-глава- 6 /!\

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! Ce chapitre comportera une scène de tentative de v!ole donc je pries à ce qu'on fasse attention pour ceux à qui c'est un sujet sensible !

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Petite forêt de Yokohama, aux alentours d'une falaise, 16:03 ;

— J'aurais préféré que tu sois une fille..
— ..quoi ?

La voix tremblante du jeune homme tressé retentit dans ses oreilles comme l'avait prévu le soviet.

Il avait prononcé ces mots sans réellement être conscient de ce qu'il disait. Il s'était imaginé les pires scénarios possibles qui aurait pu se dérouler.

Qu'il le gifle, qu'il lui crie dessus, qu'il l'efface pour de bon de sa vie.

Mais il savait de même qu'il n'allait pas réagir de cette manière. Il le connaissait beaucoup trop bien, impossible pour l'ukrainien de le barrer aussi rapidement de sa vie.

Ce dernier l'apercevait larmoyait et se déplorait sur son sort. Son corps manifestait la douleur intense qu'il s'affligeait depuis tout ce temps. Il laissa les larmes couler en flots sur ses joues roses.

Nikolaï se leva d'une façon nonchalante et afficha un léger rictus amer en essuyant brièvement ses joues humides du revers de sa main.

— Tu vois, c'est ça ton putain de problème, Dostoyevsky. Tu es quelqu'un d'extrêmement égoïste et antipathique. Tu ne sais -ne serait-ce qu'un peu- ce que c'est de l'empathie, s'exclamât l'ukrainien. Moi, j'aurais préféré ne jamais t'avoir rencontré.

Puis, il laissa son ami le soviet, seul avec lui-même.

Avait-il raison ?

Probablement que oui. Il l'était.

Il se trouvait horrible, il se dégoûtait a un point où il aurait voulu disparaître, ou bien dormir éternellement.

Ne plus jamais se réveiller.

Le noiraud déglutit péniblement. Cette sensation était si atroce. Le sensation de décevoir tout ceux qui t'entoures.

N'est-ce pas le destin ?

Il était déjà sur place. Il avait juste à se laisser tomber de cette haute falaise où préoccupait des rochers à ses pieds.

Mais il lui manquait quelque chose.

Le courage.

Il lui manquait énormément de courage à ce pauvre jeune garçon, épuisé de la vie.

Finalement, Fyodor se leva en titubant. Il fit demi-tour, la voix de son ancien ami résonnant en écho dans ses oreilles.

« J'aurais préféré ne jamais t'avoir rencontré. »

Il afficha un léger sourire faux et enfouit ses mains dans ses poches en marchant dans une direction inconnue à lui-même.

Il avait enfin réussi. Il avait réussi à l'éloigner de lui. C'était son but depuis le début.

Mais alors..

Pourquoi n'était-il pas heureux désormais ?

Heureux est un bien grand mot pour le soviet. Et puis, savait-il réellement ce que cela signifiait pour lui ?

Kalopsìa || FYOLAÏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant