Concours et légendes inachevés

Réminiscence & Éternelle souffrance

2013. Traduction d'un exercice de narration. RÉÉCRITURE ENVISAGÉE. Développement possible.
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Le jeune homme descend silencieusement la pente. La lune pleine brille au dessus de sa tête, faisant luire sa jolie chevrolet volt noire. Elle se reflète également dans ses yeux d’un rouge sanguin. Il quitte la route des yeux un instant pour contempler l’astre glacial. Le ciel est si dégagé, et la lune est si brillante, elle pourrait illuminer toute la terre en cet instant précis. Exactement à l’inverse de ce soir là, ce soir maudit ou il a tout perdu. Il se reconcentre sur la route et ses yeux se perdent dans le vague alors que les souvenirs l’assaillent.

Cet instant aurait-il pu être plus parfait ? Il en doutait. Il faisait un temps absolument fantastique, la fête était absolument somptueuse il l’avait à ses côtés. Ce qu’il désirait plus que toute autre chose en ce monde, cette magnifique créature se tenant à son bras et qui était aujourd’hui devenue sa toute jeune épouse. Il avait encore du mal à croire qu’elle ait accepté de lui appartenir. Et pourtant elle était bien là, magnifique dans sa robe blanche au corset brodé de perles en nacre et son léger diadème fixant un voile sur sa flamboyante chevelure savamment arrangée. Mais surpassant en beauté tout ce que l’on aurait pu trouver sur cette planète était son sourire, orné d’ un rouge carmin pour l’occasion. Il descendirent les escaliers tous les deux, lui se tenant le dos droit, elle s’accrochant à son bras. Arrivant au niveau de la calèche qui les attendait, il se retournèrent, adressèrent un dernier salut à la foule les acclamant et il la fit monter dans la calèche qui les conduits directement à leur nouvelle demeure. Il la fit ensuite descendre de la calèche et il entrèrent ensemble le seuil du manoir ou nombre de domestiques les acceuillirent.

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Comment les choses pouvaient-elles changer aussi rapidement ? Comment cela était-il possible ? Comment avait pu arriver ça ? Comment ? Même le temps semblait s’être arrêté. La pluie tombait comme si elle ne s’arrêterait jamais, glaciale, le trempant jusqu'aux os, mais il n’aurait pas pu s’en moquer plus qu’en cet instant précis. Pourquoi cela lui arrivait-il à lui ? Et pourquoi elle ? Les gens commençaient à s’en aller peu à peu, le laissant seul avec son désarroi, en lui adressant leurs plus sincères condoléances au passage, mais il ne les entendait pas. Sans souci de bonne tenue ou de ses vêtements qui allaient se couvrir de boue, il se laissa tomber par terre devant l’imposante stèle de pierre grise. A la nuit tombée, il se tenait toujours à genoux devant la tombe et la pluie ne semblait pas vouloir s’arrêter. Vers les coups de minuit, il sembla soudain sortir de sa léthargie. Ses yeux s’eclairèrent et il redressa les épaules, prenant tout à coup conscience de sa tenue et de la pluie. Il regardât la tombe et adressa lui une promesse mentale avant de se lever lentement et de repartir en direction du manoir. Ce qu’il lui restait à faire était plus qu’évident.
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Avant de commenter, un peu de contexte : ce n'est pas l'original ! Eh non ! Parce que, j'avais rendu ma copie à ma prof, elle l'avait lue et notée, puis... l'a perdue. Je n'ai donc jamais remis la main dessus et n'ait transcrit que le premier paragraphe, de mémoire. (En le traduisant en plus.)

Ensuite, j'avais 13 ans, Dark Shadows était sorti quelques mois plus tôt, et j'entamais doucement ma trèèèèès longue période "dépression + fana emo-gothique + vampires"... Eh oui... *soupir lointain*

Pour la qualité, je sais que c'est pataud, (qu'il y a des fautes de français), mais c'est l'un de mes touts premiers textes, et c'est le retour super positif et encourageant de ma prof qui m'a poussée à continuer !
Et surtout, je ne veux pas poster que la version corrigée par souci d'honnêteté, puisque c'est le but de ce recueil. A bientôt !