11-Arazhela

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Pas lui. Pas ça. Il appartient au passé.

Et le passé ne reviens jamais.

Le passé ne viens pas interférer dans le présent, et, quand c'est la cas, ça ne se termine jamais bien.

Je commence à lire, essayant de cacher mes tremblements.

A lire à l'abri de tout regard.

Tu me manques. Chaque journée sans toi n'est qu'une spirale interminable d'ennui, ou même le sommeil ne m'apporte pas de réconfort.

Je rêve de toi. Je vie, ou plutôt-vu les circonstances actuelles- survis pour toi.J'aurai tué pour toi, et les dieux savent que j'en suis capable.

Tu te souviens de ce vieil  ivrogne qui avait essayé de te violer quand tu avait 13 ans ? J'ai économisé pendant un mois pour me payer un mercenaire, qui me l'a rapporter. Je lui ai tranché la gorge ma douce. J'ai donné son corps en pâture aux rats.

Et quand tu avais 15 ans ? Tu te souviens de cette nuit, quand tu avais fugué car notre souverain défunt ( paix à son âme ) t'avais punit ? J'avais volé des couvertures pour toi, au risque de me faire attraper. Je te les avais toutes donnés.

Il me suffit de penser à toi pour combler mes pensées sombres. Tu es ma lumière, es tu m'éclaire chaque jours un peut plus que le précédent. Tu es tout simplement merveilleuse.

Je t'écris cette lettre pour te dire que je vais rejoindre la terre libre de Lybë, ou je t'attendrais.

Je le sais, que tu viendras. Tu es comme cet oiseau bleu, la cage doré dans laquelle les Dananéens t'on enfermé ne te résistera pas.
Quand le moment te semblera propice, tu partiras.

Rejoins moi la bas si l'envie t'en prend.

Avec tout mon cœur,
    
                                                    Jay.



Non.

Je n'ose pas relever la tête.

Putain. J'avais mis du temps à l'oublié, mais à présent, son seul nom ravive en moi un sentiment enterré depuis des semaines.

Jay.

Jay.

Jay.

Son rire. Ses clins d'œil malicieux. Son mauvais caractère. Sa mine renfrogné quand je lui annonçait que je devais rentrer. Il n'aimait et ne parlait pas aux autres. Son univers, c'était moi.

Lennon: Tu te rends compte de ta connerie maintenant ?!

Je relève lentement la tête.

Moi : T'es jaloux ou quoi ? C'est juste une lettre !

Juste une lettre ? Oups. Je crois que je suis allée un peut loin.... Les yeux de Lennon se rétrécisses, ce qui n'est jamais bon signe.

Lennon : GROSSE CONNE !

Il poursuit.

Lennon : Si je n'avais pas intercepté de courrier, il aurait pus tomber sur n'importe qui, et notre couverture serait tombé !!!!

Ah. Je réplique, sur la défensive.

Moi : Déjà, ce n'est pas de ma faute car c lui qui a tenté de me contacter, et ensuite tu as bien ta grosse pute  d'Ivory !

Lennon : Elle au moins, elle n'envoie pas des lettres à tout bout de chant! Si sa te chante, prend toi un amant, mais par pitié, un homme de Dana et une personne qui sait se faire discrète !

Le serment de feu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant