Steve dû être ceinturé quand il avançait vers la maison en entendant le coup de feu.
- Steve.
- Lâches-moi Chin !
- Non, ne fonce pas tête baissée, pense à Danny et Grace.
- J'y pense !
- Alors calme-toi. La ligne d'appel va être mise en place et on pourra les appeler pour savoir ce qu'il vient de se passer.
Steve soupira, il savait que son ami avait raison, mais il avait si peur pour son amant et la fille de ce dernier. Duke les appela, la ligne était en place. Il n'eut pas le temps de se présenter qu'une voix se fit entendre.
- Ce que vous avez entendu n'était que pour vous faire comprendre que nous étions sérieux. Nous voulons juste Monsieur Ederson, il nous doit une certaine chose, quand il sera là, nous partirons et vous nous laisserez partir, sinon, nous tuerons tout le monde.
- Bien, mais ...
Le type avait déjà raccroché.
¤¤¤
Il avait fallu presque vingt minutes pour retrouver et faire venir Monsieur Ederson. Entre temps les teneurs d'otages le rappelèrent.
- Il est en route, mais j'aimerais être sûr que tout va bien.
Il eut une légère discussion, puis il eut l'impression que ses jambes ne le tenaient plus car c'était Danny qui lui répondit.
- Grâce au ciel tout le monde va bien. Ils sont très sérieux, mais grâce au ciel tu as pu retrouver cet homme. Grâce au ciel bientôt tout sera terminé.
- Vous avez dix minutes, sinon je les tues, dit de nouveau un des ravisseurs.
Pourquoi son amant avait répété ''grâce au ciel'' ? Grace au ... Grace !
- Grace est au grenier, le ciel c'était pour être en haut de la maison, le grenier, dit-il à Chin.
Il prit son portable et appela sa fille de cœur.
- Oncle Steve.
- Grace, ma puce, ça va ?
- Oui, papa a pu me faire monter au grenier.
Il soupira de soulagement.
- Peux-tu me dire si tu as entendu des choses ? Tu connais les accès de la maison ?
- Je peux faire mieux.
Il attendit quelques secondes, mais rien, il regarda l'écran de son téléphone et vit que c'était passé en vidéo. Il appela Chin et les membres du SWAT. Trois entrées, une part les baies vitrées, les deux autres des portes. Cinq hommes. La vidéo redevient noire, cela redevient un appel.
- Tu as tout vu oncle Steve ?
- Oui ma puce, merci. Fais attention, ne bouge pas, nous allons venir.
- Fais aussi attention à toi.
Il sourit puis il raccrocha.
Une voiture de police arriva avec Monsieur Ederson. Ce dernier transpirait beaucoup, il avait peur, mais pas pour son fils et ses amis, mais pour lui. Chin dû le maintenir une seconde fois où il aurait frappé ce type. Malgré l'envie qu'il avait de le laisser aux hommes dans la maison, il n'en fit rien, il prépara la libération des otages.
Grâce aux informations de Grace, tout se passa vite, sachant où ils devaient aller et ce qui fallait faire. Les hommes étaient appréhendés, il serra son homme dans ses bras avant qu'ils n'aillent chercher Grace. Il la serra fortement dans ses bras, puis ils firent un câlin à trois. Il les embrassa tous les deux, il était soulagé.
- Rentrons, Charlie nous attend.
¤¤¤
Jerry les prévint qu'il était dans un quartier pas loin de la maison de Danny, ils avaient continué la chasse aux bonbons. Chin ramena Jerry, alors que leur famille finit le quartier, deux sacs pleins de bonbons.
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Après avoir vérifié pour la énième fois que ses enfants dormaient, surtout sa fille après ce qu'elle avait vécu, Danny vint se coucher. Il le prit dans ses bras puis il l'embrassa longuement.
- J'ai eu si peur de te perdre, de vous perdre.
- Nous sommes là babe.
- Oui, heureusement. Danny, nous ne savons pas ce que demain nous réserve, et c'est peut-être un peu tôt, puis tu n'es pas obligé de choisir cette maison, mais la tienne...
- Babe, que veux-tu me dire ?
- Vivons ensembles. Je ne veux plus être séparé de toi.
- Tu es sûr de toi ? Je mets plus de trois minutes pour prendre ma douche.
- Si je peux la prendre avec toi, pas de soucis.
Ils se sourirent.
- Je t'aime Steve.
- Je t'aime aussi Danny.
- C'est d'accord.
- D'accord ?
- Oui. Et ce sera ici, pas seulement car c'est ta maison de famille, mais je sais que tu aimes cette plage privé et mes enfants l'adore aussi.
Il embrassa son homme, il était heureux.