>> Chapitre 16

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Lorsque j'ouvre les yeux, j'entends des bruit dans la cuisine. Je jette un coup d'oeil à la pendule posée sur un meuble dans un coin de la pièce. Il est presque treize heures. Les évenements de la vieille me reviennent, et je me sens sombré dans une douce létargie. J'était complètement vidée, et je n'avais pas la force de me poser des questions. Jusqu'à ce que j'entende ma mère siffloter dans la cuisine, je me lève et me dirige vers celle-ci étonnée. Elle bougeait les hanches en préparant un omellette, chose qu'elle n'avais plus fait depuis mes 14ans. Horrifié, je la vois ce tournée vers moi, tout sourire. Elle as le teint blanc, des cernes, mais pour la première fois elle est coiffée et habillé, elle parait en pleine forme pourtant papa n'a pas dormit à la maison. Elle viens vers moi, et m'embrasse le front. Elle pose ses mains sur mes épaules, et me regarde droit dans les yeux.

-Chérie, pour hier soir, j'ai tout réglées.

Il me faut un moment pour comprendre le sous-entendue de ses paroles, mais alors que je le réalise on sonne à la porte, et elle me fait signe d'aller ouvrire. Stupéfaite, légèrement perdue, j'y vais et un cauchemar ce présente devant moi.

-Madame Gathless? dis-je horrifier en voyant la mère de Mathilde sous mes yeux.

-Bonjour Happyness, je voudrais savoir si Mathy est là, elle n'est pas à la maison, la voiture à disparut et elle ne réponds plus. Mes yeux papillone et je jette un coup d'oeil dans l'aller, la voiture à disparut.

Je regarde la mère de ma défunt amie, sans pouvoir sortire un mot. L'image de Mathilde dans le congélateur, toute proche, me glace le sang. Si sa mère savait qu'elles ne sont qu'à quelques mètres l'une de l'autre... Ma mère viens à la rescousse.

-Harrissa, comment tu vas? demande-t-elle, sous mes yeux rond.

-Bien, bien, mais je me demande ou est passer Mathilde.

-Oh... Je suis désoler elle n'est pas ici, mais elle est aller à une fête hier soir et après avoir déposer Happyness elle est repartie, je croyais qu'elle était rentrée.

-Je commence à m'inquiété, nous ne somme pas souvent là pour la surveiller et j'ai peur qu'il lui soit arriver quelque chose, dit Harrissa en ce frottant les mains, très soucieuse.

-Tu sais à cette âge là on fait un peu n'importe quoi, je suis sûr qu'elle va bien, elle a dû aller continuer la fête chez un copain et s'est prise une bonne cuite. Elle ne devrait pas tarder, j'en suis sûre.

-C'est vraie, tu as sûrement raison... Désoler du dérangement.

-C'est rien.

Elle nous salut et repart tandis que ma mère referme la porte sur son passage. Elle se tourne ensuite vers moi, mais je n'arrive plus à comprendre. Je suis horrifier par moi même. J'ai tuer Mathilde, et sa mère, sa famille... Maman pose ses mains sur mes bras et me prend le menton pour que je la regarde dans les yeux.

-Ness, ne t'en fais pas, d'accords? Tu es ma fille, et je ferais tout pour te protéger, tu m'as compris? tu n'as pas à t'en faire ma chérie.

Elle me prend dans ses bras, mais je n'arrive pas à pleurer. Le visage de ma meilleures amie me reviens sans cesse, je l'imagine congelé, froide et dure. Lorsque ma mère s'écarte de moi, elle m'offre un regard que je ne reconnais pas sur elle. Un regard déterminer. Qui est cette femme?

Il a fallut à peine deux jours pour qu'une enquête soit ouverte sur la disparition de Mathilde. Chaque jour je passais devant son casier recouvert de fleurs et de bougies.

Je n'ai rien entendue à propos de la fête, comme si les flics l'on passer sous silence, et je n'ai jamais revue Christian depuis, comme si il s'était volatilisée. Tout ce que je sais grace au rapport, c'est que quatres coups de feu on été entendue, les ados ont fuis la fête mais aucuns blesser, à part la dispariton de Mathilde et ils font croire à la télé que ça a un rapport. La police à retrouver sa voiture enfoncer dans un arbres, et depuis ils cherchent son corps dans la forêt. Chaque nuit je cauchemarde, je rêve d'elle. L'image d'elle congêler dans le frigérateur me hante, sa mort me hante. Je n'arrive pas à enlever le sang de mes mains, je n'arrive plus à manger, je suis devenue paranoiaque. Depuis, mon père passe plus de temps à la maison, pour mon plus grand malheure, et le voir tout les jours me donne des frissons de haine, de répulsion et d'angoisses. Ma mère à changer, elle est comme sortie de son ibernation. Elle mange, elle marche, elle fait les boutiques, elle téléphone, elle vie, alors que je suis morte de l'intérieure, c'est comme si ma mort l'a fait rennaître de mes cendres. Elle s'occupe de moi, et j'ai l'impression que les rôles sont inverser, comme si tout était rentrer à sa place.

CRIMINAL LOVE - Je t'appartiens, tu m'appartiens.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant