Criminal Love - PROLOGUE

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Allongé de tout mon long sur le lit un peu miteux de cet hôtel zéro étoile au bord de l'autoroute, je le regarde remettre son jean. Habillé de sa chemise blanche et d'une culotte, je m'étire et surprend son regard sur moi. Je lui souris, sourire qu'il me renvoit.

-Tu peux me passer ma chemise ?

-Viens la chercher...

-Tu plaisantes ?

-Je t'attend.

-Désoler Miss, mais j'ai pas le temps. Tu peux la garder, mais c'est la dernière.

J'affiche une moue boudeuse tendit qu'il enfile un marcel blanc. J'admire ses bras musclés, tatoués et ses pectoraux d'acier. Tant de perfection ne devrait pas être permise. Et dire que tout ça m'appartient...

-Tu vas où ? demandais-je en m'asseyant au bord du lit, ramenant ma jambe droite contre mon torse pour l'entourer de mes bras et y poser mon menton. Toute une posture. 

Il boucle sa ceinture et se retourne vers moi. Je lâche ma jambe tandis qu'il s'agenouille devant moi et me regarde très sérieusement.

-Je ne te le dirais pas.

-Pourquoi ? Tu ne me fais pas confiance ?

Il pose sa main sur mon genou alors que nous nous dévisageons mutuellement. J'en profite pour admirer ses traits magnifique et sa beauté masculine, sauvage, Bad. Il dégage pas de la virilité puante, mais plutôt un charisme dangereux et une aura de gangster. Son expression s'est attendrie, mais reste sérieuse.

-Si, mais... (Son regard se remplie peu à peu de tendresse et de protection. Je suis la seule à pouvoir lui décrocher un tel regard, et j'en suis fière. J'aime quand il me regarde ainsi, ça fait naître en moi des centaines de sensations...) Mais je veux te garder en sécurité et hors de toutes ces histoires. (Il prend mon menton entre ses doigts) Maintenant, à toi de me faire confiance.

-Toujours. Mais promet-moi de ne pas te faire attraper et de revenir. Tu m'appartiens. (Il me sourit et me montre son poing droit, désigne l'anneau en argent à son annulaire)

-Ca je le sais. (Cette fois il repose sa main sur mon genou, et de l'autre sort la chaîne en argent de dessous la chemise pour la caresser avec son pouce. Son visage devient encore une fois très sérieux.) Je te promets de revenir, juré. Tu m'appartiens. Je ne laisserais aucun autre homme te toucher... (Il fit glisser sa main sur ma cuisse, la passe sous la chemise pour venir caresser ma colonne vertébrale du bout de ses doigts, me procurant un intense frisson, ce qui le fait sourire.) Ou t'embrasser...

Il se rapprocha doucement de mon visage, où il effleure mes lèvres des siennes, avant que ce simple contacte ne nous embrases, puis nous enflammes pour finir par être transformer en un torride et sauvage baiser. Je passe mes bras autour de son cou, me laisse tomber en arrière sur le lit et il me suit. De nouveau allonger, nous nous bécotons et les caresses se font plus pressantes, plus intime... Alors que l'objectif est presque atteint, il se détache.

-Il faut que j'y aille.

Je me sens affreusement frustrée et m'apprête à le lui faire comprendre, mais un bruit, infime, très léger, presque inaudible mais très étrange attire mon attention. Alors qu'il se relève, je le stop et tend l'oreille pour mieu entendre, il me regarde interloqué.

-Tu entends... ? demandais-je.

La porte se fais défoncer et que quelqu'un crie « Police, lever les mains en l'air ! ». Je ne sais pas exactement de combien de crimes il est coupable, mais je suis sûr que c'est assez pour qu'il aille en prison longtemps. Très longtemps. Trop longtemps. Je ne veux pas... Je veux pouvoir le voir, le toucher, l'embrasser... c'est à moi qu'il m'appartient. Personne ne me le prendras. Tout se passe à une vitesse ahurissante. Alors qu'il me pousse derrière lui en reculant, je repasse devant lui et prise d'une énergie surhumaine, pousse et frape comme une furie les policiers qui tente de rentrer, tout en retenant ceux qui avaient déjà fait un pas dans la chambre. 

-Tire-toi ! Criai-je de toutes mes forces.

Il n'eut qu'une milliseconde d'hésitation avant de se jeter par la fenêtre. Un policier réussis à me pousser plus violement que les autres au sol puis à m'immobiliser, et l'agitation se mêle au brouhaha. Tandis que la pièce se vide, deux d'entre eux me menottes et me relève avec l'intention de me faire quitter les lieux, mais je me débats avant de hurler :

-Mais laissez-moi enfilez mon jean au moins ! Je peux me rhabiller ou vous comptez m'emmener comme ça au poste ? (ils se sont regarder, communiquer par télépathie et ont hocher la tête)

-C'est d'accords.

L'un d'eux m'a enlevé les menottes et est aller se poster devant la fenêtre, dos à celle-ci et l'autre devant la porte. J'ai enfilé mon jean et mes chaussures mais j'ai gardé la chemise. Mon t-shirt dans mon sac, j'ai demandé à un des policiers de le prendre pendant que l'autre me remettait les menottes. On descend et dehors, toute les agents de police semblent avoir disparu, il ne reste qu'une voiture. Ils ne l'on pas rattraper. Il a réussit à s'échapper. Merci putain. 

CRIMINAL LOVE - Je t'appartiens, tu m'appartiens.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant