25-Jay

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Le reste du trajet ce fait dans un silence de mort, ponctuée seulement par le crissement de nos pieds contre les nombreuses pierres qui orne le sol.

Autour de nous, d'épais bussions bordent la route, et les arbres forment un arche, filtrant la lumière qui peine à passé sous le feuillage.

2 kilomètres.

De temps à autre, je sens le regard d'Elden se poser sur mon dos, sombre. Il n'ose toujours pas croire ce que j'ai fait subir au brigand.

Et pourtant, c'est bien réel. Et je n'éprouve aucun regret. Cet homme n'était rien. Ce n'est qu'un vulgaire insecte que j'ai écrasé, avant qu'un autre ne s'en charge.

Mes pieds tapent sur le sol avec ennuie, tandis que nous atteignons le bout de la forêt. De l'autre côté, une patrouille avance, un écusson étincelant brillant sur leur poitrine.

Je plisse les yeux, bien décidé à voir à quelle camp appartienne t'il.

Bonne nouvelle, leur écusson semble frappé d'un phénix, le symbole de la résistance.

Les cavaliers s'arrêtent près de nous, le regard froid.

Je les regardes avec mépris, tandis que me compagnon me jette un regard affolé.
Quoi ? Ce n'est pas parce que ils font parties de la résistance qu'ils peuvent nous regarder avec supériorité.

Et je n'aime pas les hypocrites, donc la diplomatie... je te laisse ça, Elden.

Cavalier 1 : Sur ordre de la Princesse, arrêtez vous.

Je lui jette un coup d'œil, mais obéit à ses ordres. La Princesse ? Il parle sûrement d'Indis. Parfait, si cet homme la connaît, il pourra peux être nous mener à elle.

Elden sourit poliment, s'approchant de lui.

Elden : Bonjour.

L'homme ne lui répond pas, mais jette un coup d'œil amusé à ses compagnons.

Ahaha. Ses types sont vraiment mal polies.

Les hommes descendent de leurs chevaux, avant de nous encadrer, un faux sourire aux lèvres.

On avait déjà compris que vous étiez en position de force, bande de petites merdes.

Bref, je n'ai pas le temps pour leurs hypocrisies et autres conventions sociales parfaitement ridicules.

Pour gagner du temps, autant aller droit au but.

Je les fixes avec ennui, avant de rehaussés mes yeux au niveau de celui qui semble être le capitaine. C'est le seul qui est resté sur sa selle, et sa droiture enlève tout doute sur sa position dans la hiérarchie.

Ses traits sont froids, lisses, et ses oreilles commence à s'effiler, symbole de son âge qui commence à peser, même si, chez les humains on ne lui donnerai pas plus de 50 ans.

Moi : Conduisez nous à la Princesse, si il vous plait.

L'elfe esquisse un léger sourire moqueur, avant de descendre de sa monture, afin de se rapprocher de moi.

Cavalier en chef : Que lui voulez vous, étranger ? Apprenez d'abord qu'on ne gagne pas ma confiance aussi facilement.

Je m'avance de lui, réprimant un bâillement. J'ai beau être un grossier personnage , la, on évite. Ça vaut mieux pour ma quête.

Bon, je sais, il y a a peine deux minutes, c'était mon but. Pas grave. Au pire, il me diagnostiquerons bipolaire, et m'emmèneront chez une guérisseuse, et je me rapprocherai d'Indis.

Moi : Je veux rejoindre la résistance.

Elden me jette un coup d'œil, et hoche la tête avec bienveillance. C'est vrai que je n'ai encore tué personne de la cavalerie...

Le serment de feu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant