Me revoilà avec un nouveau recueil contenant des traductions d'OS de plus de 15 000 mots ou des séries d'os (os ayant un thème ou des personnages communs). Je les découperais en plusieurs parties, que je posterais le plus vite possible.
Certaines h...
!! Cet os est une traduction de l'os du même nom de zarah5, disponible sur ao3 !!
Bonjour bonjour, on se retrouve aujourd'hui pour la première partie de ce long OS ! Ca fait un long moment que je n'avais pas posté ici, alors j'ai hâte que vous découvriez l'histoire et les personnages, et j'espère du plus profond du coeur que ça vous plaira !
Bonne lecture !
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AU. Donc, oui. Cette année passée à l'étranger a permis à Harry d'établir qu'il est amoureux de son meilleur ami. Maintenant, si Louis arrêtait de le traiter comme un petit frère, ce serait génial. (Ingrédients supplémentaires : une cabane qui s'effondre, beaucoup de nostalgie, les trois autres garçons qui sont les nouveaux meilleurs amis de Louis à l'université, et un voyage en camping. Servez le tout chaud).
(Titre de '1000 Times' de Sara Bareilles)
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Un an. Un an s'est écoulé depuis la dernière visite de Harry à l'aéroport de Manchester, douze petits mois. Après l'ampleur de l'effervescence de New York, l'aéroport semble petit.
On se sent chez soi.
Ou alors c'est la fatigue qui parle, il n'en est pas tout à fait certain. D'habitude, il est tout à fait capable de dormir absolument n'importe où, mais ce vol s'est déroulé avec un bébé dans la rangée devant lui, qu'il a d'abord essayé d'amuser en faisant des grimaces, et le remerciement qu'il a reçu a été d'être tenu éveillé par ses pleurs. Ce n'est pas qu'il puisse lui en vouloir. Les bébés ne sont pas faits pour un long voyage en avion, et en ce moment, Harry n'est pas sûr d'être lui-même fait pour ça. Et puis, d'accord, c'est un moment indéfini entre minuit et le matin. Cela n'arrange pas la fatigue, évidemment. Ni le fait que ses yeux brûlent, que sa peau est sèche et qu'elle démange à cause de l'air conditionné de l'avion.
Il n'est pas au mieux de sa forme. Il faut espérer que sa mère puisse changer la donne en étant à l'heure pour le récupérer, parce qu'honnêtement, s'il doit prendre le bus, il risque de s'endormir debout et de rater son arrêt, et il se sent un peu trop sale pour être autorisé à prendre les transports en commun. Mon Dieu, qu'est-ce qu'il y a, son cerveau est en désordre.
Quoi qu'il en soit. Pied gauche, pied droit, ne laisse pas tomber ta valise. Ce n'est pas si difficile.
La zone d'arrivée est bondée et, malgré son épuisement, Harry se surprend à sourire devant l'excitation de ceux qui l'entourent. Il aime les gares et les aéroports, le bourdonnement des émotions, les retrouvailles et les départs, les parents qui enlacent leur fille adolescente et un couple qui se serre l'un contre l'autre, la tête de la femme contre l'épaule de l'homme. Harry laisse son regard dériver sur eux, à la recherche des cheveux noirs de sa mère, et - oh.
