pris ce risque là ? Pourquoi je n'ai pas laisser couler ? Nous serions morts, assurément. Mais le prix de notre mort ? Ses millions d'innocents serait encore en vie, dans leurs foyer.

La trahison de cet homme est encore douloureuse pour moi. Je le hais, et je l'ai toujours haït.

Maintenant il est mort, mais la plus puissante reste. L'enchanteresse...

J'ai perdu mon pari. Et on est tous en train de perdre. A cause de moi.

Je sens une main se poser sur mon épaule, mais je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir qui est la. C'est mon dernier espoir, ma dernière lueur, mon dernier éclat de joie de vivre...

Sans un mot, il m'entoure de ses bras puissants, son regard reflétant les rouages de son cerveau, toujours en action.

Mais derrière se regard froid, je sais. Je le sais.
Derrière la glace, il y a cette flamme, cette flamme, que j'ai aussi en moi. Et que j'ai mis tant de temps à accepter...

Ses doigts essuient délicatement mes larmes, tandis que je pose ma tête contre son torse, à l'endroit où arrive les pointes de ses cheveux blonds.

Moi : Pourquoi....

Je ferme les yeux, laissant libre court à mes larmes. Mes épaules tressautes, mes jambes tremblent.

Celui que j'aime caresse mes cheveux, pensif, le regard au loin. C'est ce que j'aime chez lui. Il parle peut, reste dans une sorte de bulle, mais tu peux voir à son allure qu'il te soutien, et donnerai son âme pour toi.

Je me retourne vers son visage, la vue brouillée par les larmes, er j approche mes lèvres des siennes.

Moi : J'ai tous gâché...

Il secoue la tête avec gravité, collant son front contre le mien.

Lui : Nous ne pouvons changer le passé, mais nous pouvons encore façonner l'avenir.

Je rie entre mes larmes, attrapant sa nuque.

Moi : Je ne vois plus d'issue... pour une fois que c'est toi qui cherche le positif...

Il m'embrasse doucement, gouttant à mes larmes salés.

Moi : Tu as bien changé, Lennon.

Et nous nous embrassons, par delà les vallons désertés, par delà la guerre, par delà la mort, par delà le monde.

Il est ma bouée, mon secours, celui qui me fais voir clair dans se monde. Je suis sa sauveuse, son antidote, celle qui le fait rêver.

Nous sommes comme deux âmes, perdus entre deux monde, mais toujours mains dans la mains.

La cause de tous ça remonte à 5 mois déjà.... si seulement ce jour là pouvait disparaître et ne jamais venir, mais c'est déjà trop tard pour regretter, le passé ne change jamais.

Jamais.