Le vent tourne [Fanfiction HP - Young Dumbledore]

|BONUS 6| « Merci »

Sorbet citron !

Hello ! Comment allez-vous ? Moi, c'est moyen, je suis malade depuis deux jours : gorge qui pique, toux, migraine, fatigue. Pas vraiment de fièvre pour le moment mais je me demande si serait pas une forme de covid. Bref.

Je m'excuse pour ne pas avoir posté ce matin, j'ai complètement oublié de préparer le chapitre et de programmer la publication. Et j'étais en cours ce matin donc je n'ai pas pu (même si je vous avoue que j'aurais bien sorti mon ordi pour faire ça discrètement (mais bon, j'étais pas toute seule et je suis toujours incognito auprès de mes potes un peu moins proches)) (ça me fait rire parce que, depuis que je connais Camille, je me dis qu'à tout moment j'ai déjà croisé certains d'entre vous sans le savoir) (surtout que je sais que certains d'entre vous connaissent bien la Normandie).

Bref, pas de contexte pour le bonus d'aujourd'hui, vous allez vite comprendre. Et profitez-en parce qu'il n'en reste que deux après celui-là.

A la semaine prochaine et bonne lecture ^^

***

|BONUS 6| « Merci »

Elijah avait un sourire léger en sortant de sa rêverie. Des souvenirs déjà oubliés d'Erwin lui étaient revenus. Il fallait qu'il les raconte à Julia.

D'un pas heureux, il s'en allait en direction du petit salon. Julia était là, en train de lire un énième livre – Elijah venait à se demander comment il pouvait encore y avoir des livres qu'elle n'avait pas lu.

Le mariage approchait. Il en avait la tête qui tournait parfois. D'ailleurs, l'adolescent en lui se révoltait, hurlant qu'il n'aurait jamais fait ça, qu'il détestait McIntosh, qu'il ne voyait pas ce qui l'aveuglait autant au point de se marier.

Le fait était qu'Elijah avait toujours été attiré par la belle Julia McIntosh, comme tous les autres. Mouton qu'il était, lui aussi l'avait toujours trouvée magnifique. Mais leur proximité forcée par Erwin lui avait vite révélé tous les vices qu'elle cachait : parfois hautaine, parfois condescendante, souvent moqueuse. Et pendant un temps, surtout, celle à qui Erwin faisait le plus de confidences. A la vue de tous ces défauts, Elijah avait alors refusé d'admettre qu'il la trouvait belle, intelligente, cultivée et qu'elle parlait bien – quand elle le voulait.

Quand Erwin était là, c'était facile de se disputer. S'il y avait bien une chose dont Elijah était sûr, c'était qu'Erwin, lui, n'avait jamais ressenti de l'attirance pour Julia. Et c'était ce qui l'avait différencié de tous les autres aux yeux son amie. Enchaînant disputes et joutes verbales, Elijah avait bien eu du mal à accepter de se calmer pour laisser Erwin respirer. Puis, ça s'était fait tout seul. Ils avaient trouvé un terrain d'entente, puis deux, puis des intérêts communs. Soudain, les défauts de Julia avaient commencé à s'effacer pour laisser place aux petits détails qui faisaient plonger son coeur.

Puis Erwin était parti et ils n'avaient pas eu d'autre choix que de s'appuyer l'un sur l'autre pour ne pas sombrer. Elijah se rappellerait toujours de son vingtième anniversaire, quand Julia l'avait embrassé sans qu'il ne s'y attende avant qu'ils aillent se coucher.

Depuis, leurs discussions ne faisaient que s'enrichir et Elijah adorait ça.

Pris d'un frisson, il laissa un sourire niais fleurir sur son visage. Par Merlin, l'amour lui faisait penser des choses stupides.

Arrivé dans le petit salon, Julia l'interpela en levant les yeux de son grimoire :

- Qu'est-ce tu veux ?