24-Arazhela

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Une douce chaleur m'envahie, et j'ouvre les yeux. Il fait grand jour, le soleil est à son zénith.

J'ai dormis combien de temps ??? Je cligne des paupières, inclinant ma main en visière sur mon front. Il ne faudrait pas que je termine aveugle à cause de cette lumière agressive, quand même.

Petit à petit, mes sens me reviennent et je découvre mon environnement.

De grands canapés turquoise, des fauteuils de cuir, des sofas, une table basse... je suis dans la salle de plaisance.

Et j'ai dormis par terre...

J'essaye de me relever, mais je sens des bras puissants me retenir. Avec un sursaut, je me retourne.

Oh, non... j'ai dormit avec Lennon.

Putain.

Je me dégage de ses bras, et m'adosse contre le mur, choquée de cette révélation.

Mon regard glisse sur le corps de celui qui m'a serré dans ses bras toute la nuit, et je me surprend à réaliser qu'il n'ai pas le même en dormant.

Son visage est détendu, étonnamment doux. Des mèches blondes l'encadrent, ajoutant encore plus d'harmonie au tableau.
Il inspire une sérénité qui, venant de lui, est un exploit.

En voyant cet elfe dormir, personne ne se serai douté que la veille, il était en train de fracasser le mobilier, ni que son ennemie et lui s'étaient embrassés éperdument....

Argh. Pourquoi ?

J'imagine que c'est Jay qui me manque, et que mes hormones parle pour moi...comme lui pour Ivory.

En attendant, je ne comprend toujours pas pourquoi il s'amuse a fracasser du mobilier en pleine nuit...

Franchement, il est bizarre, mais de là à avoir cette activité comme activité préférée...

Non,non. Il y a forcément quelque chose.
Enfin, bon, ce n'est pas comme si ça me regardait... du moment qu'il ne s'en prend pas à moi.

J'ouvre le tiroir à nourriture, ou je sors une miche de pain au graine, que je l'empresse d'avaler.

A ce moment là, j'entends Lennon bailler, et se relever, les yeux plissés par la lumière du midi. Il tourne ses yeux d'un bleu impénétrable vers la fenêtre, avant de revenir sur moi.

Quelle va être sa réaction ? Bon sang... pour ma part, je commence à accepter ça, mais lui...

" ça" argh. C'est mon ennemi. Père doit mourir une deuxième fois de la ou il est.

Cependant, il faut que j'arrête de résister, car plus je lutterai, plus les conséquences seront importantes.

C'est juste mes hormones. C'est juste Jay qui me manque. C'est juste.. ça.

Quand j'aurai expulsé tout ça, tout reviendra à la normale, je le haïrais et il n'y aura rien d'autre.

Rien.

Comme Lennon ne parle toujours pas, je décide de prendre la parole.

Moi : Ça va ?

Bravo Arazhela, la phrase la plus originale au monde. Lennon me fixe avec impassibilité, le regard perçant.

Bon...
Finalement, alors que j'allais abandonner, il marmonne une phrase inaudible, presque irréelle.

Le serment de feu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant